Valuatir : I
Lyrics
1. CHASSE GALERY
(Instrumental)
2. LE PRIX DES TÊTES
Né dans un temps de pluie sans fin
La mort n'en a jamais assez
Je vois les sources se tarirent
Et la lune qui se meurt
Les brumes sont épaisses, le froid m'envahit
Nous scellons les tertres
Commence alors le voyage rouge
Avec le souvenir d'un bonheur perdu
[Refrain:]
Sans peur, la mer nous portera
Le chant du carnyx dans nos curs
Je vis pour te voir lentement mourir
Tu sais que nous n'avons rien à perdre
Aveugles nous sommes, errants sans espoir
La vie naîtra d'un flot de sang
Écoute bien ce chant sacré
Tu vas connaître le prix des têtes
Nous avons tout oublié
Les rires se sont tus
L'amour a déserté nos âmes
Et les larmes ne coulent plus
Par trois nuits notre sang vous a abreuvé
Vous chantiez si fort
Les terres ont été souillées
Et la famine est venue
[Refrain]
Sans peur, la mer nous porte
Chaque nuit je rêve de tes funérailles
Depuis ces jours maudits
Tu as été désigné
Et je prendrais ta tête
Mes ancêtres veillent
Sur ces vertes plaines je songe
Sous l'étoile du matin
Et quand le soleil renaîtra
Nous vous attendrons
Le voyage s'arrête ici
Dans les cris et le sang
Les dieux réclament la jeunesse
Vos corps seront sanctuaires
[Refrain]
Sans peur, la mer nous a porté
Le chant du carnyx dans nos curs
Je te vois lentement mourir
Et ta force est mienne
Le feu inondant nos yeux
La vie naissant d'un flot de sang
Écoute bien se chant sacré
Tu vas connaître le prix des têtes
Sans peur
Une terre nouvellement fertilisée
Vos corps nettoyés par les corbeaux
Le chant du druide prend fin
Tu connais le prix des têtes
Le prix des têtes!
3. FILS DE LA PESTE
Brûle la cité qui nous a asservi
Par trois fois nous avons rêvés du feu
Au flanc de la Montagne aux Secrets
J'ai vu mon père illuminer la voie
Peut-être que la lame n'est pas assez douce
Peut-être crois tu connaître notre chant
Nous venons avec l'orgasme de Morrigain
Fruits d'un amour que nous ne connaîtrons jamais
Jamais nous ne laisserons vos idoles
Souiller nos sanctuaires et les sources
Je me suis éveillé au pied du grand chêne
J'ai vu mon frère enlaçant une morte
Peut-être sommes nous tous déjà morts
Nous donnons vie à vos cauchemars
Nous sommes nés de fleurs et d'arbres
D'un amour que nous ne connaîtrons jamais
Ces chants font remplir vos nécropoles
Il n'y a déjà plus assez d'artisans
Pour tailler vos stèles, creuser vos tombes
Plus assez de femmes pour votre descendance
Nous vous attendrons aux funérailles du monde
Des larmes infestées de miasmes
Et tous vous courberez la tête
Soumis au fils de la peste
4. MÔN
(Instrumental)
5. LES YEUX DU MARAIS
La grande Roue d'Or a disparue
L'enfant est mort ce matin
Trois corbeaux sont venus
Se poser sur la pierre levée
M'éveillant au creux du tertre
Instruit du songe des ancêtres
Le jour d'espoir est venu
Entonnons les chants de joie
Guidé vers la rivière morte
Enivré de poisons sacrés
Le roi que je fus devient messager
Dans les senteurs d'hydromel
Je m'immerge vers l'Autre Monde
Mon peuple courbe la tête
Je garderai la flamme
Oh Le froid envahi mon corps
Oh ma vue se brouille lentement
Oh Ma prière doucement s'éteint
Oh le chant des miens se fait lointain
Je suis le chemin que tant d'autres ont parcouru
Nombreux ont échoué, j'entend leur plaintes
Prisonnier de ces eaux mortes ils se lamentent
Condamnés à observer les vivants avec rancur
Réfugié au fond de ma dépouille
Je rêve une dernière fois
La terre des hivers verdoyants
Se profile sous mes yeux
Le marais voit les malheurs du monde
L'eau qui apporta autrefois la vie
Peut refléter la vision d'autres aurores
A ceux qui savent regarder
A ceux qui savent regarder
6. VECTI DERG
Oui, pour elle j'ai tué
L'ambacte du clan
Désormais je connais
Le prix du sang
Au centre du cercle
Les Anciens m'observent
Bientôt je dois partir
Sans tristesse
Tant de nuits d'étreintes
Au seuil de l'Autre Monde
Maintenant les chaînes m'enserrent
J'oublie la douleur
Mes frères me renient
Je sais, je sais
Que je ne suis plus qu'un étranger
Dépossédé d'histoire
Oh ce soleil est rouge
Uecti Derg
Jamais plus je ne connaîtrai
La chaleur du foyer
Uecti
J'ai brûlé ma maison
Je meurs ce soir
J'irai là où le Char
De Lùg disparaît
Adieu fille bruyère
Ton visage s'efface
Dans l'onde du torrent
Sur le lierre de la pierre
[Refrain]
Long est le chemin que j'ai parcouru,
La haine pour compagne
Elle m'a rendu aveugle
Telle une lame incandescente
Le sage de la source
M'a guidé le chemin
Là où le monde fut enfanté
Sera le havre du meurtrier
Arrivé là où tout commence
L'utérus du monde
La terre sous l'océan
M'accueille de ses chants
Je ne veux plus partir
Je sais, je sais
Que je suis prisonnier
D'une terre sans âge
[Refrain]
Je crois revoir le souvenir
Un rire lointain
Parmis la multitude
De tombes
7. AU-DELA DE CES MONTAGNE
Ecoutez gens aux épées de fer
Dans ma longue vie j'ai vu tant de choses
J'ai vu le saumon danser dans l'océan
Et de grands félins au visage de pierre
J'ai affronté milles vagues furieuses
Peuplées de monstres affamés
Et aussi des chants mélodieux
Aux senteurs de miel et d'orge
Au-delà des montagnes blanches
Vers le grand lac salé
Il existe un pays magnifique
Où les villes sont pavées d'or
Et où la terre ne s'appauvrit jamais
Là-bas la faim n'est que légende
Les blés sont hauts et le bétail nombreux
Les enfants ne connaissent ni la souffrance ni la mort
Et le soleil resplendit
Au-delà des montagnes blanches
Trois années vieil homme,
Que nous enterrons nos jeunes
Si ton chant est vrai
Ceux qui savent se réunirons
Dans leur foyers de pierres
Ils verront dans le ciel
L'heure du voyage
Et nous partirons joyeux
A la quête du bétail et de l'or
Ici la pluie ne nous enseigne que la guerre
Il y a longtemps que le bronze s'est terni
Alors nous traverserons les neiges
Le cur réchauffé par le miel
La peur gelée par la faim
Nous gravirons les os de la terre
Comme nos ancêtres qui dorment
Et nous graverons nos souvenirs
Sur le roc gris et sévère
Je rêve déjà des vallées
D'une rosée d'éclats d'argent
D'un gibier innombrable
A l'aube d'un nouvel âge
Pourquoi faire mourir encore
Alors que Lùg ne nous sourit plus
La source n'a que faire
De toutes ces lames qui rouillent
Peut-être le sang ne coulera point
Peut-être les gens de là-bas nous écouterons
Qu'ils sachent que ce sont nos panses vidées
Qui abattront leurs murs
Au-delà des montagnes blanches
(Instrumental)
2. LE PRIX DES TÊTES
Né dans un temps de pluie sans fin
La mort n'en a jamais assez
Je vois les sources se tarirent
Et la lune qui se meurt
Les brumes sont épaisses, le froid m'envahit
Nous scellons les tertres
Commence alors le voyage rouge
Avec le souvenir d'un bonheur perdu
[Refrain:]
Sans peur, la mer nous portera
Le chant du carnyx dans nos curs
Je vis pour te voir lentement mourir
Tu sais que nous n'avons rien à perdre
Aveugles nous sommes, errants sans espoir
La vie naîtra d'un flot de sang
Écoute bien ce chant sacré
Tu vas connaître le prix des têtes
Nous avons tout oublié
Les rires se sont tus
L'amour a déserté nos âmes
Et les larmes ne coulent plus
Par trois nuits notre sang vous a abreuvé
Vous chantiez si fort
Les terres ont été souillées
Et la famine est venue
[Refrain]
Sans peur, la mer nous porte
Chaque nuit je rêve de tes funérailles
Depuis ces jours maudits
Tu as été désigné
Et je prendrais ta tête
Mes ancêtres veillent
Sur ces vertes plaines je songe
Sous l'étoile du matin
Et quand le soleil renaîtra
Nous vous attendrons
Le voyage s'arrête ici
Dans les cris et le sang
Les dieux réclament la jeunesse
Vos corps seront sanctuaires
[Refrain]
Sans peur, la mer nous a porté
Le chant du carnyx dans nos curs
Je te vois lentement mourir
Et ta force est mienne
Le feu inondant nos yeux
La vie naissant d'un flot de sang
Écoute bien se chant sacré
Tu vas connaître le prix des têtes
Sans peur
Une terre nouvellement fertilisée
Vos corps nettoyés par les corbeaux
Le chant du druide prend fin
Tu connais le prix des têtes
Le prix des têtes!
3. FILS DE LA PESTE
Brûle la cité qui nous a asservi
Par trois fois nous avons rêvés du feu
Au flanc de la Montagne aux Secrets
J'ai vu mon père illuminer la voie
Peut-être que la lame n'est pas assez douce
Peut-être crois tu connaître notre chant
Nous venons avec l'orgasme de Morrigain
Fruits d'un amour que nous ne connaîtrons jamais
Jamais nous ne laisserons vos idoles
Souiller nos sanctuaires et les sources
Je me suis éveillé au pied du grand chêne
J'ai vu mon frère enlaçant une morte
Peut-être sommes nous tous déjà morts
Nous donnons vie à vos cauchemars
Nous sommes nés de fleurs et d'arbres
D'un amour que nous ne connaîtrons jamais
Ces chants font remplir vos nécropoles
Il n'y a déjà plus assez d'artisans
Pour tailler vos stèles, creuser vos tombes
Plus assez de femmes pour votre descendance
Nous vous attendrons aux funérailles du monde
Des larmes infestées de miasmes
Et tous vous courberez la tête
Soumis au fils de la peste
4. MÔN
(Instrumental)
5. LES YEUX DU MARAIS
La grande Roue d'Or a disparue
L'enfant est mort ce matin
Trois corbeaux sont venus
Se poser sur la pierre levée
M'éveillant au creux du tertre
Instruit du songe des ancêtres
Le jour d'espoir est venu
Entonnons les chants de joie
Guidé vers la rivière morte
Enivré de poisons sacrés
Le roi que je fus devient messager
Dans les senteurs d'hydromel
Je m'immerge vers l'Autre Monde
Mon peuple courbe la tête
Je garderai la flamme
Oh Le froid envahi mon corps
Oh ma vue se brouille lentement
Oh Ma prière doucement s'éteint
Oh le chant des miens se fait lointain
Je suis le chemin que tant d'autres ont parcouru
Nombreux ont échoué, j'entend leur plaintes
Prisonnier de ces eaux mortes ils se lamentent
Condamnés à observer les vivants avec rancur
Réfugié au fond de ma dépouille
Je rêve une dernière fois
La terre des hivers verdoyants
Se profile sous mes yeux
Le marais voit les malheurs du monde
L'eau qui apporta autrefois la vie
Peut refléter la vision d'autres aurores
A ceux qui savent regarder
A ceux qui savent regarder
6. VECTI DERG
Oui, pour elle j'ai tué
L'ambacte du clan
Désormais je connais
Le prix du sang
Au centre du cercle
Les Anciens m'observent
Bientôt je dois partir
Sans tristesse
Tant de nuits d'étreintes
Au seuil de l'Autre Monde
Maintenant les chaînes m'enserrent
J'oublie la douleur
Mes frères me renient
Je sais, je sais
Que je ne suis plus qu'un étranger
Dépossédé d'histoire
Oh ce soleil est rouge
Uecti Derg
Jamais plus je ne connaîtrai
La chaleur du foyer
Uecti
J'ai brûlé ma maison
Je meurs ce soir
J'irai là où le Char
De Lùg disparaît
Adieu fille bruyère
Ton visage s'efface
Dans l'onde du torrent
Sur le lierre de la pierre
[Refrain]
Long est le chemin que j'ai parcouru,
La haine pour compagne
Elle m'a rendu aveugle
Telle une lame incandescente
Le sage de la source
M'a guidé le chemin
Là où le monde fut enfanté
Sera le havre du meurtrier
Arrivé là où tout commence
L'utérus du monde
La terre sous l'océan
M'accueille de ses chants
Je ne veux plus partir
Je sais, je sais
Que je suis prisonnier
D'une terre sans âge
[Refrain]
Je crois revoir le souvenir
Un rire lointain
Parmis la multitude
De tombes
7. AU-DELA DE CES MONTAGNE
Ecoutez gens aux épées de fer
Dans ma longue vie j'ai vu tant de choses
J'ai vu le saumon danser dans l'océan
Et de grands félins au visage de pierre
J'ai affronté milles vagues furieuses
Peuplées de monstres affamés
Et aussi des chants mélodieux
Aux senteurs de miel et d'orge
Au-delà des montagnes blanches
Vers le grand lac salé
Il existe un pays magnifique
Où les villes sont pavées d'or
Et où la terre ne s'appauvrit jamais
Là-bas la faim n'est que légende
Les blés sont hauts et le bétail nombreux
Les enfants ne connaissent ni la souffrance ni la mort
Et le soleil resplendit
Au-delà des montagnes blanches
Trois années vieil homme,
Que nous enterrons nos jeunes
Si ton chant est vrai
Ceux qui savent se réunirons
Dans leur foyers de pierres
Ils verront dans le ciel
L'heure du voyage
Et nous partirons joyeux
A la quête du bétail et de l'or
Ici la pluie ne nous enseigne que la guerre
Il y a longtemps que le bronze s'est terni
Alors nous traverserons les neiges
Le cur réchauffé par le miel
La peur gelée par la faim
Nous gravirons les os de la terre
Comme nos ancêtres qui dorment
Et nous graverons nos souvenirs
Sur le roc gris et sévère
Je rêve déjà des vallées
D'une rosée d'éclats d'argent
D'un gibier innombrable
A l'aube d'un nouvel âge
Pourquoi faire mourir encore
Alors que Lùg ne nous sourit plus
La source n'a que faire
De toutes ces lames qui rouillent
Peut-être le sang ne coulera point
Peut-être les gens de là-bas nous écouterons
Qu'ils sachent que ce sont nos panses vidées
Qui abattront leurs murs
Au-delà des montagnes blanches
lyrics added by Abellion - Modify this lyrics