RIXERUS:
"Je ne suis pas réel, une hallucination, mais si tu m'appelles, fais attention. Je suis dans ton esprit, dans toutes tes pensées, je suis le génie à éviter. Je ne veux que ton mal, je veux te rendre fou, je suis dans ta tête et je suis partout. Je suis Rixérus..."

SACRIFICE:
Dans une crypte sombre,
Sur un grand autel glacé,
Tu ne vois que des ombres,
Qui veulent t'entendre crier,
Briser le calme de la nuit,
Tu ne sais pas où tu es,
Inutile que tu gémisses,
Vierge...Tu es là couchée.
Tu n'entends que leurs voix,
Ils veulent tenir le monde,
Et c'est grace à toi,
Qu'ils l'auront quelques secondes,
Ils vénèrent le démon,
Ils prient sa justice,
Et c'est pour son pardon,
Qu'ils te veulent en sacrifice.

"Célébration...du démon lucifer,
Destination...le royaume de l'enfer,
Célébration...de ton corps si pure,
Destination...vers la mort future."

Ta gorge devient serrée,
Et tout est si macabre,
Tu te mets à trembler,
Quand approche le sabre,
Tu pousses un dernier cri,
Expression de terreur,
Maintenant tout est fini,
Mortellement touchée au coeur.
La froideur de la lame,
La chaleur de ton corps,
La survie de ton âme,
Ton départ chez les morts,
Et ton sang goutte à goutte,
Forme une mare à terre,
Te voilà sur la route,
Paradis ou enfer.

-refrain.

QUAND FRAPPE LE SABRE:
Les sectateurs viennent de prendre une vie,
L'ultime don funeste est accompli,
Liesse macabre, assouvissement par le sabre.

Culte de la mort à la lueur des cierges,
Désincorporateurs d'âmes vierges,
Adeptes de satan,
Dont le temple est peint de sang.

"Sacrifices en masse,
Orgasmes, extases,
Jouissance instantanée,
Est ce que le maitre est rassasié?"

Métamorphose...Le dieu fait son apparition,
Son image dans les flammes engendre les incantations,
Remerciant ses disciples pour cette dernière offrande,
Et dans un rire funèbre, disparait dans les cendres.

-refrain"

Adorateurs, le rituel est terminé,
Vous pouvez quitter vos robes ensanglantées,
Comme vous laissez dans son sang,
Le corps meurtri d'une enfant.

MINOTAURE:
Monstre, mi-homme, mi-animal,
Tu vivais de tes scènes tribales,
Tu dévorais les enfants qu'on t'offrait en présent.

Dans ce labyrinthe sans fin,
Tel était ton destin,
Tu hurlais, tu errais,
Dans ces couloirs tu étais condamné.

Athènes, la déesse,
Te maintenait en vie, te nourrissait,
Mais toi dans ta détresse, tu voulais t'évader.

"Minotaure...Prends ta pâture,
Minotaure...A l'ombre de ces murs,
Ton festin est servi, une fois de plus tu seras assouvi.
Minotaure...Prends ta pâture,
Minotaure...A l'ombre des ces murs,
Ton festin est servi, mais tu restes dans l'oubli."

Tu avais faim, mais une fois,
L'odeur te ta pitance, différente d'autrefois,
Ta proie se défendait et un combat fut engagé.

Dans la pénombre de ton domaine,
Tu hurlais, tu errais,
Jamais un humain ne t'avait résisté.

Au terme du combat,
Tu souffrais, tu t'écroulas,
L'homme t'avait touché,ne t'avait-il pas délivré?

"Minotaure... plus de pâture,
Minotaure...Tu es au pied du mur,
Aujourd'hui ta pitance, t'a offert ta délivrance.
Minotaure...plus de pâture,
Minotaure...tu es au pied du mur,
Aujourd'hui ta pitance, t'a sauvé de l'ignorance."