Age of Wars

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
12/20
Nom du groupe Bejelit
Nom de l'album Age of Wars
Type Album
Date de parution 2006
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1. Resurrection
2. The Age of War
3. Mercenaries
4. Son of Death
5. Just a Dream
6. March of the Immortal
7. The Evil Inside
8. Flower of Winter
9. Victory's Now!
10. ... and Chaos Came from Nowhere

Acheter cet album

 $1.29  buy  5,39 €  £3.22  $ 11.43  buy  €14,25
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Bejelit


Chronique @ dark_omens

05 Août 2013

Guère mieux que son prédécesseur...

Dans la vie d'un musicien chaque nouveau pas doit constituer une évolution. Un premier pas. Puis un second. Puis un autre, en un enchainement qui doit le conduire toujours plus loin sur le chemin artistique qu'il a choisis d'emprunter. Si rien ne peut perturber cette marche immuable, négliger ou, au contraire, cultiver et se préoccuper de facteurs aussi cruciaux que le talent, les choix, l'imagination, la personnalité, ou encore, par exemple, le tempérament, peuvent tout aussi bien donner, à cette procession, le destin remarquable d'une formidable ascension ou celui plus tragique d'un terrible déclin. Les causes menant soit à l'un soit à l'autre étant le résultat d'une insoluble équation dans laquelle, de surcroit, une part non négligeable d'inconnue joue un rôle déterminant.

Après un premier album très encourageant, nul doute, que les italiens de Bejelit allaient poursuivre sur ce chemin. Mais pour se faire encore leur fallait-il corriger les imperfections les plus grossières maculant ce Hellgate. La tâche s'annonçait donc périlleuse et complexe. La réussite ou l'échec de l'entreprise incertaine allait trouver son implacable réponse en un nouvel effort intitulé Age of Wars.

Afin de débuter ce laïus dans un état d'esprit favorable au compliment, commençons par en détailler les atouts les plus remarquables. En premier lieu, s'agissant donc des qualités dont ce nouvel effort peut se flatter, abordons d'emblée les progrès imputables à son chanteur. Enfin décidé à ne plus s'égarer en des aigus qu'il peine à maitriser, Fabio Privitera, s'applique à donner de la voix au cœur de médiums dont il aura, semble-t-il, en comparaison à ses travaux sur Hellgate , atténuer la rugosité en la rendant plus mesurée. Néanmoins, ne nous trompons pas, cette âpreté vocale, propre à l'école germanique, demeure, tout de même, suffisamment présente pour que le musicien parviennes à se différencier de beaucoup d'autres de ses confrères perdus dans les délicatesses de travaux aigus, doux et mélodieux.

Fort de cette nouvelle fortune orale, Hellgate peut donc prétendre à une renommé méritoire.

Malheureusement le postulat est de courte durée et les tares dont souffre cet opus viennent rapidement nous le crier de manière assez cinglante.

Pour commencer l'énoncé de ces défauts embarrassant, notons, avec regret, que si la production de ce nouvel album est bien meilleur que ne le fut celle de Hellgate, elle reste, néanmoins, redoutablement insuffisante. Tant et si bien que cet Age of Wars aura effectivement, et heureusement, perdu de cet aspect daté du premier disque des italiens, mais révélera, une fois encore, par instant, un ensemble sonore un peu trop brouillon.

Concernant l'aspect plus purement musical, là aussi, une certaine déception est de mise. Si le groupe continue de revendiquer et de défendre une certaine de la tradition Heavy Metal Progressif aux influences Power, le groupe semble, désormais, avoir mis l'accent sur son visage le plus mélodique et le plus européen. Et, tout comme les chants, les ultramontains semble avoir ici privilégie une certaine retenue et une certaine mélodicité au détriment de cette délicieuse exaltation dont ils firent preuve autrefois.

Au final ce nouvel effort de Bejelit n'est guère mieux que son prédécesseur. Les bénéfices du perfectionnement de son chanteur étant annihilé pour une musicalité plus marquée Power Metal et, donc, plus commune. Ce qu'il gagne d'un côté en caractère, les transalpins le perdent donc de l'autre en personnalité. Dommage.

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire