Etre ou ne pas être ?
Telle est la question comme le dirait notre ami(e) Shakespeare, sauf que cette fois ci, il s'agit de
Disillusion.
Que peut-être
Disillusion ?
Un souffle métallique face à une mélodie exacerbée ?
Une composition nuancée sur fond de métal ?
Rien de tout cela en fait !
Disillusion n'est pas un groupe au sens terrestre du terme.
Ce groupe est une entité impalpable qui nous emporte vers des contrées jusqu'alors vierges, vers des terrains non balisés, dénués de toute référence musicale.
Une longue escapade de 6 titres qui nous porte vers une planète métallique encore inconnue où se mêlent désormais travaux jazzy, inspirations éclectiques, énergies métallisantes.
Tout a fait inédite, la musique de
Disillusion est une perfection de composition, remplie de surprises et de nuances que chaque auditeur se doit d'écouter au delà d'apprécier.
L'écorce dense que nous fourni ici le combo Allemand n'est égrainée que par ses successives écoutes.
Ecoutes révélant peu à peu les fondements de la musicalité du métal ici composé, une touche de prog' par là, de cold wave par ci, de talent partout.
Si le tout peut paraitre légèrement confus, tant la diversité est grande, lors du premier dépucelage auditif, le temps nous prouve le contraire et met en exergue un groupe totalement atypique, qui jongle avec les styles, joue avec les conventions, pour accoucher d'un album majeur, et injustement méconnu à mon gout.
La maitrise musicale est absolue, cohérente, et
Disillusion signe ici un opus d'une densité et d'une richesse peu commune, qui enterre bien bas la plupart de ses ainés.
Chapeau.
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