Third Eye Machine fait partie de ces groupes qui arrivent de loin. Formé en 1996 à l'initiative de Mr Paak (chant) suite à quelques expériences infructueuses, TEM sort dès 1999 un premier opus « Trauma » plaçant très tôt les bases d'un métal brut et torturé.
« Trauma » se classe tout l'été 99 numéro un du classement métal des radios Fera Rock. Les premières chroniques sont encourageantes et la FNAC sélectionne « Trauma » en « autoprod du mois ». La formation écume les clubs et les bars et finit par se faire remarquer par David Weber (Young Gods, Lofofora, Shovel…) puis Thundering Records qui les signe et leur permet de sortir leur premier effort « Lookin' for cure » quelques mois plus tard, courant 2002.

L'album est très bien accueilli mais le groupe regrette les compromis artistiques dus au manque de temps concédés sur la production : « Lookin' for cure » ne reflète pas la puissance et la noirceur recherchées par TEM.
L'album ouvre cependant un certain nombre de portes et permet au groupe de développer une notoriété intéressante…

Un an plus tard, TEM contacte Sam Albert (Nostromo, Bumblefoot) et lui demande de produire un CD 2 titres à l'image de ses nouvelles compositions. « West Balkans Project » explose. Distribué gratuitement à des milliers d'exemplaires en France, le CD montre enfin le vrai visage de Third Eye Machine et laisse présager ce que sera le nouvel album. Les critiques sont élogieuses...

« West Balkans Project » arrive entre les mains d'EMI qui demande à TEM d'apparaître dans sa compilation « Metal Area » aux côtés de pointures américaines comme Biohazard, Fear Factory, Machinehead et Coal Chamber…
Le magazine Rage élit TEM « french découverte » et présente le groupe sur son sampler.

Après deux années de live et de composition TEM conçoit, avec « Romkert », un album mûr, sombre et puissant. Le groupe décide de prendre son temps sur la production afin de lui donner un son à la hauteur de ses ambitions.