Suicidal Madness : Illusions Funestes

Atmospheric Black / France
(2016 - Wolfspell Records)
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Letras

1. INTRO

(instrumental)


2. DÉMENCE

Ton esprit usé,
Fatigué de toutes les contraintes,
Ressent l’urgent besoin,
Du repos éternel.

Par la musique,
Les sons et les choses,
Fondamentales et précieuses,
Tu t’enfonces doucement,
Paisiblement dans la profonde,
Et infinie démence.

Malgré tes efforts,
Intenses et longs,
Tu ne peux résister,
Au désir infernal,
A l’envie de sombrer,
De chuter interminablement.

Pourquoi ne pas laisser,
Tes yeux pesants,
Se fermer à jamais,
Sans crainte de l’inconnu,
De la mort corporelle.

Laisses s’évaporer,
Ton âme de son enveloppe intestinale,
Permets lui de franchir,
De survoler les terres maudites,
De la malveillante existence,
La superbe démence.


3. ILLUSIONS FUNESTES

La vie, comparable, comparée à une rivière,
De la naissance, entraînant la perte des flux nourriciers,
A la mort, causant la décomposition et l’écoulement,
De la chair putréfiée,
N’est qu’une fausse explication et image,
D’une réalité bien différente, abominable.

Nous ne sommes que des machines charnelles,
Où notre puissance mentale est prisonnière.
Ces corps, sources de maladies, d’infections, d’auto condamnation,
Sont voués très souvent, à finir précocement, dans d’obscures fosses.
Nos existences sont teintées de vives couleurs,
Qui en réalité, ne font que masquer,
Le combat, la lutte, le pessimisme de chacun,
Pour une survie vaine.

Le choix entre le bien et le mal,
La dague et le Graal, de lui même s’impose.
Être monstrueux aujourd’hui, signifie, profiter des plaisirs,
Tandis que la stupide chasteté chrétienne, sauve nos âmes.

Les illusions nous entourent,
L’aveugle est moins trompé que le voyant,
Qui se devant alors d’exterminer le trouble à sa source,
Se recouds à se crever les globes oculaires,
Et à ne se fier, qu’à ses désirs.


4. VOYAGE MACABRE

Peu à peu, pas à pas,
Pénétrant dans l’étrange lueur,
Envahi soudainement,
Par la haine et la peur,
Le damné observe.

Vision d’un corps gisant,
Baignant dans le sang et les viscères.
Matérialisation inattendue,
De la force obscure,
Du meurtrier céleste,
Flottant au dessus du cadavre.

Privilège et devoir,
De l’homme face à ses noires pulsions,
D’enfin pouvoir scruter,
Palper et embrasser,
Le visage du Mal,
De l’ange déchu.

Subitement dévoré par les flammes,
La chair se liquéfie,
Pour laisser apparaître,
L’être suprême,
Dont le pouvoir démoniaque,
Détruit et annihile la pureté,
Pour la magnificence de la luxure.


5. CORPS DANS UN CORPS

L’âme prend sa place, dans la pré-matière,
Et de l’œil à peine constitué, l’être observe.
Tout autour de lui, n’est que flux, liquides, chaleur et obscurité.
Pris de terribles soubresauts, il tente de déchirer sa prison nourricière,
Qui, peu à peu, aspire son souffle de vie.

Entamant le combat pour sa survie,
Il use de ses capacités mentales,
Réduites par l’infime amas de chair représentant son corps,
Luttant en vain, pour une indépendance, viscérale et condamnée.

La chose infâme sent la raideur s’emparer de ses membres,
Tandis que la mort l’envahit et l’étouffe.
L’inconscience spirituelle le gagne, le libère,
Pour, qu’enfin, il puisse entamer son voyage.

Une voix grave, ensorceleuse, l’extirpe de son morbide songe,
Face à lui, se tient la déesse damnée, Lilith qui lui tend les bras.
Elle recueille son âme et lui fait découvrir les secrets,
Ainsi que toutes les horreurs humaines, matérielles,
Auxquelles il échappa.

Puis, disparaissant, elle laisse le mort-né aux plaisirs,
Malsains, noirs et interdits.
Tous indispensables à l’oubli de souvenirs intra-utérins,
Précédant la décomposition, du corps dans le corps.


6. MORT

Étendu et enveloppé, dans la torpeur du sommeil,
Apaisé, face à l’étendue inondée de lueur.
Conscience et inconscience, d’une position d’anti-peur,
Attente interminable, du noir ou du vermeil.

Inexistence du temps matériel,
Persistance de la présence charnelle.
Questionnement éternel de la vie,
Sur le voyage infini.

Choc, envol soudain,
L’âme se détache, de son tombeau humain.
Hésitation et interrogation chaotiques,
Sur la voie des entités idéales ou hérétiques.

Choix accompli, le voyage débute,
Rappel des actes, rappel des faits commis.
Projection des vies anciennes, et futures,
Arrivée devant la dimension, où réside le gardien de l’ailleurs.

Matérialisation devant le cerbère des étoiles,
Qui, sans s’opposer, laisse entrer la chimère,
Puissance nouvelle, d’où émane l’obscurité brûlante,
Obscurité transcendantale, métempsychotique.


7. OUTRO

(instrumental)

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