
Si tu es d’accord, nous pourrions commencer cette interview par
la traditionnelle question de la présentation du groupe ?
Alors, Darkwell a été fondé en 1999. Nous faisions déjà
tous partis de divers groupes avant cela, moi de Sarcasm Syndrom, mais à
cette époque, le terme de gothic metal n’existait pas encore, donc
nous pensions que nous faisons du doom metal avec des chant féminins.
Donc quand nous avons lancé Darkwell, nous avons rapidement eu un contrat
d’enregistrement avec Napalm Records et nous avons donc enregistré
Suspiria. Mais après cela, certains d’entre nous ont réalisé
que cela ne correspondait pas au style de vie qu’ils voulaient, qu’ils
n’avaient pas assez de temps à cause de leur boulot ou d’autre
chose, donc Roman et Christian ont quitté le groupe et ont été
remplacés par Mathias et Raphael. Nous avons alors enregistré
un MCD avec ce nouveau line-up, baptisé « Conflict of interest
» et paru en 2001, mais quand nous avons voulu après cela commencer
l’enregistrement de Metatron, Alexandra, notre chanteuse a réalisé
qu’elle n’avait plus assez de temps avec son travail pour continuer
Darkwell. Nous avons alors commencé à rechercher une nouvelle
chanteuse pour la remplacer, se fut assez dur, nous avons du auditionner des
dizaines de chanteuses et finalement c’est Stéphanie qui convenait
le mieux et nous avons enfin pu finir Metatron.
Je croyais que votre chanteuse s’appelait Lucie ?
Elle s’appelle Stéphaine-Lucie, des fois elle dit qu’elle
s’appelle Lucie, et d’autre fois Stéphanie, ça dépend
des jours (rire).
Alors, justement à propos d’elle, comment l’avez-vous
trouvé et saviez-vous ce que vous cherchiez ?
Non, quand Alexandra nous a quitté nous avons du auditionner de nombreuses
chanteuses et nous voulions une fille qui maîtrise à la fois le
style gothic metal, mais aussi qui avait quelque de chose de plus rock, de plus
pêchu… C’est dur pour moi d’expliquer exactement ce
que nous cherchions, mais nous nous voulions quelqu’un qui maîtrise
ces deux aspects, tout en ayant aussi l’esprit Darkwell et Stéphanie
était pour nous le bon choix.
Votre deuxième cd va bientôt sortir, qu’elles sont
les réactions que tu as déjà pu entendre le concernant
?
Nous avons eu des réactions très diverses. C’est assez marrant
de voir que certains magazines qui nous appréciaient avant sont devenus
un brin sceptiques sur Metatron et qu’à l’inverse, ceux qui
n’avaient pas aimé Suspiria ont apprécié Metatron…
Mais nous avons eu de bonnes critiques dans quelque bon nombre de magazines,
surtout en Allemagne.
Dans quels sens est Metatron différent de Suspiria ?
Il est très différent. Quand j’ai fond&eacut
e; Darkwell
je m’occupais de tout, j’ai pré composé tous les titres
de Suspiria et tout enregistré moi-même y compris les parties claviers…
Mais maintenant avec Metatron nous sommes devenu un groupe au sens propre du
terme. Maintenant chacun apporte ses propres influences aux morceaux que nous
composons et je pense que l’on peut écouter Metatron plusieurs
fois et chaque fois y découvrir quelque chose de nouveau.
As-tu un titre favori sur le cd ?
Oui...
Bien que j’imagine que la bonne réponse serait “toutes les
chansons sont excellentes” (rire), mais j’adore la chanson Metatron
qui inclus la plupart des aspects du groupes, mais qui développe aussi
quelques passages électroniques qui étaient nouveaux pour nous.
Mais j’aime aussi beaucoup le premier titre… (cherche 2 minutes
son nom… lol) Fate Prisonner, avec son son groovy et ses parties heavy,
c’est aussi un de mes préféré…
Peux-tu nous expliquer de quoi parle l’album, quels sont les
thèmes qu’il aborde ?
En fait, tout l’album parle de Metatron qui est un archange de la mythologie
chrétienne.
Je me suis beaucoup intéressé à cette dernière,
non pas parce que je suis un chrétien, mais parce que je voulais savoir
d’où venait tout ça. Alors j’ai pas mal étudié
la Bible, ainsi que l’ancienne version de celle-ci.
Donc Metatron est l’archange suprême de la mort, et j’ai découvert
que le Vatican avait coupé des parties entières des histoires
le concernant, car il ne pouvait admettre qu’un ange soit maléfique,
cela n’allait pas avec ce qu’ils enseignaient. Et cela m’a
beaucoup inspiré pour l’écriture de cet album. On y reconnaît
finalement un des aspects majeur de notre société, des problèmes
sociaux, comme par exemple le gouvernement qui décide de baisser les
taxes, et si tu y regardes de plus près elles baissent effectivement
un peu, mais ceux qui y gagnent le plus sont toujours les plus riches…
Donc le cd est comme une critique de notre société à travers
les histoires qu’il raconte.
Qu’aimes-tu le plus sur ce cd ?
Hum, c’est dur à dire. D’un côté tout doit parfaitement
allé ensemble et constitué un tout, mais ce que j’ai préféré
faire peut-être est d’ajouter des parties électroniques,
il y en a très peu, peut-être deux ou trois, mais nous avons vraiment
eut la sensation qu’elles avaient à être là et c’était
quelque chose de tout à fait nouveau pour nous.
Que préfères-tu faire, travailler en studio ou jouer
sur scène ?
J’aime les deux. Le seul problème avec les tournées c’est
que c’est une peu lassant à la fin... faire plusieurs centaines
de kilomètres, jouer une demie
heure, refaire plusieurs centaines de
kilomètres... jouer une demie heure… Mais j’adore être
sur scène. Nous sommes assez différents des autres groupes de
metal gothic, comme Tristania ou Therion qui utilisent beaucoup de parties orchestrales
et autres, ce qui rend leurs représentations plus difficiles, nous on
a un esprit un peu plus rock, sans playback ni rien...Therion par exemple ont du embarquer trois chanteuses et deux chanteurs pour leur tournée, je trouve ça cool, mais c’est très coûteux et tous les groupes ne peuvent se le permettre.
Où et qui a enregistré l’album ?
Nous avons notre propre home studio où nous avons enregistré les
titres et après nous sommes allés au Mastersound studio de Alexander
Krull d’Atrocity qui a remixé l’album. Au final les parties
guitares et la batterie ne sonnaient plus du tout comme au début, mais
le résultat était cool…
Vous avez fait le choix de ne pas inclure de “male grunt”
(dur à traduire en français, des cris black metal ??…) pour
laisser toute la place à la chanteuse, pourquoi ce choix ?
En fait, comme je le disais dans la présentation du groupe, quand nous
avons commencé tout au début, le terme de gothic metal n’existait
pas, nous pensions que nous faisions du doom/heavy avec des vocaux féminin,
et donc l’idée de rajouter des « male grunts » ne nous
a pas effleuré. Mais nous faisons des « male grunts »…
chez nous car c’est amusant avec les amplis (rire).
Vous êtes donc actuellement en tournée avec Atrocity et
Leaves’ Eyes, comment cela se passe-t-il pour l’instant ?
C’est vraiment très cool. On en est à la quatrième
date et tout de passe à merveille, les autres groupes sont très
sympas tout comme les publics devant lesquels nous jouons.
Est-ceque tu connais, voir apprécie des groupes français
?
Je ne sais pas, je connais beaucoup de groupe mais je ne me souci pas toujours
de leurs origines. Je suis un bon ami de Yves, de Nightmare qui est un gars
très sympas avec vraiment une très grande expérience. Mais
je ne connais pas vraiment de groupes gothic français. Il y a aussi Arkhon
Infaustus que je connais, mais eux font du black.
Alors, pour finir, peux-tu nous expliquer ta vision de l’esprit
du metal ?
Je pense que la scène metal elle-même est très bien, il
y a plein de nouveaux groupes et le public grandi sans arrêt, des jeunes
arrivant, les plus anciens restant. J’ai été très
surpris par l’accueil du public des divers en droit où nous sommes
allés.
Merci beaucoup pour cette interview, je te laisse le mot de la fin.
Et bien, nous sommes content d’être ici ce soir, nous n’avons
jamais joué ici, et puis écoutez Metatron, c’est notre meilleure
cd !!!











si qq 'un peut me renseigner!
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