Y'a pas de chronique, donc y'a plus de magazine (dédicace Enfer)

SODOM – Obsessed by Cruelty (Steamhammer '86) - Pretender of the Throne (advance-tape ‘85) - : Il est de ces groupes qui ont révolutionné l’empire du thrash-metal, désormais constament attendus au tournant à chacune de leurs productions, pour citer Slayer, Destruction et Sodom. Auteur d’un premier mini-LP ayant fait beaucoup de bruit l’année dernière à juste titre, et ayant entre-temps changé de guitariste (destroyer), Sodom revient avec un album tout entier, Pretender to the Throne, au titre qui pourrait bien être modifié car il s’agit là de l’advance-tape. Ce disque marque malheureusement le pas par rapport à In the Sign of Evil. Les compositions plus ou moins speed nous laissent souvent sur notre faim, pour citer Obsessed by Cruelty, Equinox ou Proselytism Real. Si on sent que la bande de Tom Angelripper a voulu montrer sur ce LP qu’elle pouvait accroitre sa technicité, contrairement à ce qui était si souvent dit, ce gain semble néfaste sur le niveau général des chansons, dont certaines frisent l’ennui le plus complet. Deathlike Silence sort toutefois du lot, où l’on retrouve quelque peu la folie meurtrière de l’ancien Sodom, inversement au reste, bien peu original et insipide pour un tel gang. Bref, un album trop moyen pour un combo de la haute hiérarchie thrash comme Sodom.
La Glu - Decibel of Death fanzine n°02, octobre 1986.

STORMWITCH – Stronger than Heaven (Gama '86) : le combo allemand Stormwitch effectue une progression du tonnerre sur Stronger than Heaven, d’une qualité musicale qui ravira les fans de métal bien forgé. Le disque enchante par son sens de la mélodie, son originalité et sa couleur médiévale. Technique et efficace, il s’empare de votre esprit et ne lâche plus, à commencer par ses refrains qui s’ancrent dès la première écoute.
Hervé, Metal Action fanzine n°03, septembre '86.
STORMWITCH - Stonger than Heaven (Gama ’86) : Stormwitch serait-il une révélation ? A l’écoute de Stronger than Heaven, le doute n’est plus permis. Le quintette offre un Heavy Metal de très bon niveau, avec des compositions toujours très personnelles grâce au jeu des deux guitaristes et au son global. A l’image de Rats in the Attic ou Jonathan’s Diary, tous les morceaux sont réussis avec quelques effets de production bienvenus.
Capricorn fanzine n°02, automne ’86.

DETENTE – Recognize no Authority : Encore un groupe californien ! Décidément, il en sort tous les jours, du nul au pas trop mal, et du bon au fantastique. Dans la catégorie des assez bons élèves, Detente pratique un style inclassable, balayant le punk, le trash, le black et le heavy metal. Formé par la belle Dawn Crosby, Detente possède deux guitaristes d’une impressionnante maîtrise, notamment les solos de Ross Robinson. Bref, de la bonne musique qui n’arrache pas trop les tympans.
Yack, Metal Action n°03 fanzine, septembre 1986.
DETENTE : Recognize No Authority (Roadrunner ’86, distr. New Rose) : Detente est un combo californien emmené par chanteuse Dawn Crosby, qui n’a rien d’une baby-sitter. Si c’était le cas, les bambins aurait tôt fait de ressembler à ceux de la pochette ignoble du dernier album d’Exodus. Recognize No Authority n’est donc pas à mettre entre toutes les oreilles, car en plus d’être hyperthrash, Detente est un groupe engagé, ce qui change des thèmes sataniques habituels. Côté musique, aucun reproche n’est à adresser au gang : du speed-thrash de bonne facture, voire sophistiqué, aux nombreuses prouesses techniques et pas seulement au niveau des guitares. La remarquable production ne lèse personne, encore moins Dawn Crosby et sa voix délicieusement éraillée. Jean-Pierre Sabouret, Hard Rock Magazine, octobre 1986.
DETENTE : Recognize No Authority (Dream Records, Roadrunner '86) : Voici un tout nouveau groupe venu de L.A., du cœur de l’East Hollywood plus exactement, le quartier des mexicains, runaways et marginaux, où rôde de jour comme de nuit la police fédérale. C’est comme dans un western de Sergio Leone : à chaque coin de rue, quelqu’un peut vous tomber voire vous tirer dessus, un coup de Detente ! Et comment retranscrire une atmosphère où foisonnent insalubrité et dissonance, si ce n’est que par un trash metal et des lyrics punks. Ainsi, voilà quelque chose qui dérange. Aucune illusion à se faire : avec des titres aussi saignants que Life Is Pain et The Blood I Bleed, des troubles psychomoteurs risquent de perturber votre centre nerveux et de déclencher une psychose furax ! Aux multiples influences allant de Slayer, Metallica aux groupes punks, Detente semble se détacher de la masse : point de vociférations mais une Dawn Crosby qui chante d’une voix éraillée, non loin de nous rappeler la petite Wendy à l’époque des Plasmatics, accompagnée de riffs imparables et vitriolés, le tout sur une charpente rythmique carrée. Bien qu’enregistrée très rapidement, cette cire vinylique dégage une force fascinante.
Martine Varago - Enfer Magazine n°41, octobre 1986.
DETENTE : Recognize No Authority (Dream Records / Roadrunner '86) : Décidément, Dreams Records frappe fort après le très bon LP d’Hallows Eve. Du bon thrash, technique à souhait. Le micro est tenu par la chanteuse Dawn Crowsby, une londonienne venue s’installer à L.A., et c’est bien dommage car je ne trouve pas sa voix terrible, style Doro ou la chanteuse de Chastain en un peu speed. Je suis sûr que Detente pourrait faire beaucoup plus mal avec un super chanteur. Cependant, grâce aux autres membres, Recognize No Authority est fortement recommandable, alors réservez-lui une place à côté de vos groupes favoris.
Apocalypse fanzine n°05, novembre 86 / janvier 87.
DETENTE : Recognize No Authority (Roadrunner ’86) : Voilà un disque à ravir les fans de speed. Detente est un groupe qui délivre des morceaux très rapides tout en gardant une certaine ligne mélodique. Le chant est agressif et le tout s’enchaine sans perdre une once d’intensité. La chanteuse Dawn Crosby, non sans rappeler la voix de Kate (Acid), s’accorde idéalement avec le style musical. Losers, Russian Roulette et Shattered Illusions, les titres forts de l’album, mettent particulièrement le jeu des musiciens en valeur. Je suis certaine que Detente plaira à tous les inconditionnels de Slayer et compagnie.
Capricorn fanzine n°02, automne ’86.
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BLOODLUST – Guilty as Sin ‘87 : Beaucoup de guitare, une voix pas trop grave de Steve Gaines (ex-Abattoir) et une bonne rythmique : voici résumé le speed de Bloodlust. Le groupe sait par ailleurs placer ses accélérations, ses solis et ses lignes de chant, ce qui rend le tout digeste et homogène, la belle intro acoustique du morceau éponyme étant par ailleurs bienvenue. Sans révolutionner le genre ni s’engager dans la course à la vitesse extrême, Bloodlust pratique un très bon speed, qui peut facilement soutenir la comparaison. Ronan, Troubadour n°05.
BLOODLUST – Guilty As Sin (Roadrunner '86) - Interview
> Si je fais la comparaison avec votre vidéo, il me semble que votre musique est bien meilleure sans chanteur, car j’ai l’impression que Guy Lord force un peu trop dans les aigus : Lorsque nous avons réalisé cette vidéo, le chanteur n’était dans le groupe que depuis deux mois seulement. Aussi connaissait-il que très sommairement notre répertoire, paroles et arrangements. Mais si tu voyais nos toutes dernières prestations scéniques, tu pourrais y voir une grosse différence. Aujourd’hui, nous sommes parfaitement au point.
> Je verrais personnellement des vocaux plus trash sur la musique de Bloodlust : J’ai failli chanter mais c’était trop horrible. Je chante un peu comme Lemmy.
> Puisque vous répétez dans les mêmes locaux que Megadeth, Abattoir et Detente, vous arrive-t-il de jammer ensemble ? : On vient de faire un jam avec Megadeth. Dave Ellefson et Dave Mustaine sont venus un jour à notre studio de répétition. Ils se sont branchés et, à peine notre batteur Mark (Cuestas) avait-il commencé à jouer qu’ils furent impressionnés. Lorsque Mark a jammé ce soir-là avec eux, c’était complètement heavy. Mark et Gar Samuelson ont deux styles très différents.
> Il y a un feeling très Ride the Lightning dans Bloodlust : Pas vraiment. Mes influences vont plutôt de Black Sabbath à AC/DC en passant par Judas Priest, Motörhead, et le hard-core metal. Les chansons de notre album Guilty As Sin ont été écrites il y a trois ans. Nous sommes restés longtemps sans chanteur, ce qui explique que nous n’avons pu enregistrer l’album à la date convenue. Nous aurions voulu le faire plus tôt, cela aurait bénéfique pour le groupe. Notre musique est influencée par les classiques du Hard Rock, comme Jimmy Hendrix, Steve Harris d’Iron Maiden, Scorpions, Who… Beaucoup de gens disent que nous sommes influencés par Metallica. C’est un de nos groupes favori mais pas une influence primordiale.
Interview de Martine Varago avec Earl Mendenhall – Enfer Magazine n°41, octobre 1986.

AGNOSTIC FRONT – Cause for Alarm (Combat Core / Rough Justice '86) : Pas de surprise ici : du Hardcore ultra rapide, mais jamais bruitiste, avec toutefois une orientation Speed Metal un peu plus marquée que sur le précédent album. Mais rassurez-vous, ce n’est pas du Hard Rock mais plutôt un LP débordant de hargne et d’énergie du début à la fin.
Alienation n°16, août/septembre 1986.
AGNOSTIC FRONT – Cause for Alarm (Rough Justice '86, import GB) : Dans notre grande série tagada poum poum, plus vite que moi tu meurs, de très valeureux candidats vont maintenant interpréter du bruit pour vous, qu’ils ont même pris la peine d’enregistrer et de graver sur microsillon. On les en remercie très fort, mais le Speed Metal est, contrairement aux apparences, une discipline où il faut être très bon pour faire de la bonne musique. Ce qui n’est manifestement pas le cas ici. Pas la peine d’encombrer les bacs à disques avec ça. Virez-les.
Anne-Cécile Martel - Enfer Magazine n°41, octobre 1986.
AGNOSTIC FRONT – Cause for Alarm (Rough Justice ‘86) : Pur produit de la scène hardocre New Yorkaise, et auteur d’un premier LP Victim in Pain, Agnostic Front réunit sur son second effort plusieurs horizons musicaux. Si le Hardcore reste la base de son style, le groupe y injecte un thrash des plus torrides, avec la guitare très metal de Vinnie Stigma, ainsi que la batterie rapide et puissante de Louie Beato, tanneur chez Carnivore et Whiplash. Vous serez définitivement conquis en apprenant que Petrus Steele (Carnivore) a largement composé les paroles de Cause for Alarm aux côtés du chanteur Roger Miret, sans occulter la participation de Billy Milano (SOD, MOD) sur un morceau (Bomber Zee).
Dominique, Metalorgie n°08, 1987.

SENTINEL BEAST : Depths of Death (Roadrunner '86) : Lorsque l’on sait que Brian Slagel est le manager de ce groupe, on croit avoir tout compris : Slayer ? Eh bien non ! La musique de Sentinel Beast ne se contente pas de donner seulement dans l’extrémisme mais préserve quelques prestigieux vestiges du Heavy Metal, alliant énergie, force et mélodie. Ce disque devrait faire headbanger les fans de Manowar, quelques lignes de basse s’y étant glissées, comme dans le morceau Corpse. Précision : la présence d’une une super chanteuse, Debbie Gunn, tout droit jaillie des feux d’artifices de l’enfer.
Enfer Magazine n°41, octobre 1986.

DESTRUCTION – Eternal Devastation (Streamhammer '86) : À cette heure, je suppose que tous les thrashers doivent déjà posséder ce disque, enregistré avec Tommy avant son éviction de Destruction. La face A s’ouvre sur une intro pas terrible qui s’enchaine sur Curse the Gods, au départ en douceur avant de speeder rapidement avec des hauts et des bas. Les morceaux d’Eternal Devastation ont tous à peu près la même structure qu’Infernal Overkill, mais ils plus techniques et moins speed. Destruction n’a pas oublié d’inclure une piste instrumentale, Upcoming Devastation, à l’image de Thrash Attack du précédent album. Hormis la pochette, le disque n’est en rien décevant, bénéficiant par ailleurs d’une excellente production. 9/10. Philippe MMS - Decibel of Storm fanzine n°02, octobre 1986.
DESTRUCTION – Eternal Devastation (Steamhammer ‘86) : Après Sentence of Death et Infernal Overkill, voici Eternal Devastation, au nom aussi nul que ses prédécesseurs, montrant néanmoins que Destruction n’a pas sombré dans une veine plus commerciale. Le disque est musicalement excellent et hisse le trio en tant que groupe de référence du Thrash Metal, au même titre que Slayer, Exodus et Kreator. Les interprètes ont tous évolué, à commencer par le guitariste Mike Sifringer, au jeu très personnel. Ses riffs, d’influence parfois slayerienne, sont géniaux et on sent que, contrairement à beaucoup d’homologues thrash, Destruction ne cherche pas à battre le record de vitesse à tout prix. Les rythmes saccadés changent constamment au cours des morceaux, ne rendant Eternal Devastation jamais ennuyeux. Le disque est par ailleurs doté d’une production de Manfred Neuner, au son étonnant, râpeux à souhait, seyant idéalement au thrash de Destruction. Voici un disque qui plaira non seulement aux fans de speed, mais qui devrait aussi faire taire les détracteurs du style. Steph, Troubadour n°01 fanzine.
DESTRUCTION – Eternal Devastation (Steamhammer ’86) : après le mini-LP Sentence of Death suivi de l’album Infernal Overkill, voici le second album de ces dévastateurs infernaux. C’est un disque bien plus travaillé que les précédentes réalisations et plus lourd aussi. Après une bonne intro mélodique, le titre Curse the God s’ouvre sur une guitare hachée et tempo lourd, avant que tout s’accélère et que les accords de guitare deviennent très complexes. Le style de Destruction a quelque peu changé, en bien. Les morceaux suivants se situent dans le même genre, rapides et farcis de nombreux breaks, des solos très speeds et un chant qui arrache, poussant encore plus dans les aigus. A l’image de titres comme Eternal Ban, Life without Sense ou l’instrumental Upcoming Devastation, ce second disque du trio allemand est un très bon jet, nanti de refrains accrocheurs. Fracore, Stormtroopers of Thrashing Madness n°02, 1987.

CRYPTIC SLAUGHTER - Convicted (Death Records / RR '86) : Géant, suprême et terrible : tels sont les mots qui viennent, à l’écoute de Convicted. Ce disque du groupe californien est un monument de hardcore-thrash, à l’image de la demo Life in Grave qui m’avait déjà renversé. C’est d’ailleurs dommage que le groupe n’ait pas inclus le morceau Necessity Supreme, l’un des meilleurs qu’il ait composés. Convicted contient 14 titres, tous sont fabuleux, durant en moyenne deux minutes, un concentré de pur hardcore-thrash ! Cet album est le plus speed jamais réalisé en matière de Thrash Metal, les seuls albums futurs capable de le détrôner seront ceux de Death, Genocide, et peut-être le nouveau Dark Angel. Précisons également que Cryptic Slaughter joue encore plus vite en live ! Precipitez-vous chez votre disquaire pour acheter cet album ! 10/10.
Philippe MMS, Decibel of Death fanzine n°02, octobre 1986.
CRYPTIC SLAUGHTER - Convicted (Death Records / Roadrunner '86) : Ces gars sont manifestement amnésiques et ont oublié la justesse, la mise en place et le respect d’un tempo du début jusqu’à la fin d’un morceau. On tient néanmoins avec ce combo plus kepon que les kepons, plus speed que les speeds, l’antidote à deux graves syndromes : celui du rock critik qui n’a pas rigolé depuis longtemps (il en a mal aux côtes) et celui de l’ouvrier qui veut écouter de la musique tout en maniant le marteau-piqueur, puisque l’ensemble se marie harmonieusement. Bref, un cas aussi édifiant que désespéré : moches et nuls à ce point-là, la science ne peut plus rien pour eux !
Arnaud Exiga - Enfer Magazine n°42, novembre 1986.

DEATHROW – Riders of Doom (Noise ‘86) : Si l’Allemagne est reputée pour ses groupes trash de qualité comme Kreator, Sodom et Destruction, voire Iron Angel dans une moindre mesure, ajoutons Deathrow à cette liste qui s’allonge tous les jours. Cette formation n’est toutefois pas inconnue des trashers plongés dans l’underground puisque trois demos sont déjà sorties sous son ancien nom Sahmain (à ne pas confondre avec le Sahmain danois qui a lui aussi changé de nom pour Desexult). Avec ce Riders of Doom tout simplement brillant, Deathrow a de quoi devenir un des groupes leader du trash metal. Le disque est dément du début à la fin, sans aucun titre plus faible les uns que les autres. Spiders Attack est mon morceau préféré, muni de son riff principal qui assome et de son excellent solo (bien que certains solos aient été perdus lors du mixage). Le bassiste/chanteur Milo possède par ailleurs un timbre qui change de Necrophagia, Mortuary ou Hellhouse, bien que j’adore aussi ce style de voix. Bref, Riders of Doom est une valeur sûre. 9/10.
La Glu II, Decibel of Death fanzine n°02, octobre 1986.
DEATHROW – Riders of Doom (Noise ’86) : Deathrow est le petit dernier l’écurie Noise, qui a l’habitude de signer de bons groupes de speed, le groupe ne dérogeant pas à la règle. Deathrow évolue plus précisément dans un style assez en vogue actuellement, le thrash mélodique dont Helloween est le meilleur représentant, bien qu’il soit tout de même très différent. Il se rapproche davantage d’Angel Dust (même son et même voix), mais possède un penchant plus mélodique. Ses influences sont toutefois mal assimilées, plusieurs plans renvoyant directement du côté de Metallica, Slayer et Exodus. Le groupe reste pardonnable car il a su apporter une bonne dose d’idées personnelles et il devrait savoir corriger la flagrance de ses influences avec le temps. Hell’s Ascent, Spider Attack et l’ensemble de la seconde face, montrent bien la capacité de Deathrow à réaliser de belles choses. Si le speed est un peu tombé ces dernières années, il remontera sans doute bientôt si les labels sortent des albums de cette qualité.
Steph, Troubadour n°01 fanzine.
DEATHROW – Riders of Doom (Noise ‘86) : Ce premier album de Deathrow est très prometteur et tous ses morceaux sont réussis. Comme la plupart de ses confrères allemands, Deathrow est un groupe de speed et, à travers la voix de son chanteur / bassiste, il montre son aptitude à jouer des titres forts et puissants, qui s’inscrivent totalement dans le style tout en restant originaux. Résultat concluant pour ce jeune groupe qui ne tardera sans doute pas à se faire un nom.
CAPRICORN N°02 fanzine, automne ’86.
DEATHROW – Riders of Doom (Noise ’86) : Retour dans l’endroit brumeux et sanglant de Düsseldorf, pour retrouver l’un de ses acteurs les plus talentueux aux côtés d’Assassin. Cet ex-Samhain, véritable force vive du thrash, lâche un premier album majeur alliant ultra-vitesse, génie musical, technicité haut de gamme, ainsi que le petit plus qui marque la différence, comme chez Slayer ou Razor.
Dominique, Metalorgie n°08 fanzine, 1987.