| =XGV= dit : Enfin, quand et où écoutes tu tes disques ? A quelle fréquence ? Connais tu sur le bout des doigt tous tes disques ou seulement une partie ? Tout le temps. J'aime écouter la musique et ne faire que ça, mais en même temps, je ne vois pas pourquoi ne pas écouter de musique quand je fais autre chose. La musique m'accompagne tout le temps. |
1. Combien de disques possèdes-tu ?
Environ 3800 albums répartis sur plus de 3500 CD’S, dont moins de quarante gravures avec livret (majoritairement faute d’une édition CD manufacturée).
2. Quel est ton ou tes supports préférés (cassette, CD, vinyle) ?
J’ai parié très tôt sur le CD fin 1989. Mon premier support CD, c’est le Garage Days de Metallica (un EP 5 titres de 1987 que j’avais en K7). J’ai dû bazarder environ 150 vinyles vers 1990, pour autant que je me souvienne, essentiellement hardrock et heavymetal. Il m’en reste une cinquantaine, sagement rangés sur une étagère qui me sert de décoration. Il y a de belles pièces comme les premiers Incubus, Hexx, Celtic Frost, Slayer, Sepultura ou Celtic Frost des 80’s.
3. Depuis combien de temps achètes-tu des disques ? Peux-tu citer le ou les tous premiers disques que tu as achetés ?
J’étais en 4ème donc cela remonte à 1987. Oui, je me souviens des trois premiers : Les vinyles Back In Black, Wheels of Steel et The Number of The Beast.
4. Quels sont les objets de ta collection dont tu es le plus fier ?
Bah honnêtement, pour l’objet, aucun plus qu’un autre en tant que tel. Seule la musique m’intéresse. A ce titre, mon préféré est Hell Awaits de Slayer. Je l’écoute des dizaines de fois par an depuis son achat au BHV à la fin des 80’s, mais son aura si particulière fait qu’aucune écoute ne se ressemble. J'y ai acheté du Kreator et du Celtic Frost aussi dans ce BHV, entre clous, marteaux et VHS de Catherine Ringer !
Ceux que tu as mis des lustres à acquérir ?
C’est d’avant l’ère internet. J’ai perdu la notion du temps depuis. J’avais à l’époque remué l’Europe entière pour les CD de Filthy Christians (Mean), Merciless (Treasures Within) et Epidemic (Decameron). J’ai eu les trois éditions CD en 94 (deux trouvées à Londres et la troisième à Bordeaux). Avec les VPC puis internet, tout a été plus facile, sauf certains trucs qui s'arrachent invariablement à prix d'or.
Ceux que tu as payés le plus cher ?
Je me suis fixé comme règle 30 Euros port compris maximum, pour éviter d’engraisser des spéculateurs. C’était déjà un plafond important (rarement atteint) qui m’a permis de remporter beaucoup de vieilleries en 2007/2008. C’est le prix que j’avais dû mettre pour les Invocator, Slaughter, Morbid Saint ou Jumpin’ Jesus par exemple.
5. Où achètes-tu tes disques ?
Les petits disquaires dans les années 80. Je feuilletais les catalogues Musidisic, New Rose ou Danceteria sur leur comptoir puis je commandais du Sepultura, Acid Reign ou Nuclear Assault ou Agony. J’ai parallèlement connu mon pote qui achetait comme moi du Possessed, Dark Angel ou Sodom à tour de bras. En 1990, une FNAC s’est installée et ça a été plus facile. Elle concentrait du Demolition Hammer, Sacred Reich, Sadus, Napalm Death dans un même espace, et tant d’autres trucs qui me rendaient fou. En 1992, Adipocere et Osmose ont débarqué et cela a été encore plus facile, avec Demigod, Killing Addiction, Morpheus Descends ou Bestial Warlust dans leur catalogue. Et depuis l’ère internet c’est un jeu d’enfant. Aujourd’hui, j’aime encore faire un tour chez le dernier disquaire indépendant de ma cité, car il sait combien je suis friand des réalisations de chez Dark Descent, Profound Lore et 20 Buck Spin.
Quelle est la fréquence de tes achats ?
Ça n’a jamais arrêté en trente ans. C’est juste le volume d’achat qui a varié, pas la fréquence. Les volumes sont plus modestes aujourd’hui, par rapport à des périodes où j’aurais vendu mon slip si nécessaire.
6. Où et comment ranges-tu tes albums (ordre alphabétique, etc) ?
J'ai enfin bazardé tous ces satanés jewelcases, pour ranger CD's et livrets dans plus de 3500 pochettes plastiques commandées sur internet. Bilan de l'opération : 10 jours de taf et quatre pièces de la maison libérées de leur CD's. Toute ma collection tient désormais dans plus de cinq colonnes IKEA, qui peuvent contenir jusqu'à 800 CD chacune suivant ce mode de rangement. C'est divisé en familles (0 Heavymetal 1 Deathmetal, 2 Speed/thrash, 3 HC/grind 4 Doomdeath/atmo, 5 Blackmetal), elles-memes divisées au besoin par pays ou par zone géographique (exemple deathmetal Pologne, Europe de l'Est, Brésil, Amérique du Sud, etc.). Ce type de rangement peut paraître compliqué, mais il permet de trouver un disque immédiatement, ou de se focaliser rapidement sur un style pour la soirée, comme une session deathmetal finlandais, etc.
7. Quels sont les styles et sous genres musicaux qui monopolisent tes achats ?
J’ai été très loin dans tout ce qui touche le speed / thrash / death / black d'avant 1994, donc prétentieusement j’en ai fait le tour aujourd’hui. Maintenant, j’achète du heavy/speed des 80's, les nouveautés, ou bien je me sers au buffet selon l’humeur du moment. Mon noyau dur reste et restera le speed/thrash et le deathmetal. Le reste des electrons gravitent autour.
8. Parallèlement à ta collection de disques physiques, télécharges-tu aussi régulièrement des disques ? Possèdes-tu des CD gravés ?
J’ai très peu téléchargé et je télécharge très peu, hormis quelques disques à l'étude. Je traine environ 50 gravures (majoritairement des albums de 85 à 95) et le nombre varie lentement au fil des rééditions des derniers vieux trucs qui attendent encore au portillon.
9. Comment est-ce que tu répertories tes albums (fichiers Excel, Word, encyclopédie de SOM, Discogs, RYM, etc….) ?
Au départ, c’était sur une feuille papier, puis sur Excel dès 1996. Tout est aussi sur SoM depuis 2007 et sur Discogs depuis 2013, du moins ce que je référence (principalement les full-albums et MCD). Je fais un croisement sur cette feuille Excel avec les totaux SoM et Discogs, histoire de.
10. Cite-nous des disques dans ta want-list actuelle que tu as du mal à obtenir.
Si la K7 Live Assembly of the Disinhumed (Dr Shrinker) pouvait être éditée en CD, ce ne serait pas du luxe. L'espoir fait vivre.
11. Pour les vieux albums, es-tu un enragé du first-press ou te contentes-tu des rééditions ?
Comme je suis tombé dans la marmite du deathmetal au démarrage, j’ai majoritairement des premiers pressages, et dans ce cas je ne rachète pas les rééditions. Je les aime car ils renferment les souvenirs de l’époque qui les accompagnent. Sinon, peu importe, une réédition avec les bonus fait très bien l’affaire. Je suis avant tout attaché à la musique. Ceci dit, depuis que j'ai mis les CD & livrets dans des pochettes plastiques et les dos dans trois boites à chaussure, dès que j’ai un peu de temps, je cherche puis j’imprime progressivement les dos sur photocopie laser, en essayant toujours de saisir celui de l’édition originale, vinyle si possible.
12. Enfin, quand et où écoutes-tu tes disques ? A quelle fréquence ?
Je prends rarement la voiture. Au travail après le départ des collègues, c’est Youtube en bossant avec Monstrosity, Convulse, Baphomet, ou du heavymetal. A la maison, c’est tout le temps que je peux y consacrer, donc une journée non-stop si je télé-travaille, et bien sûr les midis, les soirs. Même la nuit dans la chambre si ma tendre épouse est absente. C’est tellement addictif que je ne sais même plus regarder un film avec le son. Je colle les sous-titres et j’écoute Morta Skuld, Massacra ou Nocturnus pendant ce temps.
13. Connais-tu sur le bout des doigts tous tes disques ou seulement une partie ?
Honnêtement, je ne pense pas que l’on puisse connaitre à fond plus de mille disques. C’est très dur à définir, mais les 500 premiers que j’ai achetés et conservés sont gravés dans ma mémoire, comme Persecution Mania, Leprosy, Altars of Madness, Severed Survival, Realms of Chaos ou Consuming Impulse. Après, il y en a 500 que je connais très bien, puis le reste dont le souvenir est plus ou moins nébuleux, notamment pour les groupes à grosse discographie. Je suis fatigué (et j'arrête progressivement) d'acheter encore de vieux groupes genre Vader, Sinister ou Krisiun, alors que je ne fais plus la distinction passé sept ou huit albums. La condition sine qua non pour l’achat d’un disque aujourd’hui, c’est l’épreuve du blind-test. Je veux reconnaitre l’interprète dès les premiers accords, sauf pour la quintessence du deathmetal à la Krypts / Lie in Ruins / Desolate Shrines / Sepulchral Curse / Proscription, où je suis encore excessivement bon public.
++ FABIEN 2025.