A merveille merci, j'espère que toi aussi

!
Post-Grunge, pour moi, c'est une appellation qui à l'origine, rassemble d'abord la vague des formations au son grungy qui est arrivée après le déclin progressif du
Grunge donc pour situer, leur activité s'est principalement développée à la fin des années '90 jusqu'au milieu des années 2000 où leur popularité n'a cessé de grimper. 1995, à mon avis, c'est la "fin" du
Grunge et justement le début du post-grunge.
Musicalement, c'était plus du
Metal alternatif avec de grosses guitares mais des influences très portées sur du AIC,
Soundgarden etc.. Y'avait, au contraire du
Grunge à proprement parler, une forte tendance à lisser le son, à le rendre moins brute et du coup mieux produit, sans parler d'une identité visuelle plus bichonnée, moins de recours à l'auto-production et souvent (pas toujours cependant) 2-3 ballades romantiques publiées à chaque album.
Le truc, c'est qu'aujourd'hui, le
Grunge revient en force et on se rend compte que le post-grunge, du coup, c'est un peu passé et désuet à moins d'en faire quelques rares exceptions. Ce qui prouve bien que le post-grunge n'était qu'un relais provisoire d'une dizaine d'années jusqu'au jour où le
Grunge a refait surface à la fin des années 2000 (avec la reformation de
Alice In Chains et leur quatrième album sorti en 2009). C'est pourquoi, d'un côté, en 2015, on utilise peu souvent le terme post-grunge mais en même temps, vu qu'on ne fait plus du
Grunge comme dans les années 90' à moins d'y avoir baigné dedans, il reste cette appellation. Genre tu as l'éponyme de
Crossfade (2004), une très grande partie de la discographie de
Seether, le premier
Cold,
Nickelback sur "All the Right Reasons" (2005),
Breaking Benjamin sur "Phobia" (2006),
Bush dans sa globalité, le supergroupe
Dark New Day, le groupe The Calling sur le premier skeud ou encore Thornley,
Tantric,
Course Of Nature,
Default,
Puddle Of Mudd etc...