Commençons par votre dernier album, The Sound Of Madness. Nous en avions largement parlé la dernière fois que nous nous étions rencontrés. Je souhaiterais maintenant connaître les retours que vous avez pu avoir, après un an de tournée à défendre sur scène ce dernier opus.
Barry : Les retours sont vraiment bons ! Nous avons de nombreux nouveaux fans, grâce à The Sound of Madness et nous avons pu aller dans de nouveaux pays, de nouvelles salles de plus en plus grandes. Ce qui est le cas pour la France ; la dernière fois, nous avions joué notre tout premier concert sur le sol français (La Maroquinerie, ndl) et maintenant, nous abordons une salle un peu plus grande (Nouveau Casino, ndl). C’est toujours une très bonne expérience. Et les fans sont de plus en plus nombreux. Je pense que l’on peut tout s’accorder à dire que Shinedown est un groupe qui grandi, indéniablement.

Votre chanteur a dit de cet album qu’il voulait, je cite « aller au-delà de ce qu'un être humain pense pouvoir enregistrer, [...] créer un disque de hard rock énorme avec le matériel le plus fou et le plus intense que le groupe n'ait jamais utilisé ». Grosse citation, n’est-ce pas ?!
Barry : C’est un gros bavard, c’est pour ça (rires) !

Etes-vous satisfaits du résultat ? Le challenge a-t-il été porté à terme ?
Barry : Absolument. Maintenant, le vrai challenge, c’est ce qui va suivre cette année, à savoir, faire un album encore plus puissant. On n’a pu toucher les amateurs de pop/rock avec des titres comme « If You Only Knew » tout en gardant les fans plus heavy avec cette ambiance survoltée de The Sound Of Madness. Aussi, nous avons réussi à mélanger ces genres qui nous tenaient à cœur, sans perdre de vue la nature du groupe. Mais, clairement, ce sera un gros travail de faire aussi bien pour le prochain album, sans prétention hein !

Les fans ont l’habitude de dire que ce dernier album est le meilleur de votre discographie, pour de multiples raisons. Qu’en pensez-vous ?
Barry : Je pense que ça l’est également. Nous n’avons aucun regret avec cet album, nous ne nous sommes pas fixés de limites, et nous n’avons pas fait de compromis. C’est en ce sens qu’il est meilleur car le résultat est totalement authentique. Et Zach est d’accord également. N’est-ce pas ?!

Zach (le regardant, tout endormi) : Si (en français).

Barry : Tu dormais, avoue (rires) !


Vous avez également enregistré sept nouvelles chansons dans le cadre d’une édition deluxe de The Sound Of Madness, en juillet dernier.
Zach : Tout à fait. Ce sont des chansons que l’on avait déjà en stock et pour lesquelles nous avons juste fait un travail de réenregistrement ; c’est d’ailleurs très étrange, car parmi elles, il y en a que no

us n’avons pas joué depuis cinq ou six ans et c’est… amusant ? de les reprendre sur scène après tout ce temps.

Le mois dernier, nous avions rencontrés vos collègues de Theory Of A Deadman, qui sont également des amis, n’est-ce pas ?
Barry : Tout à fait. Ce sont des amis très proches du groupe.

C’est pour cette raison que vous avez enregistré une chanson avec eux pour leur dernier album, Scars & Souvenirs ?
Barry : Oui, nous voulions participer !

Vos deux groupes se ressemblent en de nombreux points : vous avez tous plusieurs albums au compteur, avec une bonne place sur la scène américaine, mais en Europe et en France, dans notre cas, il vous faut tout reprendre à zéro et repasser dans des petites salles.
Barry : Et, en plus de cela, nos deux premiers albums n’étaient pas sortis en France. De ce fait, nous commençons réellement à exister en Europe avec The Sound Of Madness. Et, peut-être que… bien, je peux me tromper, car je ne connais aucun Français, mais, peut-être que cette musique vous parle moins, ou qu’il y a cette barrière de la langue qui fait que les paroles vous toucheront moins ou que les choses ne sont pas ressenties de la même manière. Bref, ce sont des choses auxquelles nous pensons aussi, et c’est pour ça qu’avec cet album, et le prochain à venir, nous travailleront plus durement en Europe.

Justement, comment s’était déroulé votre premier concert en France ?
Barry : C’était une très bonne expérience, nous avons pris beaucoup de plaisir durant ce concert.

Zach : La dernière (et première) fois que nous avons joué ici, c’était en janvier. Nous avions pris le métro pour trouver la salle (première expérience amusante) et le concert était vraiment bon. Nous espérons toujours le meilleur, ce soir encore ; nous verrons bien !


Le concert risque de bien se passer pour vous, il y a déjà du monde dehors faisant la queue (deux heures avant l’ouverture, ndl).
Zach : Je pense aussi. J’ai vraiment ce sentiment que ce sera un bon concert, ce soir. Et c’est amusant de passer d’un concert devant 10.000 personnes à un concert avec 300 fans ! Et c’est généralement dans ces cas-là où nous donnons un bon concert.

Barry : C’est typiquement ce qui nous arrive à chaque fois. L’on donne un meilleur concert lorsqu’il y a cette proximité et un public réduit.


Durant cette tournée européenne, vous avez joué en compagnie de Disturbed. Comment fut cette expérience ?
Barry : Disturbed était vraiment un « plus » pour nous. C’était notre toute première tournée européenne et ils nous ont permis de jouer devant un plus large public et de faire dé

;couvrir plus amplement notre musique en Europe. Et, maintenant que nous revenons seuls, pour la troisième fois en Europe et la seconde fois en France, il nous arrive de revenir dans ces mêmes salles et l’on constate que le bouche à oreille a fonctionné. Le public se déplace pour nous, désormais.

Vous allez également participer au Soundwave festival 2010 (Australie).
Barry : Oui, ce sera notre première fois de ce côté du globe. Je crois que l’on a quelque chose comme 20h de vol, c’est ridicule (rires). Mais c’est toujours un réel plaisir d’aller dans de nouveaux pays et rencontrer de nouveaux fans ; bien qu’ici, il s’agisse d’un festival : je crois que nous n’avons que 25 minutes sur scène, ce qui ne nous laissera pas beaucoup de temps pour montrer notre musique, d’autant plus que nous jouons tôt dans la journée. Mais, peu importe ! Cela nous permet d’avancer et nous allons tout de même découvrir l’Australie !

Dans la continuité de ce que fait le groupe, puisque vous tournez énormément, peut-on espérer une sortie de DVD live prochainement ?
Barry : Nous adorerions. Mais c’est compliqué, entre le label, l’argent, etc. C’est beaucoup de politique, en fait.

Vous aviez enregistré en live pour MTV. Est-il possible d’en retrouver des morceaux, par exemple ?
Barry : En réalité, c’est impossible, puisque ce concert est propriété exclusive de la chaîne. Et, à côté de ça, nous aimerions proposer un réel produit neuf pour ce DVD. Un peu comme ce qu’a pu faire Slipknot, en mixant plusieurs concerts, avec chacun leur ambiance propre et leur groove. C’est, en tout cas, ce que j’aimerais faire ; proposer une palette de concerts pour un unique DVD live.

Enfin, vous aviez déjà parlé d’un prochain album, pour 2011. Il ne vous reste donc plus qu’une grosse année. La composition avance bien ?!
Barry : Nous avons déjà quelques morceaux, mais, comme nous sommes toujours en tournée, nous n’avons pas le temps de nous asseoir tranquillement et de composer tous ensemble. Je sais que 18 mois pour enregistrer un album, c’est très long (en référence à The Sound Of Madness, ndl) et certains fans en avaient vraiment marre d’attendre. C’est pour ça que l’on fera notre possible pour le sortir rapidement. De toute façon, il est clair que cela ne nous prendra pas autant de temps que pour The Sound Of Madness, quoi qu’il arrive.

Zach : Je ne sais pas si ce sera si facile ! Nous voulons vraiment donner un bon album, surtout après The Sound Of Madness. Nous devons d’abord finir la tournée, qui s’achève en été 2010… J’espère vraiment que l’on pourra ensuite sortir cet album en 2011 mais, il va y avoir un gros travail à faire, surtout si l’on veut donner le meilleur album de Shinedown !

>

Interview done by Elisa

0 Комментарий

0 Like

Share

Вы должны войти в систему, чтобы добавить комментарий