Suicidal Madness : Par Delà le Bien et le Mal

Atmospheric Black / France
(2022 - Wolfspell Records)
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Lyrics

1. UN RÊVE DE NIHIL

Que la braise, en soit témoin,
De ces valses enivrées.
Que la fusion implose,
Face au regard, à l’autrui qui explose !

D’une farce, toujours, ce seuil,
Un deuil oui, toujours ce râle.
La rencontre, perdure,
Et sans cesse, le face à face fait au-delà.
La frappe part en fumée,
Pour qui, ne s’autorise plus rien,
A sa face sans filtres !

L’audace d’une routine,
Le deuil du réel.
De peurs nimbées de déni,
Quand l’angoisse, supplée aux peurs,
Suave est le remplissage,
Souvent, le genou plie,
Mais, sans cesse, renait cette catharsis,
D’un geste hargneux, au sang versé !

Un élan de vie,
Qui ne sait faire sans le thanatos?
Un élan de mort,
Qui ne sait faire sans l’éros ?
D’un paradoxe, qui entrechoque les cordes, depuis le souffle..
Qui tient à l’équilibre nécessaire,
De nos ailleurs, de ce rêve de nihil.
A nos ailleurs.


2. PAR DELÀ LE BIEN ET LE MAL

Ces mots qui arrivent,
Les rues sont mortes, seul,
Que puis-je faire, quand tu parles ?
La distance n’est pas nouvelle.

Tes larmes résonnent, comme un écho,
Spectateur, de ta perte, sans outils,
Quand dans l’acte, réside l’interdit,
Quand dans l’impossible, demeure le résumé.

Rejoindre ta peine,
Mon fardeau est déjà trop lourd,

"Ossa quieta, precor, tuta requiescite in urna,
Et sit humus cineri non onerosa tuo"
(Ovide)

Accompagner ta mort, oui et non,
Ainsi on peut toujours perdre haleine.
Nos cris ne sont ils pas si sourds ?
Dans ce doute qui nous ronge, nous dirons non !

La propagande sert à qui veut,
On l’aime le discours des tribuns !
Le sommeil plait aussi, on ne s’y trompe pas !
Faut-il transiger ? Faut-il être flexible ou pas ?

Ne chantons surtout pas,
Un hymne commun, morte cette commune.
Morte cette ère, morts ces mondes.
Un co sans faux a eu raison, de ces pseudos cohésions.


3. SOUVIENS-TOI D'OUBLIER

D’un œil ouvert, d’un gouffre béant,
L’incertitude et le flou, sont devant.
Derrière le filtre, contre l’aveuglant,
Avancer, face à la vérité.

A cette route, bientôt désertée
A cet arbre, qui cachait la forêt,
A cet instant, je pense voir,
Dans la transgression, il semble être et y avoir.
A travers le quotidien, je te tue !

Maintenant, que le sol des années,
Se meurt et a bâti le sanctuaire,
Quand l’envol, présage d’une nouvelle ère,
Vient le temps, du pseudo salut égalitaire.
Sur la route, je nous tue !

Enfin l’unisson, au son du glas,
Des adieux, heureusement sans ce dieu.
Encore un pas, vers cet ailleurs,
Encore prisonnier, de nos psychés,
Mais débarrassés des stigmates.
A en vomir, sur leurs salissures,
Je vous excuse, et vous emporte avec moi,
Sur le cheminement, je me tue !


4. LE CRÉPUSCULE DES IDOLES

Au hasard qui choisit, à notre place,
A cette éventualité qui s’impose.
Nés pour mourir, nés pour détruire.
Il arrive qu’une rencontre,
Improbable, mais évidente au final,
Personnifie, incarne, l’empathie et la résilience.

A notre condition humaine,
D’animal dit social..
A notre perte planifiée.
A notre souffrance, nous l’aimons !
A cet instinct guerrier,
Source de larmes et de condoléances.

Garder un œil sur la réalité,
Et toujours se protéger d’elle.
L’égide des images d’apparat,
Ne suffit plus, l’étayage s’écroule,
Ainsi il arrive, le crépuscule des idoles !

Qu’ils s’effondrent, qu’ils en écument de soumission,
Sur une grandiloquence, ils furent.
Sur une intolérance, ils s’accrochent.
Que meurent leurs dogmes,
Comme l’humain s’en va.


Décadence organique,
Pour une psyché,
Qui implose comme prédatrice..
Entendre ne signifie en rien, accepter !


5. LE VOYAGEUR ET SON OMBRE

Humain, encore, être ou le penser! Attraction de la douleur.
Penser, juger et toujours souffrir.
Eloigner, penser se défendre,
N’en retirer que vent et peur.

Il est de bonne augure d’être droit,
Il est de bonne figure, parait-il ,
De siéger parmi ces dits rois.
Si seulement l’inconscient collectif,
N’avait pas cette force, ce miasme ambiant.

La puanteur est bien là, à l’ombre de la croix.
D’ouest en Est, de paradigmes à d’autres..
La finalité, s’embourbe dans le misérable,
Le constater en est amer, d’anthropophagie mentale.
Quand se cannibaliser devient l’acceptable.

Regardez, sachez voir au-delà,
De ce cadavre psychique.
Comme l’attaque d’une haine,
Nourriture tel le nectar originel.

Il nous faudra toujours hurler,
Encore et encore, à jamais.
Il nous faudra surtout saigner,
Quand, bien même, pris,
Dans ce qui était croyance,
Et devient une habitude,
D’ores et déjà nihil est plus qu’une abondance.

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