Tagada Jones : Les Compteurs à Zéro

Hardcore / France
(2008 - Enragé Production)
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Teksty

1. LES COMPTEURS A ZERO

Je vous parle tel un donneur de leçon,
Peut-être à tord, peut-être à raison.
Comme un père parlerait à son fils,
Pas comme un prophète à des novices.
Certains vont aimer et d'autres détester,
Loin de moi l'idée de vous manipuler,
Prenez ce que vous voulez
Ou jetez tout si vous le préférez.


[Chorus:]
Quel doux sort de se remettre à rêver
A ce que tout gamin j'avais tant imaginé
A ce monde parfait que j'ai toujours dessiné;
Et que je vois tous les jours partir en fumée...

Je me réveille et ne peux que constater
Que cette page est définitivement tournée
J'ouvre les yeux et cherche une lueur dans le ciel
Mais je comprends que ça n'est plus vraiment pareil!

Quel doux sort de se remettre à rêver
A ce que tout gamin j'avais tant imaginé
A ce monde parfait que j'ai toujours dessiné;
Et que je vois tout les jours partir en fumée...

Comment pouvez-vous supporter?
D'accepter bien pire que la médiocrité;
D'ouvrir les yeux et de réaliser
Que le rêve ne sera jamais exaucé...

Comme lorsque j'étais minot...
Remettre les compteurs à zéro...
Comme lorsque j'étais minot...
Remettre les compteurs à zéro...
A zéro
Remettre les compteurs à zéro!
Remettre les compteurs à zéro!
Remettre les compteurs à zéro!

Quel doux sort de se remettre à rêver
A ce que tout gamin j'avais tant imaginé
A ce monde parfait que j'ai toujours dessiné


2. DESOBEIR

Désobéir !
Pas le droit de mentir
Pas le droit de contredire
Pas le droit de se travestir
Surtout pas le droit de choisir
Juste là pour applaudir
Et pour grandir sans rien dire

Pas le droit de fumer
Pas le droit de picoler
Pas le droit de dormir
Autant tout interdire

Moi j'en ai assez
De vivre muselé
Je veux profiter
Sans jamais me cacher
Je ne veux plus subir
Je préfère m'épanouir
Je veux désobéir plutôt que d'interdire
Désobéir !

Obligé de s'assoir
Chargé de tout écouter
Y en a marre de se taire
Toujours devoir supporter
Sans broncher

Obligé d'encaisser
Chargé de se contrôler
Ma dite tête à fumer
Et va bientôt exploser

Moi j'en ai assez
De vivre muselé
Je veux profiter
Sans jamais le cacher
Je ne veux plus subir
Je préfère m'épanouir
Je veux désobéir plutôt que d'interdire
Désobéir ! (x4)

Moi j'en ai assez
De vivre muselé
Je veux Profiter
Sans jamais le cacher
Je ne veux plus subir
Je préfère m'épanouir
Je veux désobéir plutôt que d'interdire
Je veux désobéir ! Désobéir ! (x3)
Je veux désobéir ! Plutôt que d'interdire !


3. UNE FOIS DE TROP

Tu marches droit devant, toujours fièrement;
Les mains dans les poches et les cheveux dans le vent.
Tu es l'exemple vivant, un vrai monument;
Une réussite sociale, un homme impitoyable.
Tout le monde te regarde dans la rue
Et te salue.
Toutes les jeunes filles se voient déjà nues,
Se glisser dans tes bras, pour abuser du roi,
Même ton ombre ne sait pas où se mettre derrière toi.

Il faut croire que pour monsieur tout va!

Oui mais seulement voilà,
Jamais très loin de là
Une femme dans tes draps.
Elle n'attend plus que toi
Et depuis des années, tu rentres soulagé
Pour te faire pardonner, tu lui colles une bonne raclée!

C'est facile de jouer les durs après le bistrot
Et de cogner ta femme comme un salaud !
De la laisser seule sur le carreau
D'y retourner même s'il le faut...
Cogner, cogner comme un costaud;
Tu es le plus fort et vraiment le plus beau
Une fois de plus elle a dit le mot de trop,
Une fois de plus, tu t'es fait son bourreau...
Une fois de plus, ou une fois de trop.
Ou une fois de trop...
Une fois de trop!

Il arrive parfois
Qu'on cogne plus fort qu'on ne le croit,
Plus fort qu'on ne le croit.

Une fois de trop...

Et hier soir t'es rentré un peu amoché
Y'a pas à dire, t'étais lessivé
A grands coups de batte, tu t'es acharné
Elle ne bougera plus jamais...

C'est facile de jouer les durs après le bistrot
Et de cogner ta femme comme un salaud !
De la laisser seule sur le carreau
D'y retourner même s'il le faut...
Cogner, cogner comme un costaud;
Tu es le plus fort et vraiment le plus beau
Une fois de plus elle a dit le mot de trop,
Une fois de plus, tu t'es fais son bourreau...

Une fois de trop...
Une fois de trop...
Une fois de trop...

C'est facile de jouer les durs après le bistrot
Et de cogner ta femme comme un salaud !
De la laisser seule sur le carreau
D'y retourner même s'il le faut...

Une fois de trop...
Une fois de trop...
Une fois de trop...
Une fois de trop...


4. OEIL POUR OEIL

[Part. 1]

En veste bleue ou en jogging blanc
Peu importe d'où tu viens ni quel que soit ton corps
C'est toujours le même mode opératoire
Tu profites des faibles c'est ton seul exutoire
A plusieurs par surprise vous m'êtes tombé dessus
Y'a pas de quoi être fière ni se la jouer non plus

[Chorus]

Crois moi un jour tu le regretteras
Et quand ton tour viendra...

Je serai la
Juste derrière à guetter ton premier faux pas
Je serai la
Un jour quelque part tu ne t'y attendras pas
Je serai la
Avance toujours et surtout ne te retourne pas
Que tu le veuille
Que tu sois seul ou pas
Crois moi un jour tu me le paieras

[Part. 2]

En attendant tu peux toujours ta la péter
Jouer les caïds avec tous tes amis dégénérés
Du centre ville à la campagne en passant par la plage
Tous les jours tenter de redorer ton image
Continuer de frapper pour te faire respecter
Défouler ta haine sur l' ensemble de la société

[Chorus]

Crois moi un jour tu le regretteras
Et quand ton tour viendra...

Je serai la
Juste derrière à guetter ton premier faux pas
Je serai la
Un jour quelque part tu ne t'y attendras pas
Je serai la
Avance toujours et surtout ne te retourne pas
Que tu le veuille
Que tu sois seul ou pas
Crois moi un jour tu me le paieras (x2)

[End]

Crois-moi !

Je serai la
Juste derrière à guetter ton premier faux pas
Je serai la
Un jour quelque part tu ne t'y attendras pas
Je serai la
Avance toujours et surtout ne te retourne pas
Que tu le veuille
Que tu sois seul ou pas
Crois moi un jour tu me le paieras (*4)


5. DIY

C'est sur, ça n'a pas été facile,
Même presque difficile
Certains ont laissé tomber
D'autres ont persévéré,
Tous on a balancé nos études au placard ,
Rangé les petits boulots dans le tiroir
Envoyé chier ceux qui tentaient de s'interposer ,
C'était le moment ou jamais de foncer
C'était le moment ou jamais

Qu'est ce qui pouvait bien nous arrêter
On était bien décidé à tout défoncer,
Et pas question de s'arrêter en chemin,
Personne n'y pouvait plus rien
On était prêt à tout plus que motivé
Do It Yourself pour y arriver
On compte toujours sur les doigts d'une seule main,
Les quelques uns qui t'offrent du soutien .

Et même si maintenant tout s'écroulait ,
Si dès demain tout s'effondrait
On ne risque pas de regretter,
On aura au moins essayé ,
De faire ce qui nous plait,
De vivre sans filet,
Même si personne n'est vraiment fier de ce que l'on fait...

Nos parents, nos profs et nos amis
Ils étaient tous dans le même bateau réunis ,
A freiner des quatre fers
A nous apprendre la vie
Nous expliquer
Qu 'on faisait une belle connerie,

Une putain de belle connerie ! (x2)

Ok on a peut être pas beaucoup de pognon
On vit peut être
Que de rêves
Et d'illusions,
Mais quand on regarde ce qui nous était promis
C'est sur , on préfère vivre dans l'utopie .

Et même si maintenant tout s'écroulait ,
Si dès demain tout s'effondrait
On ne risque pas de regretter,
On aura au moins essayé ,
De faire ce qui nous plait,
De vivre sans filet,
Même si personne n'est vraiment fier de ce que l'on fait...

Si maintenant tout s'écroulait
Si dès demain tout s'effondrait
On veut faire ce qui nous plait
Même si personne n'est vraiment fier de ce que l'on fait...


6. AU NOM DE TOUS LES SIENS

Pendant des années,
Il marche au pas ni contraint ni forcé
Il rejoue les scènes
La fleur au fusil, de guerres anciennes
Il admire ses aînés,
Tous décorés de la tête au pied
Sans vraiment se demander,
Pourquoi si jeune, il s'est engagé

Jusqu'au jour,
Où la donne vient a changer
Quand l'ordre vient de tomber
Et que le jeu devient réalité

La mort l'appelle
Les pertes s'amoncellent
Et lui court, forcé
Pied aux plancher
Embrasser ce brasier,
Au nom de tous les siens,
Il se fait assassin,
Et adopte l'idée de tuer sans compter
D'exterminer, pour Mieux vous protéger

L'histoire tourne vite a la débandade,
Mais il faut bien justifier la grande escalade
De pertes en débâcles, le bateau fait naufrage
Et cherche partout un dernier point d'ancrage,
Les mirages font rage
Les chars font le ménage
Et l'Etat sauve son image

La mort l'appelle
Les pertes s'amoncellent
Et lui court, forcé
Pied aux plancher
Embrasser ce brasier,
Au nom de tous les siens,
Il se fait assassin,
Et adopte l'idée de tuer sans compter
D'exterminer, pour Mieux vous protéger

Mais en réalité
Il doit crever
Terré dans sa tranché,
Tout seul, tout seul pour crever !


7. CAMISOLE

Quand je suis au bout du rouleau
Ou au début je ne sais plus trop
Je prend la dose qu'il me faut
Pour stopper cette parano

OK! J' y vais !
Aussitôt dit, aussitôt fait
Et là plus rien ne m'arrêterait
Aussitôt dit aussitôt fait

Je re-souris des premiers effets
Comme si le mal me quittait
Je m'accroche alors au guidon
Et défonce désormais mes ambitions

La Camisole est bien rangée
Dans un placard enfermée
Dans un bocal de comprimés
Je trouve du bonheur acidulé

Quand personne, non personne ne peut m'aider!
Quand je perds les pédales
Que je veux tout casser
J'ouvre la porte blanche de Morphée
Je plonge le bras et le mal disparaît

Je me sens bien maintenant
Comme dans mes plus beaux rêves d'antan
Je vois des tonnes d'éléphants
Qui m'embrassent tendrement

Mais n'allez pas penser
Que je suis un camé
Cette putain de drogue est remboursée, légale et prescrite par notre société !

Les blouses blanches ont parlé
La drogue sera légale et remboursée
Les blouses blanches ont parlé
Et moi j'ai tout gagné !

La camisole est bien rangée
Dans un placard enfermée
Dans un bocal de comprimés
Je trouve du bonheur acidulé

Quand personne, non personne ne peut m'aider!
Quand je perds les pédales
Que je veux tout casser
J'ouvre la porte blanche de Morphée
Je plonge le bras et le mal disparaît

La Camisole est bien rangée
Dans un placard enfermée
Dans un bocal de comprimés
Je trouve du bonheur acidulé

Quand personne, non personne ne peut m'aider!
Quand je perds les pédales
Que je veux tout casser
J'ouvre la porte blanche de Morphée
Je plonge le bras et le mal disparaît

Je plonge le bras, et je replonge encore une fois !


8. LA SOLUTION

Nous ne sommes pas nés
Dans une banlieue chic ou dans un beau quartier
L'extraordinaire ne nous est pas destiné
Pour nous ce sera galère, pas question d'y couper
L'horizon est voilé
Je ferai tout pour le dégager
Pas question d'attendre et de laisser filer
Le temps assassine les plus motivés

[Chorus]

Je veux te faire rêver
Que tu puisses enfin respirer
Je te promets de rien lâcher
T'offrir un peu de liberté
On a toujours quelques problèmes
On a souvent affaire aux mêmes
Mais je trouverai la solution
Je me battrai sans concession

Pas d'histoire de pognon
Et encore moins de consécrations
Je veux te donner un peu d'émotions
Que ta vie pétille de sensations
Je te promets qu'un jour j'y arriverai
Pas question d'attendre et de laisser passer
Nous n'avons qu'une vie
A nous d'en profiter
Pas question d'attendre et de laisser passer
Le jour viendra où tu feras enfin ce qu'il te plait

[Chorus] (x3)


9. AUX URNES

A trop vouloir attendre, trop vouloir comprendre,
On risque de laisser passer la règle des hostilités,
A force d'écouter, de se laisser berner,
On tombe trop vite dans la facilité

Il veut nous diviser, il veut nous étouffer
Toujours déballer son savoir et nous forcer a y croire
Pas de problème que des solutions,
Il se fout pas mal des qu'en dira-t-on ?

Il se croit vénérable, se prend pour un intouchable,
A quand les monuments érigés en toute impunité?
Son pouvoir et sa volonté, il suffit d'y remédier

Il ne nous reste qu'une arme
C'est un bout de papier,
Ça ne fait plus aucun doute,
Il n'y a pas de questions a se poser
On a perdu trop de temps,
Trop cherché la fuite en avant
Croyez-moi cet enfoiré,
Lui, ne va pas nous rater

Pas de questions, pas de doutes,
Il est temps de réagir,
Vite avant que le stratège
Ne construise un empire
Ne rebâtisse des murailles
De notre société
Aux couleurs de son succès

Il ne nous reste qu'une arme
C'est un bout de papier,
Ça ne fait plus aucun doute,
Il n'y a pas de questions a se poser
On a perdu trop de temps,
Trop cherché la fuite en avant
Croyez-moi cet enfoiré,
Lui, ne va pas nous rater

J’entends déjà, le son des canons
De ses troupes, de ses bataillons
Le pas martial
D'une armée triomphale,
Rejouant le pire d'un air nuptial
Mariage de l'ordre et de l'excès
De la rigueur et du progrès
Triste chronique
D'une mort annoncée,
Des minorités, de la liberté

Au moins moi je sais (x3)
Contre qui je voterais


10. A FORCE DE COURIR

A Force de courir, je n'ai rien vu venir
Rien, pas même le moindre petit pressentiment,
Je vivais trop vite pour en prendre le temps,
Dompté, drivé une vie de forcené,
Qui ne m'a jamais appris qu’à voir le bout de mon nez !
Peu à peu le capitalisme a pris le pas
Sur le partage, le plaisir ou le bien être de soi
Toujours plus, toujours plus vite, toujours plus haut
Encore plus, et souvent bien plus qu'il n'en faut !

Mais a force de courir, je n'ai rien vu, rien sentit venir,
Il fallait bien, un jour en finir, enfin pouvoir, s’arrêter de subir,
Mais à force de courir, je n'ai rien vu passer,
Je voudrais tant recommencer,
J'ai trop donné pour cette pute de société,
Mais aujourd'hui il est trop tard pour regretter !

Et pourtant plus d'une fois, j'aurais vraiment pu éviter ça !
Mais moi, aveuglé par ce qu'on voulait bien me laisser voir,
Il a toujours fallu, que je me laisse avoir

J'aurais pourtant tant voulu lui faire payer !
J'aurais pourtant tant voulu au moins lui rendre la monnaie
Mais si je n'ai plus qu’une seule chose à dire,
Arrêtez, arrêtez, arrêtez de courir...


11. GARDE A VUE

Je n'ai rien à vous dire !!!

Vous pouvez me cogner me frapper, tant que vous voudrez
Regardez moi bien dans les yeux jamais rien vous n'obtiendrez de moi,
Ça ne marchera pas, vous êtes le point faible de vos propres lois

Je n'ai rien à vous dire !!!
Ahahahaha vas-y lâche-toi, cogne, cogne il ne te reste plus que ça
Un jour je serais dehors, tu seras toujours la,
Alors je t-en prie, vas-y lâche toi
Cogne, cogne, il ne te reste plus que ça

Je n'ai rien à vous dire !!!

Je sais que tu te moque bien de savoir
Si je suis tout blanc ou tout noir
Prend le peu de fric qu'il me reste
Et la justice prendra le reste

12. MERCI (THX)

C'est vrai qu'on aurait
Dû le faire avant,
Nous aurions pu, sûrement,
Chaque chose en son temps
C'est aujourd'hui le moment

On crie depuis des années
Pas question d'abandonner,
De prendre, une voie d'emprunt
De s'écarter de notre chemin

Rien n'a vraiment changé
Pas même un brun de volonté
Toujours déterminés,
A se battre pour nos idées

Mais on peut aussi écrire
Autre chose que le pire,
Esquisser un sourire
Savoir dire sans rougir :

Merci, vive l'utopie,
Je veux prendre tout le rose jeter tout le gris,
Profiter chaque jour,
De cette planète qui m'entoure
Donner, offrir, partager, toujours
M'amuser sans compter,
Abuser de mes envies savoir
Mettre de côté mes ennuis,
Savourer cette putain de vie

Pas facile à exprimer, surtout après tant d'années,
Plus difficile à sortir, qu'une insulte ou qu'un soupir,
Des doigts tendus j'en ai levés
Je ne les ai jamais regrettés
Mais des mots qui sont restés
J’aurais tant voulu les exprimer
Jamais trop tard pour bien faire,
Pour ranger l'ego au vestiaire
Ravaler sa fierté, se laisser aller

Merci, vive l'utopie,
Je veux prendre tout le rose jeter tout le gris,
Profiter chaque jour,
De cette planète qui m'entoure
Donner, offrir, partager, toujours
M'amuser sans compter,
Abuser de mes envies savoir
Mettre de côté mes ennuis,
Savourer cette putain de vie

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