the Poniedziałek 01 Styczeń 2001, Chez Narcisse, Le Val d'Ajol (88)

Dagoba

C'est avec plaisir que je retourne ce dimanche avec ma petite amie et une amie, dans cette petite salle de Chez Narcisse, perdue au fin-fond des Vosges, et non loin de la Haute Saône, pour voir Dagoba défendre sur scène son nouvel opus "Poséidon".

Petite salle, c'est le mot, 200 personnes maximum, et la salle est loin d'être pleine, une centaines de personnes maximum.
Après un sacré moment d'attente, ( le concert étant prévu à 18h, il débuta vraiment a 19h45), le groupe se présente sur scène.

Première constatation, le son est très mal réglé, je suis quelqu'un qui aime dès que l'intro est finie, se prendre une claque sonore dans la figure, surtout au niveau des basses. Dans le cas de Dagoba, l'intro était plus forte que la musique en elle même, de plus, on n'entendait absolument pas la basse, ni la voix de Shawter...

Niveau de la set-list, on attaque par "There's Blood Offshore", tiré du nouvel album, puis par un classique "The Man you're Not"

On aura droit à tout les titres de Poséidon excepté "Dead lion Reef", dommage, c'est pour moi l'un des tout meilleur de l'album, l'interlude " The Horn Cape", The Devil's Triangle", et "Columnae". Autant dire que tout ceci me frustre un peu... Oter les titres 2 et 3 ainsi que la géniale interlude, je ne trouve pas ça très judicieux... Heureusement des titres comme "Waves Of Doom "sauvent le live...

Pour les opus, plus anciens, on aura droit à des classiques " The things Within", " The white Guy" mais aussi à des plus insolites " It's all about time" ou encore l'excellent "Maniak" tiré de l'album éponyme, et interpreté pour la première fois en live, sur les 5 concerts de Dagoba que j'ai vu.

Si la set-list, est correct, elle fait comme certains l'ont peut-être déjà remarqué l'impasse totale sur l'album Face The Colossus... Personnellement je ne m'en plains pas, mais les fans de cet album doivent être déçus.

Au niveau de la présence des musiciens, Franky assure son jeu, néanmoins avec un niveau de frime qui augmente à chaque tournée et album... Mais on peut le comprendre et il reste disponible auprès des fans, déambulant dans la salle sans but autre que de communiquer avec son public (ou de se faire complimenter ??, le doute reste présent...).

Werther ne laisse pas grande impression, mais on ne peut rejeter la faute sur lui, tellement il est absent du mixage sonore.

Izakar quant à lui, prend un vrai plaisir à jouer, et donne au public tout ce qu'il a, grand sourir en prime.

Shawter assure le show, mais malgré une grande sympathie tel " Tout le monde peut rester à la fin du concert boire un coup !" (ce qui s'est avéré vrai), il ne peut s'empêcher de donner dans les cliché " On fait encore une chanson, avant d'aller se bourrer copieusement la gueule !" ou "On nous avait promis l'enfer chez Narcisse, avec la gnôle et le public, pour l'instant on a que la gnôle..." le tout accompagné de moults crachas sur scène et dans la fosse.

Cet homme n'étant visiblement pas un génie de la littérature, ni du jeu de scène, on prend Dagoba pour ce qu'il sont, un bon moment de sympathie et de convivialité avec le public, et une grosse dose de défoulement en fosse sur des titres toujours efficaces en live.