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Биография : Exterminator (FRA)

Après une tentative de groupe de metal punk du nom de VANDAL, Franck (guitare/chant) et Kenny (drums) décident de monter un groupe de thrash/speed. Ils engagent donc le guitariste Francky « Lee Dean » et un bassiste qui restera très peu de temps dans le groupe.

Le groupe ainsi formé choisi pour patronyme EXTERMINATOR, en hommage à un polar urbain US de James Glickenhaus du début des 80's (en version française, "Le Droit de Tuer").

En mai 85, lors d'un private gig, le groupe enregistre sa première démo live contenant 9 titres dont une reprise de VENOM « Countess Bathory ». A cette époque les influences se trouvent plutôt du côté de Metallica et du Punk. Le son n’est pas bon, mais le fanzine ETAT D’URGENCE s’intéresse à ce combo et lui consacre un article, vite suivi par de fanzine portugais METAL POWER dans son n°1.

Le groupe se structure donc autour de Kenny (drums), Francky "Lee Dean" (guitars), et Franck "Docteur Speed" (bass/vocals) qui abandonne la guitare. Le groupe décide alors d’enregistrer en répétition METAL ONSLAUGHT, une nouvelle démo 4 titres.

Si le son en est carrément nul, cette démo marque un tournant : le chant est en anglais et la musique essaie un axe DESTRUCTION/KREATOR, en s'inscrivant dans la première vague de thrash français aux côtés de groupes comme U.H.F. ou BLACK AGRESSOR.

Le groupe se fait alors de plus en plus remarquer dans des fanzines appréciés des thrashers comme APOCALYPSE ou NECRONOMICON.

EXTERMINATOR recrute un nouveau batteur, Jean-François « Johnny Reb », puis, en octobre 1986, un nouveau chanteur, Luke. Le nouveau line-up enregistre BLOOD TRACK, une démo qui reprend les morceaux de METAL ONSLAUGHT, avec de nouvelles compositions, comme de plus anciennes. Luke quitte rapidement le groupe pour divergences musicales. La musique s'affirme dans le thrash métal avec encore quelques influences punk et hardcore.

Comme le relate le fanzine THRASHING DEATH, le groupe enregistre ensuite en concert une live tape « Cris et Hurlements », le 13 décembre 1986.

La consécration arrive en janvier 1987, avec le classement d’EXTERMINATOR dans les 100 meilleurs groupes français par ENFER MAGAZINE.

Les concerts d’EXTERMINATOR se passent dans une ambiance de folie, comme le reporte le fanzine POSSESSED BY SPEED dans son n°8 avec une chronique d’un festival en mars 1987 :

« Envahissaient alors là scène les vandales d’EXTERMINATOR qui allaient au travers d’un FRONTAL ASSAULT ON STAGE’87 métamorphoser la scène en un décor apocalyptique en libérant la frénésie furieuse des headbangers les plus blasés ! Durant tout le set dévastateur, ces destructeurs en puissance ont permis à tous les speedos présents de s’éclater, les plus irréductibles graisseux s’étant retranchés vers le bar…. Après le tube « your last gunfight », qui finit d’exciter totalement leurs fans, les musiciens belliqueux interprétèrent une reprise du grand HELLFIRE : MASSACRA entrecoupée de breaks mélodiques et dérisoires, qui vit la montée sur la scène de thrashers fous et certains éloignés de leur foyer d’origine pour un MOSH inoubliable. » (pour la petite histoire, se trouvaient effectivement présents des membres d'OUTBURST et le rédacteur du fanzine marseillais NECRONOMICON).

Avec un nouveau batteur, René, ancien du groupe SLAUGHTERS , EXTERMINATOR enregistre ensuite sa dernière démo, en studio cette fois ci, sous la forme d’une split tape avec AGRESSIVE AGRICULTOR, leurs copains de lycée. Celle ci reçoit plusieurs chroniques dont celle ci , dans POSSESSED BY SPEED n°7:

"Voilà de retour les deux gangs les plus terribles du Pays-Basque. Attention, cette cassette n’est pas à mettre entre les mains de n’importe qui. Que je vous explique : EXTERMINATOR, oeuvrant dans la voie si fine qui est la leur : le thrash, semble se rapprocher avec le temps d’un DESTRUCTION à ses premiers balbutiements (époque « sentence of death »). Rien que pour vous en persuader, écoutez « The final curse » et son intro acoustique. Après une ouverture on ne peut plus rurale, déboule le tracteur en folie, AGRESSIVE AGRICULTOR. Leur retour est plus que prometteur : sans avoir changé de veine musicale (hum, hum!), le groupe nous joue six titres assez brutaux dans l’ensemble, tous très bien composé et dignes d’intérêt. Dommage que le son ne restitue pas assez bien la voix si mélodique (!) du chanteur mais rien d’étonnant à ce qu’ENFER MAG ait flashé sur eux : ce groupe fera son chemin. Achetez la, volez la, en un mot procurez vous cette cassette : c’est ce qu’on fait de mieux en matière de thrash français.

Le groupe se sépare ensuite. Franck (bass/vocals) rejoindra un groupe de hardcore du nom de DEFLAGRATION.

Source : http://france.metal.museum.free.fr/revues/fanzines/thrashing_death/03/page_16.htm