the Понедельник 04 Июнь 2007, Le Trabendo, Paris

Panic Cell

A mon Arrivée au Trabendo vers 19h30, j’ai été surpris de ne pas voir plus d’une cinquantaine de personnes présentes dans la salle. C’est peut être cela qui a joué en faveur de l’arrivée inopinée de Dez fafara au stand de merchandising. Son apparition a agréablement surpris les fans présents au stand qui en ont profité pour faire quelque photos.

Peu de temps après, les lumière s’éteignent, c’est au tour des anglais de Panic Cell d’inaugurer cette soirée pour la première fois en France aux dires de Luke Bell leur chanteur. Le set sera parsemé d’un bon enchaînement de riffs très entraînants, sur un chant plutôt classique dans l’ensemble et clair sur quelques morceaux entrecoupés de quelques gueulantes. Au milieu du set, Luke sortira même une bouteille de nulle part, afin de la faire tourner dans la fosse. « Je sais pas ce que c’est, mais c’est bon ! » s’écria un fan. Il s’agissait apparemment d’une bouteille de Jagermeister.

Après cet interlude bien arrosé, le concert reprit avec le morceau « Fallen » où les riffs se sont agréablement bien mélangés malgré un son pas top. Il est 20h05 lorsque ce concert assez mélodique s’achève.

In This Moment

Les spectateurs doivent patienter une demi-heure avant qu’une introduction à l’ambiance plutôt féminine marque la relance du spectacle. Ce sont les américains de « In This Moment » qui entrent en scène sous des lights rouges accompagnées d’un violent larsen.

L’éclectisme de leur look marque d’emblée. Je relève particulièrement celui du jeune guitariste qui me fait penser à Tokio Hotel. Avant le début du concert, je me suis d’ailleurs demandé à plusieurs reprises si ce guitariste faisait partie du groupe ou s’il s’agissait seulement de quelqu’un du staff chargé de tester les instruments. Par la suite, mon attention se concentrera en grande partie sur la chanteuse blonde qui s’agitait de tous les côtés, en nous faisant profiter de ses atouts féminins.
En la regardant bouger sur scène, il était difficile de ne pas la comparer aux autres vocalistes métalleuses.

Finalement la seule originalité pour ce concert aura été cette présence féminine. Hormis cela, le reste ne m’a pas vraiment convaincu et la qualité sonore n’a pas arrangé les choses. Le groupe Wall of Jericho m’avait donné une bien meilleure impression.

Devildriver

Il est 21h30 lorsque la tête d’affiche de la soirée entre enfin en scène avec le titre « End of the line », pour un set très énergique, musclé, bestial, mais hélas beaucoup trop court !

Cette fois le pit est chargé et ça se bouscule à tout va. Fafara nous crache toute sa rage à la figure au sens propre comme au figuré et met KO nos pauvres tympans, jusqu'à présent caressés par les précédentes formations.

La grosse surprise de cette soirée fut l’apparition de Burton, le chanteur de Fear Factory en guest sur le morceau Swinging The Dead. Pour ma part, je ne l’avais pas du tout reconnu sur le moment à cause de sa casquette bien vissée qui dissimulait, à dessein, une partie de son visage.

Une prestation chaotique de qualité, et qui en comparaison des groupes précédents, affirme une différence scénique aussi bien musicalement que dans l’ambiance.

Apres une pause où il s’est délecté de quelques gorgées d’une bouteille de vin, Dez et sa « Hell team » enchaînèrent sur les titres brûlants comme « Not all who wander », « Grin fucked », « The Mountain » ainsi que des morceaux inédits bien énergiques tels que « Not all who wander » et « Clouds over california ». Ensuite, le frontman a ordonné au public de se séparer en deux clans pour former au final un « circle pit » qui inquiéta beaucoup les vigiles présents sur chaque coté de la scène.

A la fin du morceau, les lumières se rallument, puis s’éteignent. Les spectateurs s’échangent des regards d’incompréhension. Alors, ils reviennent ou pas ? Finalement les cinq américains réapparaîtront pour une toute dernière « Meet the wretched » qui mit définitivement fin à la soirée, à seulement 22h35.

Setlist :
CD Intro
End of the line
Nothing’s wrong
Cry for me sky
Ripped apart
Swinging the dead
Not all who wander
Grin fucked
Hold back the day
Sin & sacrifice
The Mountain
Clouds over california
I could care less
Meet the wretched