A Fény Nyomában

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17/20
Nom du groupe Tales Of Evening
Nom de l'album A Fény Nyomában
Type Album
Date de parution 04 Mai 2018
Labels Nail Records
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1.
 Intro
 02:10
2.
 Törd Szét
 04:59
3.
 Könnycsepp Leszek
 04:15
4.
 Emlékezz az Eletre
 04:53
5.
 Káprázat
 04:02
6.
 Elmúlás Csarnoka
 04:56
7.
 A Fény Nyomában
 04:35
8.
 Az Elérhetetlen
 04:26
9.
 Keresni Téged
 03:43
10.
 A Tenger Es En
 04:35
11.
 Elszánt Legbelül
 04:50
12.
 Outro
 02:12

Durée totale : 49:36

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Tales Of Evening


Chronique @ ericb4

29 Septembre 2018

Peut-être bien l'album de la consécration du collectif hongrois...

Depuis sa création, en 2011, la formation hongroise n'a eu de cesse de faire évoluer son art. Aussi, le rythme de sortie de ses productions, sans s'être intensifié, n'a nullement accusé une quelconque baisse de régime, tout en témoignant de progrès significatifs quant à leur logistique. Suite à un encourageant « Hajléktalan Lélek » (2012) et au sémillant « « Szilánkok » (2015), le quintet originaire de Nagykanizsa revient dans les rangs, trois ans plus tard, plus déterminé que jamais à en découdre avec les Beyond The Black, Elvellon et autres Sleeping Romance ou Once.

Caressant désormais l'espoir d'accéder au rang de valeur confirmée du metal symphonique à chant féminin, le groupe décoche un troisième album full length répondant au nom de « A Fény Nyomában  » ; galette de 12 pistes sortie, tout comme ses aînées, chez Nail Records. Les 49 minutes de l'opus nous immergent une fois encore dans un rock'n'metal mélodico-symphonique progressif à la touche power, dans la veine de Xandria, Diabulus In Musica, Delain et Ancient Bards. Est-ce à dire que l'on reproduirait à l'identique les recettes gagnantes du passé ?

A la barre, on retrouve l'équipe du précédent effort au grand complet, ou presque, à savoir : la charismatique frontwoman Dudás Ivett, le guitariste Ribarics Tamás, le batteur Pálosi Róbert et le claviériste Ádám Attila ; le bassiste Ádám Gyulai (Perfect Unity), en revanche, a cédé le poste à Németh Attila. De cette fructueuse cohésion groupale émane une galette témoignant d'un mixage plus équilibré que naguère entre lignes de chant et instrumentation, et ce, sans y avoir perdu en profondeur de champ acoustique. Dorénavant, le collectif nous immerge au sein d'une proposition singulière et aux compositions plus mures, empreintes d'une belle épaisseur artistique. Fidèle à ses principes, les paroles sont à nouveau rédigées en hongrois et l'architecture du message musical, tout aussi classique, s'apparente à celle de ses deux précédentes rondelles.

Une fois encore, la troupe interpelle par son habileté à enchaîner des pistes aussi enfiévrées qu'impactantes. Ainsi, suite à la brève et cinématique entame instrumentale « Intro », on tombe nez à nez avec « Törd Szét », impulsif espace power symphonique dans la veine d'Ancient Bards. Distillant des riffs plombants et suivant un cheminement mélodique des plus infiltrants, l'offensif effort se pare d'un grisant solo de guitare que n'aurait nullement renié Lanvall (Edenbridge) et d'un insoupçonné final en crescendo. Dans cette mouvance s'impose à nos tympans « Emlékezz az Eletre », truculente et sanguine offrande dotée d'un léger tapping et d'un pénétrant refrain mis en exergue par les ensorcelantes patines de la sirène. Et comment ne pas ressentir quelques frissons impulsés par les vents ascendants du vitaminé « A Fény Nyomában » ? Alternant judicieusement accélérations et ralentissements rythmiques, ce champ de turbulences réserve de seyants couplets, que pourraient leur envier Diabulus In Musica et consorts.

Comme son prédécesseur nous y avait déjà sensibilisés, cet opus enfile lui aussi toute une série de plages rock'n'metak symphonique des plus vibrantes. Ainsi, on ne saurait éluder ni le tubesque et ''delainien'' « Káprázat » ni l'avenant « Könnycsepp Leszek », à la fois pour leur mélodicité toute en nuances, leurs entêtants refrains, les envoûtantes modulations d'une déesse bien habitée et leur fin legato à la lead guitare. Dans cette dynamique, on retiendra encore « Elmúlás Csarnoka », « Elszánt Legbelül » et surtout « Keresni Téged », pimpantes pistes pop metal symphonique dans le sillage de Xandria, et ce, au regard de leurs grisantes et insoupçonnées variations rythmiques et de la qualité des arrangements instrumentaux dispensés. Sans omettre le ''nightwishien'' et aérien « A Tenger Es En » eu égard à ses enchaînements couplets/refrains savamment négociés et à un cheminement harmonique des plus impactants.

Lorsqu'elle s'engage dans d'intimistes moments, la troupe le fait à nouveau avec beaucoup de délicatesse et une touche hongroise toute personnelle, conférant à l'unique instant privilégié à la fois toute sa saveur et son originalité. Aussi restera-t-on suspendu aux lèvres de la maîtresse de cérémonie jusqu'au souffle ultime de « Az Elérhetetlen », magnétique ballade aux airs d'un slow qui emballe. Voguant sur une ligne mélodique immersive à souhait, couplets et refrains glisseront avec célérité dans les pavillons de ceux qui y auront plongé.

A l'image de son aîné, ce troisième volet se referme sur un cinématique mouvement à l'aune de « Outro », laconique mais prégnant instrumental aux arrangements ''nightwishiens''. Une manière certes classique de conclure la pièce en actes mais symbolisant une réelle volonté de la part de nos acolytes de ne pas tourner le dos à leur passé, tout en orientant communément et légitimement le regard vers l'avenir.

A la lumière de son troisième message musical, force est d'observer que le fringant combo hongrois n'a pas concédé le moindre bémol, nous prouvant même qu'il est loin d'être à bout d'arguments. Ayant rendu ses compositions un poil plus impactantes qu'autrefois, sans pour autant avoir cédé aux chimères d'une extrême accessibilité mélodique, le groupe s'est parallèlement doté d'une technicité plus éprouvée et de lignes de chant plus magnétiques qu'elles ne le furent autrefois. Moins varié que son prédécesseur, le présent manifeste compense cette carence par des arrangements de meilleur aloi. On comprend donc que la collectif entend désormais tenir la dragée haute à ses concurrents et qu'il a désormais les armes requises pour leur tenir tête. Bref, une formation à suivre de près...

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