Tagada Jones : Le Feu aux Poudres

Hardcore / France
(2006 - Enragé Production)
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Las palabras


-Cargo :
Un gigantesque cargo poubelle
Perdu dans une mer déchaînée,
Sous l'effet de la houle,
Commence à céder,
May day, May day, à deux doigts de couler,
déjà trop tard, c'est avant qu'il faut s'inquiéter
L'or noir commence à couler à flot,
C'est peut-être pas nouveau, mais encore une fois de trop
Et qui fera l'effort de se baisser encore,
Pour ramasser par pelle, vos putains de poubelles
On ira tout torcher quand même,
Car cette terre en vaut bien la peine,
Malgré le vent, malgré la tempête,
Nous balayerons la merde de notre planète !
On ne le fera sûrement pas pour vous,
Ni pour une médaille, ni pour un sou,
Croyez-le ou pas, malgré vos avocats
Un beau jour on vous le rendra !
Un beau jour on vous le rendra !
L'idée du pollueur, payeur,
Utopie qui nous plaît bien,
Mais nous ne sommes pas assez fous
Pour croire en tous vos baratins,
A chaque fois c'est pareil,
un peu d'émotion télévisée,
Et quelques paroles en l'air
Devraient suffire à nous calmer.
A chaque fois c'est pareil,
Un peu d'émotion télévisée,
Et quelques paroles en l'air,
Devraient suffire à nous calmer..
On ira tout torcher quand même,
Car cette terre en vaut bien la peine,
Malgré le vent, malgré la tempête,
Nous balayerons la merde pour notre planète !
On ne le fera sûrement pas pour vous,
Ni pour une médaille, ni pour un sou,
Croyez-le ou pas, malgré vos avocats
Un beau jour on vous le rendra !

-Thérapie :
Vision atroce, un corps nu sans vie,
Souillé de sang, de foutre et de suif,
Gît au fond d'une cave crépie,
De sueur, d'horreur, de larmes et de cris.
Menotte au poing, l'assassin,
L'instigateur, le témoin,
Rejoue la scène avec précision,
Acte par acte, sa perversion,
Loin du simple aliéné,
Ces faits et gestes sont calculés,
Préparés avec minutie,
Jusqu'au bout de l'ignominie,
Telle une machine à tuer,
Une mécanique à persécuter,
Il accompli pas à pas,
Les étapes de ses ébats.
On le traitera pendant des années
A coups de camisoles, de simagrées
Puis le temps, fera son effet,
Pour que le loup devienne un agneau parfait.
C'est l'heure d'une nouvelle prophétie de foi,
Des remords, des regrets et du désarroi,
Les experts valident sa libération ,
Sans hésitation,
Puis le cercle recommence,
Spirale d'une démence,
Les drogues n'ont ni la saveur ni la transe
D'un acte de jouissance,
Rien ne peut plus l'arrêter,
Cette fois, c'est décidé,
Il s'était pourtant jurer
De ne plus jamais recommencer,
On le traitera pendant des années
A coups de camisoles, de simagrées
Puis le temps fera son effet,
Pour que le loup devienne un agneau parfait
Mais le scénario n'envisage pas
Que l'histoire recommence à chaque fois,
Que la seule odeur d'une proie aux aguets,
Réveille l'animal à tout jamais !

-La relève :
Y'en a vraiment assez, de devoir supporter,
Vos tonnes et vos tonnes d'idées, à longueur de journée,
Moulées dans les cendres de vos traditions,
Elevées à la trique et à coup de bâton.
Y'en a vraiment assez, de devoir supporter,
Vos carrières, votre pognon, et toutes vos contradictions,
Y'en a marre d'être toujours le petit dindon,
Attention car la farce est en train de tourner en bouillon !
Maintenant c'est à nous de mettre l'image
De la couleur et du son dans le paysage,
Et même si vous croyez qu'on est tous dégonflé,
Nous allons vous prouver que nous pouvons gagner !
Tour à tour chacune de vos règles à la con,
Vont sauter comme on fait péter les plombs,
Main dans la main,
Peut-être jeunes et cons
Main dans la main
C'est sûr nous y arriverons !
Le temps passe, la terre continue de tourner,
Que de paroles, toujours pas de nouveauté,
Ca fait des années qu'on subit sans broncher,
Mais l'heure de la relève vient enfin de sonner !
Maintenant c'est à nous de mettre l'image
De la couleur et du son dans le paysage,
Et même si vous croyez qu'on est tous dégonflé,
Nous allons vous prouver que nous pouvons gagner !
Tour à tour chacune de vos règles à la con,
Vont sauter comme on fait péter les plombs,
Main dans la main,
Peut-être jeunes et cons
Main dans la main
C'est sûr nous y arriverons !
Il est trop tard pour contrôler la colère,
Faire demi-tour ou revenir en arrière,
Vos années sont passées, vous avez tout gâché !
Le futur est à nous, on ne va pas s'en priver !

-Combien de temps encore? :
Que de beaux discours, de belles paroles et de mots d'amour,
Mais derrière les petits fours, les vautours cachent un compte à rebours
Gagner, gagner toujours plus, et là plus question d'amis,
C'est l'univers capitaliste, royaume hypocrite de l'industrie !
Sans aucun remord, pendant que le monde se meurt chaque jour,
ils crament leur putain d'argent, le disséminent au gré du vent,
Tout ça pour briller sur des yachts flambants neufs,
au large d'une plage dorée, faite de pétasses et de palmiers
Allez-vous rester les bras croisés, à regarder le monde crever de faim
Des enfants vous supplier de ne plus bombarder pour rien,
Des milliards de malheureux pour le seul plaisir de vos yeux
Même si vous les ignorez, moi je ne vois qu'eux !
Arrêtez, Arrêtez de prôner l'amour, la gloire et la beauté,
notre putain de monde n'est fait que de misère et de pauvreté,
pendant que la bourse vacille aux rythmes des guerres et des paix,
c'est l'ensemble du globe qui entretient sa sainteté !

-Cauchemar :
Je ne veux ni m'en aller, ni quitter ce quartier
C'est ici que je suis né, pas question de l'abandonner
Je ne veux pas partir, et pas question de fuir,
Ce que je veux c'est m'en sortir,
Vivre libre ou mourir !
Personne n'a le droit, de se jouer de moi,
Je suis du sexe faible et à vous regarder ça se voit,
Je ne veux pas brûler vive sous vos yeux,
Mais je préfère crever que de m'en remettre à votre dieu !
Je ne veux pas non plus, être l'esclave de ces messieurs,
La bonniche à tout faire, une machine à laver d'enfer,
Être le jouet de plaisirs érotiques,
Le fruit de fantasmes toujours à sens unique !
Moi ce que je veux c'est ne plus courir,
Vivre à mon allure, ne plus raser de murs,
Moi ce que je veux, c'est m'en sortir,
Et j'espère bien qu'un jour ce cauchemar va finir,
Enfin pouvoir me réveiller un peu,
Regarder le monde, ouvrir les yeux,
Juste pouvoir profiter un jour,
Et par dessus tout ce que je veux, c'est juste qu'on m'aide un peu !
Mais au lieu de ça, ce qu'on m'envoie
N'est fait que de cars de police, de sirènes et d'autistes,
Et pendant ce temps là, ce que je vois,
Juste en bas de chez moi, n'est fait que de peur et d'effroi
Vous pouvez compter sur moi,
Je vais me battre et ne pas baisser les bras,
Ce qui est sûr, que j'y arrive ou pas,
C'est que ce sera sans jamais avoir reçu aucune aide de l'état

-Monsieur :
Monsieur n'aime pas les gens heureux,
Monsieur n'aime pas non plus les amoureux,
Il ne fait rien, que médire,
C'est sûr, c'est bien plus facile que d'agir,
Il ne prend pas de risques, ne se trompe pas,
A toujours su baisser les bras,
Bien sûr question délation,
C'est le king des king de tous les champions,
Monsieur n'aime pas non plus se mélanger,
Offrir, donner ou partager,
Il veut juste paraître aux yeux des gens,
Se mettre en valeur le plus souvent,
Individuel, égoïste,
De gauche, de droite, voir même raciste,
Monsieur aime son canapé, ses pantoufles et sa putain de télé !
Il habite un peu partout, sûrement pas loin de chez vous !
A côté, n'importe où, en dessus, en dessous,
A quelques pas il se cache, pour vous épier en lâche,
Il habite un peu partout, sûrement pas loin de chez vous !
A côté, n'importe où, en dessus, en dessous,
Et à la moindre occasion,
Vous prouver qu'il est con !
Fini le temps des audaces, voici le face à face,
Oh grande surprise, notre monsieur s'efface,
Il s'évanouit sans laisser de traces
Puis disparaît devant la menace.
Fini les mots assassins du jour au lendemain,
Fini les coups au plafond, fini les pétitions,
Monsieur, trop bon,
Baisse son pantalon !
Il habite un peu partout, sûrement pas loin de chez vous !
A côté, n'importe où, en dessus, en dessous,
A quelques pas il se cache, pour vous épier en lâche,
Il habite un peu partout, sûrement pas loin de chez vous !
A côté, n'importe où, en dessus, en dessous,
Et à la moindre occasion,
Vous prouver qu'il est con !

-Pavillon noir :
Stupeur, horreur, vent de panique sur la terre
Au cœur d'une des plus grandes, des plus hautes sphères,
Un forcené, déchaîné vient de s'emparer,
D'un énorme big boss et de tous ses laquais.
Armé jusqu'aux dents, prêt à tout faire exploser
Pas dégonflé, il commence à revendiquer,
Lueur d'espoir dans les cercles du pouvoir,
Le nouvel illuminé commence à négocier
Forcement, au début, on le prend pour un con,
Lui et sa révolution,
Au fur, à mesure des revendications,
Tout le monde change de camp,
Il n'est pas aussi fou, qu'on veut bien le montrer,
Dans cette salope de télé,
Lui veut juste le droit, qu'on le voit qu'on le croit
Putain qu'on l'écoute pour une fois,
Prise d'otage au pouvoir,
Pour hisser le pavillon noir
Solidarité, réintégration,
Abrogation des décisions !
Prise d'otage au pouvoir,
Pour hisser le pavillon noir
Que leur pognon crève les œillères de l'état
Que le peuple vive comme il se doit !
Notre anarchiste savoure son coup d'éclat,
Diffusion au grand jour, mini coup d'état,
Les matières grises préparent déjà dans son dos son assassinat,
Pourtant lui voulait juste le droit à la parole rien qu'une fois.

-Soleil de feu :
L'homme découvre un jour au terme de combinaisons
La puissance incroyable de quelques électrons,
Suite à d'innombrables réactions
Il vient de mettre au point, une arme de destruction
Il baptisera cette découverte scientifique,
Sous le nom sordide de bombe atomique,
Imaginera des tonnes et des tonnes d'applications,
Et choisira bien sûr la pire des solutions
Un soleil de feu suit juste la détonation,
Et décime l'ensemble de la population,
En quelques secondes, brûlés par des milliers de degrés,
Sur quelques kilomètres, volatilisés
L'horreur à chaque coin de rue,
Des femmes et des enfants disparus,
Victime de la folie humaine,
D'une impitoyable réaction en chaîne !
Personne ne peut relater cette infamie,
L'horreur est telle, qu'aucun mot ne suffit
Les reporters vomissent leurs investigations
Une tel massacre ne porte pas de nom
Un soleil de feu suit juste la détonation,
Et décime l'ensemble de la population,
En quelques secondes, brûlés par des milliers de degrés,
Sur quelques kilomètres, volatilisés
L'horreur à chaque coin de rue,
Des femmes et des enfants disparus,
Victime de la folie humaine,
D'une impitoyable réaction en chaîne !
Et devinez qui ?
Détruit toujours avant l'amnistie !
Et devinez qui ?
Est assez fou pour se jouer de milliers de vies !
Une fois de plus je nommerai le petit yankee
Maître du monde et de la connerie !
Il n'a pas hésité à faire couler le sang,
Pour stopper les kamikazes d'antan,
Qu'est ce qui pourrait bien réussir à l'empêcher,
Un jour ou l'autre de recommencer ?
Il est bien loin le souvenir de l'esclavagisme révolu,
Aujourd'hui tu sais bien qu'on en parle plus !
Ton histoire est souillée par un sombre passé,
Et j'espère bien que notre futur n'en sera pas taché !

-Kamikaze :
A l'aube d'une belle matinée,
Une jolie jeune fille aux cheveux bouclés,
Sort de ses rêves pour commencer sa journée,
Dans la douceur d'un petit nid douillet,
Dans la chaleur d'un foyer banal à souhait.
Du haut de ses 8 ans, elle s'éveille à ses dépends,
S'offre à la vie, découvre peu à peu les gens,
Elle imagine, la planète belle, pleine d'amour,
Mais ne comprend pas toujours ce monde qui l'entoure,
Déjà coquette, elle prend bien soin de se préparer,
Pour cette journée shopping qu'elle a tant réclamée
Pomponnée, ses 2 parents à ses côtés
elle quitte le domicile pour le cœur des hostilités.
Il faisait beau ce jour là, il a fait chaud puis froid
Les oiseaux ont chanté, puis se sont arrêtés,
Ca sentait la rosée et le soufre a gagné,
Un kamikaze a sauté, notre famille à ses côtés..
Et pour la gloire de je ne sais quel connard,
On ose encore lui demander de tout pardonner (x2)
Je veux bien que l'on croit
En quelque chose ou en quelqu'un
Pas de problème,
Il y a des tonnes et des tonnes de chemins,
Mais quel abruti peut bien demander à ses chiens,
D'aller sauter aux pieds de n'importe quel citoyen ?
Il faisait beau ce jour là, il a fait chaud puis froid
Les oiseaux ont chanté, puis se sont arrêtés,
Ca sentait la rosée et le soufre a gagné,
Un kamikaze a sauté, notre famille à ses côtés..

-Le drapeau :
Qu'ils soient verts, jaunes ou bleus, tout ça nous importe peu
Qu'ils soient laids qu'ils soient beaux, faits d'étoiles ou de logos,
Rares sont ceux qui ne sont pas salis, souillés par le sang d'anciennes tragédies,
A la mémoire de nos frères victimes d'un fléau, on chie sur la couleur de vos drapeaux !
Trop de traditions, de convictions, de patriotes ou de répressions
Trop de dictats et de religions,
On ne veut plus de clans, de bons, de méchants,
On ne veut plus de noirs, on ne veut plus de blancs,
Plus de militaires ni de frontières
Quelque soit le teint de nos pauvres peaux,
On crache à la face de vos idéaux,
On ne craint ni les menaces ni le chaos,
Nous sommes le futur et vous que des mots,
A la mémoire de nos frères victimes d'un fléau, on chie sur la couleur de vos drapeaux !
Femmes et enfants arrachent des cris,
Décapités, violés par les ennemis de la vie?
Au nom de quoi, au nom de qui ?
pouvons-nous laisser faire de telles infamies?
Quelque soit le teint de nos pauvres peaux,
On crache à la face de vos idéaux,
On ne craint ni les menaces ni le chaos,
Nous sommes le futur et vous que des mots,
A la mémoire de nos frères victimes d'un fléau, on chie sur la couleur de vos drapeaux !

-Epidémie :
Il est tard et le verdict vient de tomber,
La liberté sera guillotinée,
Poignardée dans le dos par la politique,
Enivrée, étourdie par les lois du fric !
La république ne répond plus de rien,
Se joue de l'éthique comme de nos destins.
S'ils continuent à trop vouloir en faire,
Ils risquent fort, de finir par nous mettre en colère !
Je lève mon doigt contre cette épidémie,
Tendu bien haut aux « progrès de la vie »
A cette science, qui ne soigne ni ne guérit,
Mais bafoue les règles de la déontologie,
Fini de vivre sans laisser de traces,
Ne comptez plus que l'histoire s'efface,
L'avenir va transformer nos passés en données
Qu'ils finiront bien par nous implanter !
Imaginez ce que va devenir votre vie,
Lorsque un simple inconnu d'un double clic sur une souris,
Percera vos secrets les plus enfouis,
Esquissant un sourire en feuilletant votre vie,
Fini les conneries,
L'heure est à la transparence mes amis,
Ce n'est peut-être que moi qui vous le dit,
Mais elle ne touche trop souvent que les plus démunis !
Je lève mon doigt contre cette épidémie,
Tendu bien haut aux « progrès de la vie »
A cette science, qui ne soigne ni ne guérit,
Mais bafoue les règles de la déontologie,
Fini de vivre sans laisser de traces,
Ne comptez plus que l'histoire s'efface,
L'avenir va transformer, nos passés en données
Qu'ils finiront bien par nous implanter !

-Le feu aux poudres :
J'achète, je revends, tous les risques à mes dépends,
Et ça m'est bien égal, ce qui est bien ou mal !
Je veux gagner, prouver au monde entier,
Que même de nos cités, on peut tous vous niquer !
Les lois sécuritaires, du petit dignitaire,
Ne pourront rien changer à notre volonté,
Nous allons tout casser, piller, voler
Tout ce que vous avez, à nous d'en profiter !
Vous avez mis le feu aux poudres,
En nous parquant comme des damnés,
Et maintenant ne venez pas pleurer, on récolte toujours ce que l'on a semé…
Nous sommes des dizaines, des centaines, des milliers, et nous voulons aussi jouir,
Vivre jusqu'à s'évanouir, croquer à pleines dents la vie,
Tous nos espoirs naissent où commencent vos ennuis… (x2)
Vous avez voulu, nous en mettre plein la vue,
Prôner les paillettes, les strass et la fête,
Mais votre sens de la fraternité,
Permettez-nous un peu d'en douter !
Ok pour un monde à deux vitesses,
Nous la rue, vous les forteresses,
Mais au jeu du chat et de la souris,
Il n'y a pas de règle, tout est permis !

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