Suicidal Madness : Dégénérescence

Atmospheric Black / France
(2019 - Wolfspell Records)
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Letras

1. DÉSESPOIR

Attente interminable, de l’incompréhensible.
Flottement entre deux mondes, attirants et abjectes.
Atteint d’une folie douce, belle et palpable,
Se traduisant par la recherche des plaisirs extrêmes,
Qui, pourtant vains, emplissent le vide,
Le vide du besoin de présence, d’inexistence.

Dégénération de l’espoir,
Causée par les chocs,
Mur infranchissable,
Que se trouve être,
La quête de l’idéal.

Baigné de spleen,
Mal-être subsistant, continu,
Qui dans sa croissance, s’amplifie,
Jusqu’à dominer sur l’apaisement.

Causes perdues et utopiques,
Du bien-être,
Énervement, obsession, amour,
Liés dans un sentiment lourd, pesant,
Et insupportable.

Refus des couleurs aveuglantes,
Besoin d’obscurité et d’isolement.
Solitude chaleureuse, s’opposant à l’obséquieuse compagnie.
Transcendance par les émotions qui,
Étant d’une telle intensité, tiennent par cette musique.
Et cette beauté sombre, rejettent le relâchement et l’acceptation,
D’une soumission au bonheur illusoire.

Résurgence du désespoir.
La brume perpétuelle,
D’une mort spirituelle,
Corps aspirant à la libération,
Des contraintes existentielles.

Espace-temps lointain,
Scandant l’éloignement,
Relation condamnée,
Brisant amour et amitié,
Perte et enchaînement ,
Des passages idéaux.


2. HAINE

Sensation définie comme nerveuse,
La haine relève du malsain et de la fureur.
Sentiment aussi puissant que l’amour qui,
Dans son extrême application, se révèle meurtrier.
Bien que sensitive, cette rage transparaît charnellement,
Par le violent et sanguinaire massacre, qui peut par exemple,
S’exercer sur un autre corps.

Qui dit haine, sous-entend vengeance.
Action vengeresse, dans la négation absolue du pardon.
La haine entraîne la destruction de la victime,
Sa destruction spirituelle puis physique,
Et cela, dans un développement de violence, de plaisir inouï.

Haine comme semblable à la possession.
Car le mal agissant à travers, cette émotion,
Contrôlant, tout en laissant agir, le libre-arbitre et le désir,
Sans jamais être aliénant, mais plutôt guidant,
Se laisser aller aux flots incessants de ses sentiments,
Peut nous conduire à la métamorphose,
Aux créatures infernales, aspirant jour et nuit,
A la luxure, aux vices ainsi qu’aux meurtres démoniaques.


3. CORRIDOR

Perception soudaine,
Des poinçonnant violons,
Entremêlés avec le suave,
Orgue de barbarie

Transport intra-dimensionnel ,
Perte subite,
De l’orientation passionnelle,
De la raisonnable présomption.

Entrée, avancée morbide,
Le long du corridor de la folie,
Transpercée des ondes démoniaques,
Émanant des enfers terrestres.

Identité existentielle,
Renommée par le feu,
La destruction charnelle,
Et morale de l’être.

Foyer du mal profond,
Trônant au centre,
D’une vaste et éperdue assemblée,
Observé par le novice.

Intégration égoïste,
De l’ampleur sauvage,
Des putrides accomplissements,
Puis retour infime,
Vers la réalité perdue.


4. SOLITUDE

(No lyrics available)


5. RÉSILIENCE

Égaré, flottant dans un cosmos,
Plus ou moins proche, réel ou pas.
C’est juste une onde noire, un souffle,
Une irradiation naturelle, une mort,
Un flot que l’on chevauche en se noyant.
Un étendard que l’on suit ou pas,
Du sang versé, offert,
Des décisions qui embrasent.
Accepter de partir, mais avoir un but,
Sombrer en l’oubliant !

Les flammes, les hurlements, ne cessent pas avec l’ivresse,
Les bruits des cris, n’atténuent pas les vapeurs inconscientes.
Si on coupe les chairs lentement,
Enfin, nos humeurs ne suintent-elles pas ?
Un dieu obsolète, une icône morte,
On cherche ailleurs, et on trouve !
Ils nous trouvent toujours !

L’implosion est bien là, oh oui ces archanges,
Leurs trompettes, résonnent aux louanges,
Aux cieux, oreille sourde, pauvre et jugeante !
Reste à choisir, un abyme de douleur collective,
Une vaste plaine d’ennui,
Une interaction totale sans questions,
A une contemplation passive.

Pas de craintes, l’arcane persiste,
Socrate sera toujours abreuvé.
Par delà, le présent endoctriné,
Réside l’illusion funeste, faite des sanglots,
Des fils pantins, marionnettistes,
Instruments de leurs sangs.

Un choix, une voie !
Un cheminement pour une fin !
Une terre pour sentier !
Un fils, pour renaître !

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