Après nous avoir mis de la joie et du baume au cœur, avec l'album sorti en 2013 (
Common Courtesy), le groupe
A Day to Remember revient avec son sixième album. Et d'après les membres du groupe, ce disque se veut sombre et un retour aux sources grâce à un "son" plus "punk" et plus "subversif". Mais quand est-il vraiment?
Tout d'abord, sa pochette montre toujours encore ce personnage de dos qui est la marque de fabrique du groupe (que je trouve très beau d’ailleurs, fait par le graphiste Mike Cortada responsable aussi de l'artwork de l'album, précèdent) avec l'arrivée du métro.
Côté musique, je m'attends à du son lourd et violent comme sur les albums "
And their Name Was Treason" ou "
For Those Who Have Heart" voir carrément (n'ayons pas peur des mots) sombre et crasseux.
Étant fan de ce groupe depuis leur album "
Homesick", je me suis intéressé au reste de leur discographie que j'ai adoré et je me suis dit qu'avec ce nouvel opus cela allait passer comme une lettre à la poste et qu'ils allaient encore me faire vibrer avec leurs Breakdowns et leurs chants scandés avec une légère touche d'originalité dont ils ont le secret. N'ayant eu aucune déception par le passé, il ne pouvaient en être autrement...
L'album s'ouvre avec "
Bad Vibrations" et avec ses breaks efficaces mais classiques, puis vient le très punk Hardcore "Paranoïa" (qui me rappelle beaucoup
Rise Against), la chanson Pop Punk "Naivety", les chansons typées core "Exposed" parlant des valeurs "pro-américaines" mais "anti-politique" sur un
Breakdown de fin bien placé, ou encore Bullfight qui dénonce la violence, la trahison entre les hommes...
Puis arrive, je dirais la déception, car l'album est beaucoup trop "Pop" malgré les quelques breakdowns efficaces. Les titres qui restent quand même bons dans la deuxième moitié de l'album seront pour ma part "We got this" et "Same About you" (et son solo, ce qui est rare dans ADTR) ou l'on a envie de scander avec le chanteur les refrains.
En conclusion, dans cet album, c'est qu'il est séparé en deux parties, une partie "core" et une partie "pop", pas "pop punk" mais "pop" tout court. La chanson "Turn
Off the Radio" pour cause est ironiquement trop radiophonique... ADTR est en mode automatique et je reste sur ma faim. Même les deux titres bonus
n'apportent rien à l'album, sans grande inspiration et seulement pour le remplissage malheureusement. Je dirais qu'ADTR n'a pas réussi son retour aux sources et nous propose ici un son beaucoup trop "pop" (surement pour toucher un plus large public). On sent l’essoufflement de leur style "Easycore". Espérons qu'ils s’énervent plus sur la prochaine galette, sinon ils risquent de perdre des fans de la première heure...
Peut être que là où tu mets le doigt sans le comprendre, c'est le défaut de la répétition qui n'est pas propre au sous genre du tout. Dans au moins 75% des chansons sur le marché, on a une structure de chansons qui va de 3 à 4 min, 2 couplets et 3 refrains avec généralement un truc spécial entre le 2 et 3ème refrain (écoute par exemple les derniers albums de Five Finger Death Punch, c'est de la caricature ^^) + screams pour couplet et clean pour refrain (metalcore). Effectivement ils ne sont pas à la pointe de l'originalité, mais la plupart des groupes font ça, ils pondent un refrain un peu catchy et hop ! On a 50% de la chanson écrite :)
J'aime particulièrement Bad Vibration et Exposed.
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