Sick Of it All - La Loco 2006

the Вторник 14 Ноябрь 2006, Paris



Nine Eleven

Après avoir été totalement laminé par le concert de Napalm Death le dimanche précédent, me voici de retour à la loco avec juste une journée d’intervalle histoire d’être carrément mis ko.
On commence la soirée avec le groupe « Nine Eleven » et leur hardcore old school limite punk. Les cinq français bougent bien sur scène, le batteur est plutôt bon.
Musicalement ça reste sympathique et propre, mais ça n’arrive pas à faire bouger le public qui se contente juste de battre un petit peu la mesure avec leur tête.

Right 4 Life

Le deuxième groupe de première partie est encore une formation hardcore made in France, mais cette fois-ci un peu plus péchu. Le chanteur arrive bien chauffé dans un style sportif en jouant très souvent avec ses poings. Le public commence réellement à bouger à partir du troisième morceau, mais ça ne dure pas, ils ne sont pas là pour eux. Mais au final le concert s’avère assez intéressant avec une prestance et un son plus que correcte, ce qui permettra à bon nombre de bien s’échauffer pour la suite.

Walls Of Jericho

Une intro féminine envoûtante fait son apparition peu de temps avant que le groupe ne se déchaîne totalement sur la scène de la loco avec l’un de leurs nouveaux titres « A Trigger Full Of Promise ». Et à ce moment là, je reçois une claque monumentale, car le combo de Detroit se révèle être assez impressionnant sur scène. Candace la chanteuse déborde d’une énergie inépuisable, elle danse, saute et court dans tous les sens sans s’arrêter, en entraînant le public avec elle. On se demande à quel moment ils vont se fatiguer, et on ne le trouvera jamais. La setlist est composé principalement de titres des deux dernières galettes, hormis « playing soldier again » tiré du premier disque.
Chris, Mike et Aaron respectivement guitaristes et bassiste se baladent régulièrement et sautent à l’occasion pendant que Candace demande des « Circle pit » à tout va. Une personne du public se trouvant devant moi en fera les frais en se faisant totalement éclater ses lunettes dont les verres servirent à le balafrer légèrement à cette occasion.

Nous arrivons à la fin des trois quart d’heure de set, et l’infatigable chanteuse demande à un slammer venu s’incruster de prendre le deuxième micro sur pied, avant que d’autres ne viennent à leur tour l’accompagner pour en final faire les chœurs du dernier morceau de la soirée « Revival Never Goes Out Of Style », et là c l’invasion sur scène pour ce moment fort de la soirée.

Sick Of It All

Maintenant c’est au tour des très attendu vétérans de la soirée, à savoir, les new-yorkais de Sick of it all qui fêtent cette année leur vingt ans d’existence. Ils entament ce soir le premier concert de leur tournée européenne. Apres neuf albums publiés, les quatre américains nous reviennent avec toujours la même détermination inébranlable et authentique.
Une sirène retentie, le groupe apparaît sur scène, entouré de lights rouge vif. Ils s’échauffent, on les sent prêt à tout exploser jusqu'à l’enchaînement du premier titre « Take The Night Off ». C’est alors le chaos total dans le pit où tout le monde se met sur la gueule, de la fosse on arrive même plus à suivre le concert tellement on se fait entraîner.

La suite se fait parfaitement sans problèmes avec une setlist très variée comprenant les titres « Machete » et « Uprising Nation ». Le bassiste et Pete Koller le guitariste échangent régulièrement leur place sur scène pendant que Lou le chanteur, s’agite vers les premiers rangs, en levant son poing en l’air. Le combo fait souvent chanter le public sur « Step Down” notamment et Pete, surexcité, court et saute dans tous les coins.
Le frontman nous rappelle que le groupe ne passe pas sur MTV et que c’est grâce au public, grâce aux fans qu’ils doivent leur succès et qu'ils peuvent faire des concerts. Vu leur longévité, ce n’est pas prêt de s’arrêter, à croire que c’est la médiatisation qui tue les groupes.
Quelques extraits de leur nouvel album sont joué, dont notamment « Take The Night Off », « Evil Schemer », « Die Alone » ou encore « Forked Tongue »

Juste avant de démarrer «Scratch the Surface », Lou exige du public un pogo général nommé « Braveheart » en les séparant en deux parties. Certains gueulent « tous aux abris ! », pendant que d’autres se placent pour en recevoir plein la gueule. Le leader se met alors à chauffer les deux camps avant de donner le départ de ce qui va bientôt être une mêlée musclée.
Après une heure de concert intense et d’échanges de coups moites, le concert s’achève, et moi aussi d’ailleurs.

Yohann

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