Juillet 1984, un peu plus d’un an après la sortie de son premier album,
Fastway remet le couvert. Avec la même équipe, Kramer à la prod’ compris, excepté pour la basse qui est tenue par un certain Charlie MacCracken (qui a joué avec Rory Gallagher dans le groupe
Taste, la classe).
Donc, ça donne quoi ce deuxième
Fastway ? Un changement de style musical ? Une différence qualitative évidente ?
Ben non, pas du tout, de vrais siamois –putain de matous -. Me forcer à choisir entre ces deux premiers albums revient à me demander si je préfère mon père ou ma mère, ça n’a aucun sens.
Quoi que, pour être honnête, je ne suis pas loin de faire de ce deuxième opus mon chouchou. Si je le mets un point au dessus du premier, vous me promettez de ne rien dire à mes parents ?
Je ne vous fait PAS DU TOUT confiance, je les laisse au même niveau.
L’ensemble est vraiment réussi («
All Fired Up » « Tell me », « steel to show », « Non stop love », «
Hung up on love » et le superbe « If you could see ») avec une mention spéciale pour la face B que je trouve carrément excellente. Sur la ballade bluesy « Hurtin me »,
King défonce tout.
Et Fast Eddie dans tout ça ? C’est un peu mieux que sur le premier album à mon goût. En fait, on dirait que le mec se bouge le cul uniquement sur les tempi pas trop énervés (« Hurtin me », « The stranger » ou sur le superbe bluesy rock « Telephone »).
Tiens d’ailleurs, j’ai lu quelque part que Eddie ne jouait jamais d’acoustique, pensant en être incapable. Etonnant non? C’est
King qui s’en serait chargé sur ce disque.
L’album ne fonctionne pas auprès du public US qui, en ce presque milieu des eighties, devient gavé au glam tel un canard landais à l’approche des fêtes de Noël. Dommage.
Au risque de me répéter, je classe ce disque, parfait jumeau de son grand-frère comme tu le soulignes, dans la catégorie des albums sympatoches mais loin d'être indispensables. Perso, je le trouve un peu plus intéressant que son prédécesseur, avec notamment "All Fired Up" qui, en intro, réussit quand même à me faire taper du pied, mais bon, pas de quoi écrire à sa mère (ou à son père) non plus. Fast Eddie restera, je crois, éternellement l'homme d'un seul groupe, qu'il est inutile de nommer.
Merci pour le kom' :)
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