
J'ai découvert TSAR il y a peu, avec leur excellent deuxième LP "Acte II", avec leur mélange de metal polyforme et de rock grandiloquent, qui brode autour d'un personnage concept, Le Baron, personnifié par leur chanteur Kyrian Liberge. Après un concert franchement enthousiasmant au Hellfest 2025, où le combo a fait valser l'Altar dans tous les sens du terme, j'ai le plaisir de poser quelques questions au membre du groupe.
(propos recuiellis par JeanEdern Desecrator)
UN COUP DE MAÎTRE BIEN OURDI
JeanEdernDesecrator (Spirit Of Metal FR) :Vous aviez fait pas mal de teasing sur les réseaux pour ce concert, des petites vidéos, je me disais, il préparent quelque chose, ça ne pouvait pas être qu'un teasing pour rien… Et donc faire faire une vase autour du Baron, à toute la Altar, c'était quand même une sacrée surprise ! Est-ce que tout ceci était écrit de A à Z à l'avance, ou est-ce que vous avez laissé un peu d'imprévu?
TSAR - Kyrian (chant) : Je te retourne la question, qu'est ce que tu en as pensé ?
JeD (SOM) : Je pense que c'était écrit au moins le début, et après, vous avez laissé faire…
Kyrian : Il y a un peu de ça (hoche la tête)… et alors, du coup, pour répondre, sur trente minutes, c'est un format qui est extremement court, on peut très très très peu laisser place à l'imprévu, donc forcément, on a calculé au maximum ce qu'on pouvait,… les timings, sur tout ce qui devait se passer. Alors après, la réaction du public, par contre, effectivement, moi je me suis, … on s'est projetés sur, comment réagirait le public, alors après, comment il a vraiment réagi, ça correspond vraiment à nos attentes, mais ça s'est passé forcément différemment de ce qu'on a imaginé, nous, quand on a répété. C'était incroyable ! C'était un petit challenge qu'on s'était donnés, on est pas non plus partis la fleur au fusil, en se disant "on va tester ça pour la première fois, ça va peut-être le faire", non, on a testé ça sur des petites dates aussi, pour voir si ça prenait, si c'était réalisable… si on réalise ça sur des foules de 150, 200 personnes, sur une foule plus grande, on est partis du principe que ça allait fonctionner aussi. Donc je pense que le pari était réussi.
JeD (SOM) : J'avais la larme à l'œil… C'était fantastique, pour moi, c'était le moment fort du Hellfest, il y a pas de concurrence... Il est pas fini, hein, mais il va falloir faire fort.
TSAR : Merci !
JeD (SOM) : Vous avez joué sous l'Altar à 10 h 30, au saut du lit… comment s'est passé le concert pour vous, pour organiser ça, et puis pour se mettre dans le bain ?
Kyrian : Alors déjà là, pour nous la semaine, on passé quatre jours, on est là depuis, euh… mercredi soir, non, jeudi matin ; on a un logement sur Clisson, de la famille, des amis de la famille. Donc, bah, on a préparé ça comme on pouvait, parce que, au final on fait aussi les festivaliers. Vu qu'on a joué le dimanche matin, on a profité aussi du jeudi, du vendredi et du samedi pour aller voir des concerts, tout en gardant forcément à l'esprit que le dimanche matin à dix heures et demie, il fallait être au taquet pour pouvoir jouer. Mais, on a pas beaucoup dormi, la veille… on a fait une petite nuit blanche pour certains,… c'était pas simple, mais l'énergie était tellement énorme qu'on a surmonté le truc, et que c'était incroyable.
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JeD (SOM) : Ce n'est pas la première fois que vous jouez au festival ; Y-a-t-il des leçons apprises dont vous vous êtes servis pour cette fois-ci ?
Kyrian : Bien dormir, ça non, rires
Romain (guitare, chœurs) : La première fois, quand on a joué à la Hellstage, c'était encore l'ancien album, en fait, l'ancien show, donc là, avec ce nouvel album, on a fait un nouveau show, on a essayé de pousser les curseurs, sur la théatralité, les intéractions avec les gens, et aussi à mettre dans trente minutes, où les gens arrivent à vivre tout ce qu'on met dans une heure, une heure et demie. Et, la Hellstage, la première leçon, ça a été de jouer devant une marée de gens, parce qu'on a eu le coup de bol (fait les guillemets avec les mains), qu'il y ait une panne réseau à la chapelle, et qu'on s'est retrouvés devant neuf mille personnes estimées… alors ils étaient pas tous là pour nous (rires), mais c'était blindé, on avait jamais joué devant autant de monde. Mais là, ce matin,(…) ils étaient là pour nous voir, ça, ça fait énormément plaisir !
Kyrian : Oui, je pense que c'est aussi appréhender les grandes scènes, les grands moments, pour essayer de se préparer au maximum, pour pouvoir justement, moins laisser la place à… garder cet aspect naturel pour qu'il y ait une interaction vraie avec les gens. Si tu fais tout calculé de A à Z, les gens le ressentent, c'est sûr ! Donc dans ces petits interstices de moments de liberté, essayer de choper quelque chose, c'est je pense la leçon qu'on a tiré de ce genre e concert qu'on a pu faire, notamment à la Hellstage, essayer justement de capter… En fait quand on capte une personne, il y a toutes les personnes qui sont autour qui ressentent la chose, donc en fait, je le redis encore, le fait d'avoir déjà joué pas mal de fois sur des plus petits formats nous a donné cette confiance-là, de se dire qu'on est capables de jouer devant plus de monde maintenant, et qu'on espère que ça aille de mieux en mieux là-dessus.
JeD (SOM) :Et du coup, tu as pu te retrouver en plein milieu de la salle, et écouter le groupe de l'extérieur, en fait…
Kyrian: Oui, oui (hoche la tête en riant)
JeD (SOM): … parce que ça sur scène on ne peut jamais, on a les retours, mais pas la facade…
Kyrian et Romain : Ouais, on a tous… (les oreillettes, pointent leurs oreilles)
JeD (SOM) : … c'est une expérience de s'entendre de l'extérieur, d'être à la fois à l'intérieur et à l'extérieur…
Kyrian : C'est un truc de fou encore une fois, il faut le vivre pour se rendre compte, mais je pense qu'en fait, de toute façon, que ce soit moi, au milieu, ou les gens qui sont autour de moi, je pense que c'est un truc, un tout, c'est quelque chose, on se regarde, et je voyais, je regardais les gens, et je voyais que les gens se regardaient aussi, que c'était quelque chose qu'ils avaient pas l'habitude de vivre,… moi non plus ! C'est pas forcément quelque chose que j'ai dans mon quotidien, mais on a tous vécu quelque chose… et c'était ce qu'on avait envie de faire. C'était l'objectif qu'on s'était donnés, et je pense qu'on a réussi, carrément !
JeD (SOM) : Je confirme !
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JeD: Donc avec trente minutes de concert, comme on en a déjà un petit peu parlé, comment avez-vous choisi votre setlist ? Parce que trente minutes, c'est court, surtout avec un gros évènement comme ça sur la fin, ça raccourcit encore plus !
Kyrian : Ah bah oui, complètement !
Romain : Il y a eu deux trucs… Il y a eu les temps de morceaux, ça a joué. Il y a eu le coté histoire, tu vois sur le jeu entier, il y a tout un fil rouge, une histoire, donc du coup on a essayé de faire une sorte de résumé. Et puis en vrai, il y a aussi eu l'influence du Hellfest, parce que c'est vrai qu'on a des morceaux qui sont plus calmes, il y a des passages plus ambiants et caetera, donc on a voulu faire un melting pot, mais on a trouvé que ce set-là marchait bien, pour un festival de metal. Il fallait que ce soit énergique, trente minutes, c'est pas beaucoup !
Kyrian : On a voulu faire un florilège tout en présentant l'univers du groupe mais aussi en favorisant justement ce qu'on a envie de faire, c'est-à-dire, intéragir avec les gens, dans ce tout petit laps de temps, effectivement. C'était ça, tout simplement.
Jed (SOM) : C'était très puissant, il y pas eu de temps mort, et même quand ça se radoucissait, ça permettait une respiration pour la suite.
Votre nom de groupe, Tsar, évoque la puissance d'un empire concentrée dans un seul homme. Comment l'idée vous est-elle venue ?
Romain : L'envie de parler de tout ce qui se passe dans le monde, qui nous touche tous, qui nous concerne tous. On voulait dénoncer, donner notre point de vue sur un peu tous les maux du monde, et après, il y avait cette envie de faire, avec une touche plus personnelle, notamment, comme on a cet amour de la théatralité, du visuel, et caetera. On voulait pas faire comme beaucoup d'autres, qui le font très bien, déjà, juste dénoncer de manière frontale, on va dire. On avait envie de rendre les choses un peu festives,…
Kyrian: … essayer de prendre le contrepied, de voir qu'est ce que ça pourrait être du point de vue de justement, l'antagoniste, quelqu'un, le Baron, qui a envie de faire bien les choses, mais qui a quand même une notion plutôt maladive du pouvoir. C’est-à-dire qu'il a besoin de contrôler les choses, et on sait tous malheureusement très bien que, plus on a le pouvoir, plus on a des moyens, plus on a de l'argent et tout ce qui va avec, la corruption s'immisce dedans, et malheureusement ça finit mal. Alors après, je ne dis pas que le Baron est Tsar et va mal finir, pzd du tout… mais voilà, c'est la fiction, on a essayé de switcher, et de prendre le sens inverse, pour justement dénoncer, et dire les choses quand même.

JeD: Vous parlez de thèmes graves avec un décalage de plusieurs degrés, et même de l'humour... Donc c'est quoi, la démarche, c'était trop grave pour en parler sérieusement ?
Romain : Où est-ce que tu as senti de l'humour ? C'est intéressant…
JeD (SOM) : L'appproche, la façon de parler, surtout la façon de parler du Baron au public…
Jules (basse): …une caricature, un peu…
JeD (SOM) : Voilà, tout ça, la diction aussi, des fois.
Kyrian : Parce que je pense que, ça c'est une direction artistique, je sais pas si c'est quelque chose qu'on a vraiment travaillé en amont ou qui est arrivé naturellement, je saurais pas trop dire. Mais je pense qu'on a besoin de, … la caricature fait du bien parce que justement, on sait que c'est exagéré, donc on sait que c'est faux. Si j'essayais vraiment d'incarner premier degré quelqu'un de tyrannique, quelqu'un de sectaire, ça donnerait une toute autre image, et forcément ce serait beaucoup plus sombre, ce serait beaucoup plus dangereux aussi, parce que les gens ne sauraient plus faire la différence. Alors, je pense qu'on a besoin de garder cette marge de se dire, "ben non, c'est pas vrai, quoi", mais tout en faisant attention au vrai sujet, parce que c'est ça, la manipulation. Parce que le Baron, il intéragit, il peut être un peu goofy, un peu caricatural, mais en même temps, il fait faire des choses aux gens, il fait faire danser une valse, il commande ses acolytes, il arrête, … il y a une notion de pouvoir et de manipulation, qui peut être dangereux, et qui l'est, forcément.
Romain : Evidemment que, comme tout ça est une satire du monde dans lequel on vit, le but est de dénoncer, pas de fédérer réellement autour de quelque chose de sectaire, c'est carrément pas quelque chose qu'on défend, quoi.
Jules : C'est clairement le sujet de ce qu'on ne fait pas. Les sectes, les hommes providentiels, dangereux, même s'ils partent avec les bonnes intentions, ça reste ça, le sujet. C'est très caricatural, le Baron est gestuel, … très grandiloquent, très…
Kyrian : … grandiloquent, oui.
Romain : Il y a un truc en plus, de nos jours, c'est que plus c'est gros, plus ça passe , … ça s'appelle de la représentation, rires (il montre Kyrian) !
LA THEATRALITE N'EST PAS UN ARTIFICE
JeD: TSAR est plus qu'un simple groupe avec votre imagerie, des albums concepts et une théâtralité assumée. C'est presque un jeu de rôle à temps plein, surtout pour le Baron ?... Et peut-être même pour vous tous...
Kyrian : Ouais, ouais !
Jules : On essaie tous, même pour nous, les acolytes, qui sommes ceux qui l'accompagnent, de créer aussi des personnages et de les investir le plus possible, on essaie de teaser un peu avant le Hellfest, des petites vidéos de teasing. On incarne tous des personnages…
Kyrian : … En fait, vu qu'on est un groupe émergent, on est en constante évolution et on est en train de construire une imagerie, des rôles dans chacun, et par exemple, ce qu'on a pu faire comme teasing pour le Hellfest, on essaie de doucement intégrer ça à la communication qu'on fait pour promener les gens dans un univers, sans forcément qu'on s'en rende compte. Ben voilà, ça fait partie des choses qu'on essaie de travailler en ce moment, voilà !

JeD: Acte I et Acte II sont des concepts albums qui se suivent... Quelles en sont l'histoire et les thèmes ? Alors on en a parlé un petit peu, mais pour remettre dans le contexte des deux albums ?
(Kyrian se retourne vers Romain)
Romain : Alors, je dois répondre ? Rires !
JeD (SOM): Apparemment, oui !
Romain : Alors pour résumer, il y a plusieurs morceaux, si tu les prends un par un, où on va aborder des thèmes classiques, comme les types qui parlent du jugement de l'humanité, comme quoi on apprend pas de nos erreurs, et c'est cyclique, c'est des choses qui se répètent. Il y a "Scylla and Charybdis" qui parle de l'écologie, de la destruction des océans…
Kyrian : "Knight of the Night" c'est le culte de la personnalité, la prise de pouvoir ultime du personnage central, et en même temps la prise conscience de… "Qu'est ce que je suis en train de faire ? C'est de la folie !", "Conquer" qui est un morceau de, le mot est là, la conquête, qui va vraiment de l'avant.
Romain : Ouais, sur l'ensemble des deux albums, le deuxième est plus marqué par notre identité, qu'on a développé au fur et à mesure. Le fil rouge global, sur les deux albums, c'est l'ascension du Baron. Il cherche par tous les moyens à gravir les échelons et à fédérer de plus en plus de monde autour de lui. Après, on peut avoir des morceaux aussi comme "Some People" dans "Acte I", mais aussi "Future Past" dans "Acte II" qui sont plus internes, là où on parle des doutes de ce personnage-là qui reste un humain, qui est juste complètement dépassé par ce qui se passe. Donc voilà, le fil rouge, c'est clairement l'ascension du Baron, vraiment.
JeD (SOM) : C'est vraiment l'histoire du Baron…
Romain : Et c'est juste qu'il y a ses acolytes, parce qu'il n'y a pas qu'une seule figure emblématique et centrale qui n'est pas entourée de ses sbires, et de gens qui essaient de graviter autour pour prendre un petit bout du gateau. Donc, nous aussi, ça c'est nous, rires !
UNE TRAGICOMEDIE EN DEUX ACTES
JeD (SOM): Au niveau de la composition après "Acte I", pour "Acte II", quelle musique vous avez voulu faire évoluer ? Au niveau instrumental…
Romain : Je pense que, … je sais pas, vous me dites, les gars, c'est un peu un truc qu'on a répété plusieurs fois, parce que en fait, on a la chance d'avoir vachement d'influences, c'est assez éclectique, nos influences musicales, même si le rock metal reste au centre, et du coup, ce qui fait que ça fait un mélange de styles. Après dans l'évolution, dans "Acte II" on avait envie de mettre plus de personnel, il y a plus d'émotion dans cet album-là, que dans le premier qui a été composé en plusieurs phases, aussi, dont une phase où Kyrian était pas encore là. Donc celui-là est plus personnel, je pense.
Kyrian : Dans l'Acte II, il y a une vraie volonté de raconter un histoire et une évolution, sur les sept morceaux, c'est plus construit.
Jules : C'est peut-être un peu plus metal, sur le deuxième album, il y a des sonorités un peu plus metal sur le deuxième album…
Kyrian : C'est plus affirmé…
JeD (SOM) : Oui, on sent plus votre personnalité…
Kyrian : Oui, je pense !
Jules : C'est à cause de l'arrivée de Rodin, qui a beaucoup participé à la création, à la composition du deuxième album, et qui a apporté sa bonne patoune de metal !
Romain : Pourtant, c'est lui qui a écrit les passages les plus calmes, rires !
JeD (SOM) : Voilà, c'est juste l'influence maléfique, rires !
Kyrian : Ouais !
Jules : Exactement !
Rodin : J'en mets un peu partout, toutes les idées qui passent … rires !
JeD: À quoi peut-on s'attendre pour l'album suivant, si vous en avez une idée, un Acte III ou complètement autre chose ?
Romain : Il y aura un Acte III, sûr, évidemment, une continuité, comme on le dit souvent, comme on parle de tout ce qui se passe mal dans le monde, tout ce qui nous pourrit, ou qui nous touche, malheureusement, c'est une ressource d'inspiration qui est assez inépuisable, il y aura toujours des choses à dire. Après, là, on a envie de donner un peu plus de contenu aux gens, un peu plus régulièrement ; un album, ça prend du temps à produire, on va plus partir sur des singles, dans l'année à venir. Et on a un peu envie de défendre les titres un par un, qu'ils soient vraiment entendus. Un album, en arrivant avec huit, dix titres, quinze titres, c'est un peu dûr à digérer, on écoute pas tout…
Kyrian : Oui et puis à moins d'avoir un budget faramineux, on ne peut pas tout clipper ; un album, on ne peut pas tout défendre…
JeD (SOM) : Ca vous ferait presque envie, si vous aviez des moyens illimités ?
Kyrian : Ben évidemment ! Mais en fait que c'est pour ça que nous, l'idée des albums concepts nous intéresse, parce qu'il y a plein de groupes très connus, qui font ce genre de choses, et c'est incroyable, c'est génial de pouvoir faire ça ! C'est génial de pouvoir avoir l'imagerie derrière, la production, et aussi la fanbase qui suit derrière, et qui comprend, et qui adhère, et qui fédère, parce qu'en fait, un album concept, c'est aussi , comment dire, les gens se sentent investis, ils apprennent à décoder les choses, à lire entre les lignes, et ça c'est incroyable quand la masse de gens… quand t'es attendu. Quand t'es un groupe émergent, c'est super ! C'est vrai que quand on est un groupe émergent, il y a des retours de gens qui comprennent ce qu'on veut dire, mais encore trop peu pour s'épuiser à devoir faire un troisième acte pour donner un coup d'épée dans l'eau, j'extrapole un peu, mais c'est ça quoi.
JeD (SOM) : C'est une question de timing entre deux albums, aussi…
Kyrian : Oui je pense, carrément oui.
Romain : Là tu vois, on a mis deux ans…
JeD (SOM) : … c'est pas la peine d'en faire un tous les ans, si c'est pour…
Kyrian : Ouais, on va s'essouffler trop vite, je pense ! Donc, voilà, … il vaut mieux prendre le temps, et monter en puissance… plus rapidement, mais on espère, on espère !
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Crédit : PaulineLévêque
JeD: Quels sont vos projets pour les mois à venir ? Dans l'année ?
Kyrian : Déjà, on va communiquer sur tout ce qui s'est passé sur le Hellfest, on a eu la chance d'avoir des personnes qui ont pu filmer l'évènement et le live qu'on a fait. On va pouvoir travailler là-dessus, le publier, continuer de surfer sur la vague du Hellfest.
Jules : Un single, travailler sur des morceaux, on est encore en composition, on va s'y remettre sacrément après…
Kyrian : Là ouais, on va repartir en studio, pour créer notre prochain single.
JeD (SOM) : Vous faites la préprod en studio ou vous maquettez chez vous ?
Kyrian : Ouais, on a ce qu'il faut pour carrément faire ça.
Romain : Ce qu'on espère surtout, dans le futur proche, c'est que le Hellfest va permettre une carte de visite, en espérant avoir convaincu aussi, pour se faire programmer plus facilement. Pour les groupes émergents, c'est pas facile…
JeD (SOM) : … de se faire remarquer…
Romain : …se faire remarquer, c'est clair ! Si on peut nous faire confiance, grâce à ce genre d'évènement, pour aller jouer, et s'exporter un peu plus ! Parce qu'on adore notre région,… mais on commence à bien la connaître, rires !
JeD (SOM) : Eh bien, je vous remercie pour toutes ces réponses !
TSAR : Merci à toi, en tout cas !











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