Tagada Jones : 6.6.6

Hardcore / France
(2007 - Enragé Production)
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Las palabras


-Jouer avec le feu (Les Sheriff)
Le sang Espagnol qui est dans mes veines
Me pousse jusqu'au extrêmes
Dans l'amour et dans la haine
Je vais jusqu'au bout de moi même
Le sang Français qui circule en moi
Me conseille malgré moi
De sauver les apparences
Et me dicte la prudence
Alors, lequel des deux choisir
Celui qui va trop loin
Celui qui me retient
J'aime jouer avec le feu
Mais j'aime pas me brûler
J'adore les voitures hyper rapides
Et tous les petits bolides
Qui me font prendre des risques
Et monter l'adrénaline
J'adore dormir pendant la journée
Et regarder la télé
C'est sûr c'est moins dangereux
Mais ça fait vivre plus vieux
Alors que faire de ma vie
La vivre à cent à l'heure
Ou éviter les malheurs
J'aime jouer avec le feu
Mais j'aime pas me brûler

-Osmose 99 :
Mille neuf cent quatre vingt dix neuf,
Aucune raison de faire la teuf,
Dans dix minutes c'est l'an deux mille,
Y'a pas qu' mon foie qui s'fait de la bile
Sur la seule chaîne nationale,
Qui n'émet plus qu'en noir et pâle,
L'état va présenter ses voeux
A cent millions d'chômeurs heureux :
T'as joué, t'as gagné, t'as tiré un as de pique
T'y as cru, t'as perdu, tout ça c'est d'la politique.
Pour le deuxième millénaire,
La démocratie est en fer,
Le président du parti unique,
Nous a promis plus de flics,
Qu'on doit être content de constater
Qu'les immigrés ont émigré,
Qu'on ne fabrique plus de voitures,
Et Paris est un tas d'ordures.
A la fin d'sa déclaration,
Le président de l'extrême-con,
Nous a dit qu'il fallait tenir
Même si la crise faisait maigrir,
Donc les impôts ont quadruplé
Mais ça d'vrait pas trop déranger
Vu qu'toute façon on a plus rien,
On a qu'à bouffer tous les chiens.
Tu vois, et a part ça, ça va !
Je n'fais plus qu'des concerts pour moi,
Le public n'existe plus,
Je n'sais même pas c'qu'il est d'venu !
Pour faire marcher ma sono,
J'ai trouvé une dynamo,
J'pédale en jouant d'la guitare
J'espère au moins une fois te r'voir.

-Quelle sacrée revanche :
Je m'adresse aujourd'hui à tous mes frères pyromanes,
Tous ceux que les brasiers existent ;
Nous vivons dans une société autodestructible,
Une société de consumation.
Chassez le naturel, il revient au galop, le naturel c'est le chaos.
Partout les incendies commencent à faire le ravage,
Y'a du gaz à tous les étages !!!
Quelle sacrée revanche !
Observez bien les gens dans ce zoo humain,
Ils ne leur restent que la peur.
Ils n'ont appris qu'à cultiver leur médiocrité
Et ça se permet de donner des leçons !
Toutes les portes blindées n'arrêteront jamais les flammes,
Incinérés ils finiront !
Comme ils nous ont appris à devenir cyniques,
Ils vont découvrir le sinistre.
Mais quelle revanche pour nous les pyromanes, puisqu'ils ont mis Eux-mêmes le feu aux poudres !

-Vivre libre ou mourir :
A l'âge de douze ans
Ils t'ont qualifié
D'enfant délinquant
Petit meurtrier
Et à quatorze ans
De psychopathe grave
Et d'adolescent irrécupérable
Puis à dix-sept ans
T'étais alcoolique
En camp d'redressement
Et les coups de trique
Et à dix-huit ans
Tu as fait l'armée
Chez les délinquants
Tu as déserté
Service militaire
Camp disciplinaire
Prison psychiatrique
Orange mécanique
A l'âge de vingt ans
T'es devenu violent
Tu as pris les devants
Il y a eu du sang
Ils t'ont envoyé
Au pénitencier
Au lieu d'écouter
Au lieu de t'aider
Quand tu sortiras
T'aura rien pour toi
Tu recommenceras
Car telle est la loi
Et quel futur ?
Pour les petits durs
Et quel futur ?
Entre quatre murs
Et quelle société ?
Pour les enragés
Et quelle société ?
Pour les gueules cassées
Pour les têtes brulées
Pour les agités
Pour les Pieds Nickelés ?
Quelle société ?
Pour les Béruriers
Pour les défoncés
Pour les détraqués ??

-Alternative :
Something's happened what's gone wrong
Going down the dole got to sign on
Millions of kids with not to do
You better watch out they're after you
Alternative, I don't wanna join the army
Alternative, I know it's a waste of time
Alternative, No alternative is what they say
Alternative, The choice is mine
Politicians what do they care
They're all money grabbers they're after their share
They don't even care if you get shot
Cause there ain't no way they'll be there
Do you really want to die, alternative
Kill other people just to survive, alternative
Only the dead have their freedom, alternative
It's the living that's got to suffer most, alternative


-Antisocial :
Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro,
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas,
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle,
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balle.
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.
Antisocial, tu perds ton sang froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin le temps perdu qu'on ne rattrape plus.
Ecraser les gens est devenu ton passe-temps.
En les éclaboussant, tu deviens gênant.
Dans ton désespoir, il reste un peu d'espoir
Celui de voir les gens sans fard et moins bâtards.
Mais cesse de faire le point, serre plutôt les poings,
Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaite
Relève la gueule, je suis là, t'es pas seul
Ceux qui hier t'enviaient, aujourd'hui te jugeraient.

-Hommage a parabellum :
1984,
C'était les bars c'était les squatts
On était une bonne bande de potos,
On avait tous, la zik dans la peau
Le rock'n' roll et les bistrots
Gouverné par des imbéciles,
C'était déjà pas facile,
On a quand même fait le choix
De tout plaquer, ne plus faire que ça,
Depuis, je ne vous ments pas,
C'est une histoire d'amour entre ma guitare et moi,
Je me rappel encore ce jour là
Et croyez mois je ne regrette pas !
Presque 25 ans déjà,
Et nous sommes toujours là,
Vous pouvez compter sur moi, on ne baissera pas les bras
Depuis cayenne ou saturnin,
On a fait un peu de chemin,
Mais pas de doute c'est sûr que demain,
On vous enterrera un par un !
Des marmots j'en ai vu plein,
Des escrocs même peut être bien,
Des frimeurs, des poseurs,
Ont empruntés ce même chemin.
C'est pas pour eux qu'on revient,
C'est pas ça non plus ce qu'on retient,
Presque 25 ans déjà,
Et nous sommes toujours là,
Vous pouvez compter sur moi, on ne baissera pas les bras
Depuis cayenne ou saturnin,
On a fait un peu de chemin,
Mais pas de doute c'est sûr que demain,
On vous enterrera un par un !
Alors pour ceux qui croient que c'est la fin
Ecoutez bien, écoutez bien ce que je vous dit…
C'est pas fini !
Presque 25 ans déjà,
Et nous sommes toujours là,
Vous pouvez compter sur moi, on ne baissera pas les bras
Depuis cayenne ou saturnin,
On a fait un peu de chemin,
Mais pas de doute c'est sûr que demain,
On vous enterrera un par un !

-l'alternative :
Je n'en peux plus de ce rouleau compresseur dans notre économie
De cette machine de guerre qui écrase toujours et à tout prix.
D'un silence beaucoup trop long complice d'exactions,
Je crois qu'il est temps mes amis sans aucune concession que l'on passe à l'action !
Depuis les années 30 on ne pense plus qu'à moderniser
Avancer, profiter, piller même de pauvres étrangers
Devenir le fleuron de toute la nation
Sans se poser la question : qui paiera l'addition ?
Au début ça paraît simple,
Il suffit d'avancer,
Mais au fur à mesure, ça devient de plus en plus dur,
A force d'abuser, tout finit par céder !
Et pourtant
L'alternative est là juste devant nous
A quelques mètres, quelques pas de leurs machines à sous,
Arrêtons de croire aux idées capitalistes
Quand tous les jours, des hommes et des femmes périssent !
Dès aujourd'hui déclarons la guerre
A l'intensif, aux modes alimentaires,
Inversons la vapeur, il faut faire marche arrière !
redonnons une peu de couleur à cette pauvre terre.
Personne n'osait l'imaginer,
Et pourtant eux l'ont fait,
Organismes génétiquement modifiés
Pour notre bien être pour notre santé.
Et tant pis pour tous ceux qui viendront après,
Tant pis pour la terre, ou l'air
Car au nom du progrès,
ils vendraient même leurs propres mères
Car de l'humanitaire ils n'en ont que faire.

-On roule :
Tous les jours en cadence, un cycle recommence,
On se presse, on se douche en vitesse,
On saute les yeux fermés dans des sièges encore mouillés
Des quelques bières renversées, la veille en fin de soirée,
On roule, on roule, on file comme l'éclair,
A travers les aires, les péages, les barrières,
Une pause bien méritée, on va pouvoir délester,
Les dernières traces de la veille dans cette usine à WC.
Voila la frontière
Tout le monde s'agite à l'arrière
Voila le comité des fêtes,
Prise de tête avec les playmobiles en casquettes !
On roule, on roule, on roule toute l'année,
en hiver comme en été, pas moyen de s'arrêter
On roule, bien équipé
On a le plein de matos pour toute la tournée,
On roule, on roule, on roule toute l'année,
en hiver comme en été, pas question de gaspiller
On roule, sans dilapider
Economiser avant que tout ne parte en fumée.
On arrive à bon port, il faut encore décharger
ça fera jamais que deux fois dans la même journée
On déballe le matos près à s'exécuter ,
Un peu enfumé, on va tout faire exploser,
Ensuite, vous connaissez,
Un concert qu'on vous doit pour moitié
On décharge, on balance, on recharge tous en transe,
On ferme la porte et le cycle recommence.
On roule, on roule, on roule toute l'année,
en hiver comme en été, pas moyen de s'arrêter
On roule, bien équipé
On a le plein de matos pour toute la tournée,
On roule, on roule, on roule toute l'année,
en hiver comme en été, pas question de gaspiller
On roule, sans dilapider
Economiser avant que tout ne parte en fumée.
C'est sûr c'est pas permis, de faire ça toute la vie
Mais c'est pas quand on sera vieux qu'on fera toutes ces conneries,
En attendant mes amis, s'il vous en prend l'envie
n'écoutez que votre cœur et pas les « on dit » !
On roule, on roule, on roule toute l'année,
en hiver comme en été, pas moyen de s'arrêter
On roule, bien équipé

-A qui la faute ? :
Elevé au jus de major de promotion,
ta vie oscille entre le sexe et l'ambition,
2, 3 films par an, juste pour faire semblant,
une pointe cocaïnée juste pour t'amuser.
Tu joues les cadors, tu harcèles, mécontent
tu abuses toujours plus de ton rang,
tu profites lâchement de la faiblesse des gens
Pour nourrir ton ego, tu augmentes le tempo
Avant d'agir maintenant réfléchis bien, derrière chaque numéro se cache un destin,
J'ai quelques bouches à nourrir, j'ai aussi un chemin
et j'ai l'impression qu'il est en train de croiser le tien !
J'en ai trop vu, j'en ai trop pris, je t'affirme droit dans les yeux maintenant c'est fini,
oublie-moi, respecte-moi, merde ferme-la, ou une faute grave va vite s'écraser sur toi !
Des tas de beaux diplômes, des chaussures bien cirées,
Papa et maman tous les dimanches à manger,
Une belle voiture, un joli canapé,
Et plein de petites fourmis que tu exploites à souhait.
juste pour t'amuser,,,
Avant d'agir maintenant réfléchis bien, derrière chaque numéro se cache un destin,
J'ai quelques bouches à nourrir j'ai aussi un chemin et j'ai l'impression qu'il est en train de croiser le tien !
J'en ai trop vu, j'en ai trop pris, je t'affirme droit dans les yeux maintenant c'est fini,
oublie-moi, respecte-moi et merde ferme-la, ou une faute grave va vite s'écraser sur toi !

-Nation to nation :
your fucking faceless flag is no guarantee
it's just a mindless piece of testimony
to the cold burial of those who early died
it won't wipe out the tears of those who cried
there's neither peace nor security
in the bloody shadow of the flag
a flag doesn't cry, it doesn't feel sorry
when we all fall face to face back to back
nation to nation
nation to nation - ignition
your fucking faithfull nation is not a fucking family
it's just a big lie big big big
this fucking faithful nation a lie for you and me
and a flag for the PIG PIG PIG
there's neither peace nor security
in the bloody shadow of the flag
a flag doesn't cry, it doesn't feel sorry
when we all fall face to face back to back
nation to nation
nation to nation - ignition
Marche ou crève, c'est la devise de ton pays,
tu n'es rien d'autre qu'une fourmi,
alimente la machine, ne te pose pas de question,
tu n'es qu'un simple pion, un esclave de la nation.

-Sous les bombes :
Ville fantôme, peuplée de quelque rare
Chimère monstrueuse, sortie d'un cauchemar
Témoins candides d'une vérité sordide
Hanté par un passé mensonger et morbide
Etais-ce une erreur humaine ou celle d'un système
Dans lequel la peur amène à se duper sois-même ?
Un pouvoir sans limite aux mains d'une élite hypocrite
Irresponsable, incapable, de faire face à sa faillite
Enfante…
Nécessairement ce genre d'abominations
Exemple tristement célèbre de domination
Aucun humain ne sera jamais plus fort que l'atome
Malin semant le chaos au cœur du génome
Toujours, toujours tout laisser passer,
et le progrès ne fait de nous qu'une bouchée,
doit-on agir ou doit-on renoncer
aucun doute, il ne faut pas laisser tomber
La production déchaînée de l'industrie,
consommation irraisonnée de l'energie :
Plus l'on avance, plus l'on avance et pire c'est.
Plus l'homme pense, plus l'homme pense à se tuer.
Je me fous de vos lois, je veux une prise de conscience,
que tout le monde écoute et voit l'état de crise et d'urgence.
La notion de nature chez nos enfants disparaît
mais les nations s'affairent à leurs hostilités.
Toujours, toujours tout laisser passer,
et le progrès ne fait de nous qu'une bouchée,
doit-on agir ou doit-on renoncer
aucun doute, il ne faut pas laisser tomber
Sous les bombes et les tonneset les tonnes de déchets,
la nature se meurt et la vie disparait
Au profit du pétrole, des armes et de l'industrie,
plus les jours passent et plus la terre se détruit.

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