Hellfest 2024 - Dimanche

the Воскресенье 30 Июнь 2024, Clisson

Une dernière journée très calme en concert pour ma part, me focalisant sur un certains nombres de rencontres et d'entretien avec les artistes (que vous retrouverez prochainement), des achats, une visite des recoins que je n'avais pas encore eu le temps de voir et surtout, peu de choses vraiment intéressantes à mon gout. Des Mainstage réservés au rock US, à peine alternatif (Simple Plan se demande encore ce qu'il fait là, et ce n'est pas pour The Offspring ou Foo Fighters que je viens au Hellfest) tandis que les tentes ne me tentaient pas plus que ça. Après 10 Hellfest, on est aussi moins surpris.  Récit néanmoins des moments choisis de ce dernier jour ...  [Par Eternalis]

Corey Taylor

Dans un dimanche d’une immense grisaille musicale me concernant (du rock, de la pop alternative des années 90 comme Simple Plan ou des tentes plutôt rétro), je vais par curiosité, et de loin, voir ce que peut donner Corey en solo, n’ayant pas forcément été convaincu par ses travaux en solo (du rock très ‘ricain, en somme). 

Les choses sont simples : le son est énorme (une belle cavalcade de batterie pour débuter), les musiciens sont rodés et c’est un Corey en veste et tee-shirt rose (inhabituel non ?) qui acceuille le public avec un cri dont il a le secret. 

Il faut bien dire que ce ne sont pas ses titres récents qui recueille vraiment les suffrages (bien qu’ils soient efficaces en live) mais bien quand résonne des titres de Stone Sour (Made of Scars, dès le début du show) ou évidemment, du Slipknot. Before I Forget a ainsi littéralement enflammé la foule, le morceau se voulant bien plus brutal que les titres précédents mais tout aussi efficace que quand il est joué à 9 !

Un petit trip sur le refrain de Bob l’Eponge et un moment tout en émotion et en retenue sur le superbe Snuff, morceau très important pour Corey et récemment joué également par Slipknot. Petit bijou de poésie avant que Corey ne fasse un hommage poignant (même si théâtralisé puisqu’il est identique à chaque fois) envers sa femme l’ayant “sauvé des plus profondes ténèbres de sa vie” pour lancer “Home”, power ballad où le vocaliste sort aussi la guitare acoustique (il en jouera sur une bonne moitié du concert, de façon anecdotique puisque ses deux guitaristes font totalement le job à côté). 

Throught Glass de Stone Sour, plutôt mélancolique mais reconnu par tous et le plus radical Duality de Slipknot termine une déflagration à laquelle je ne m’attendais pas. Autant musical qu’humaine, tant l’américain se sera montré chaleureux et visiblement heureux d’être là ce jour. 

 

Setlist : Post Traumatic Blues / Made of Scars / Black Eyes Blue / We Are the Rest / Song #3 / Beyond / Before I Forget / Sponge Bob Theme / Snuff / From can to Can’t / Home / Through Glass / Duality

 

SIERRA

Pertubator et Carpenter Brut au féminin. Dans une journée sans trop d’éclat me concernant, et après en avoir profité pour faire mes achats au Sanctuary et au Hell City Square (il fallait bien trouver un moment), direction La Valley pour la découverte synthwave en live. J’avais déjà écouté l’artiste française et j’avais trouvé la musique pesante, avec quelques vocaux narratifs assez sombre et une musique propre à réellement peser sur l’esprit. Mais comme souvent avec la synthwave, il faut savoir la reproduire sur scène et n’est pas Carpenter Brut qui veut. 

J’avais trouvé l’année dernière par exemple Dance with the Dead surprenant dans sa dynamique et sa propension à rendre sa musique encore plus impactante en live, ce qui fut à l’antithèse de ce que proposa SIERRA. 

Le live n’est pas un set de DJ et c’est exactement ce que nous a servi l’artiste ici. Des samples, des boucles, des loops, quelques percussions sur multipad qui se lancent ensuite en boucle même quand elle ne frappe plus, quelques notes par ci par là mais globalement, c’est surtout l’impression d’écouter l’album avec une femme en plein milieu qui bidouille deux trois touches sans aucune interaction, à peine un regard et quelques mots tellement vocodés qu’on se demande s’ils sortent réellement de sa bouche. 

 

Bref, trois morceaux et s’en va. Très peu d’intérêt. 

 

Dimmu Borgir

Dernier concert de ce périple sous la Temple avec les norvégiens de Dimmu Borgir, qui fêtent cette année leur 30 ans d’existence. 

Si le deal est normalement d’avoir un titre par album, la setlist se retrouve forcément amputé avec une seule heure de set. C’est avec un morceau de For All Tid que le groupe débute son show, dans une ambiance très black sympho 90. Le son est tranchant, la présence des membres magnétique, les costumes dans la lignée de ceux de la tournée pour Eonian et, si nous pouvions espérer la présence d’un certain Vortex à la basse et au chant, c’est finalement le line-up actuel qui se présente avec en tête de proue un Shagrath toujours aussi charismatique et en voix. 

Les lights sont superbes, quelques explosions, des flammes ritualistes qui surgissent sur Council of Wolves and Snake, des couleurs rougeoyantes pour The Chosen Legacy ou encore une grande emphase pour le culte Progenies of the Great Apocalypse

A ma grande déception, c’est le morceau dédié à Puritanical Euphoric Misanthropia qui passe à la trappe mais le groupe aura livré une belle prestation qui aurait mérité plus de temps. Un dernier très bon moment, à peine gâché par une baston dans la fosse entre un éternel slammer (ayant bien peu sa place ici) et un gars de la fosse excédé ayant quasiment précipité sa chute, entraînant quelques tee-shirts déchirés et une intervention de la sécurité. 

C’est aussi ça, une fin de festival sous la fatigue et la chaleur du Hellfest !

Setlist : raabjørn speiler draugheimens skodde / Spellbound (by the Devil) / The Insight of the Catharsis / Stormblast / The Chosen Legacy / Council of Wolves and Snakes / Dimmu Borgir / Progenies of the Great Apocalypse / Mourning Palace


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