1.Straight


Genre d'additif intelligent.
Qui emploie des nano-mécanismes pour vibrer dans le corps à une fréquence spécifique.
Déclenchant ainsi la sécrétion d'une hormone précise.
On dit que la sécrétion de cette hormone affecte la perception du temps, de l'esprit humain et donne l'impression d'une accélération de la conscience.
En plus de la conscience, c'est le travail du cerveau lui-même qui est affecté et sa capacité opérationnelle est multipliée de 2 à 12 fois.
Le nano-mécanisme lui-même est détruit par les sucs digestifs dans les 24h suivant la prise du produit.
Fermez les yeux.
Ouvrez vos sens à la perception de l'environnement sonore qui vous entoure.
Laissez vous aller.
Laissez vous vibrer.
Plongez dans la substance.
Plongez dans...
Straight In Tha Veins.



2.Bu$h rit


Tuez, brûlez, mes chiens de guerre!
Je veux un empire bien plus grand!
Battez vous et soyez fiers,
Et je médaillerais les survivants.
Montrez au monde ma colère,
Envers ceux qui défient le géant.
Faites-leur manger la poussière,
Et montrez-leur qui est le tout puissant.

Mais pourquoi faut-il tant d'effusion,
De sang entre toutes les religions,
Existe-t'il une absolue vérité
Pour qu'on ait le droit de se massacrer?
Que l'on soit juif, chrétien ou musulman,
Dans nos veines coule un même sang,
Nous devrions nous exorciser
Car l'homme n'est pas la putain du choix divin.

Comme me le disait mon père:
Un jour tu seras président,
Tu retourneras la terre
Pour l'or noir comme tout bon Texan.
J'ai donc lancé des batailles,
J'ai entamé la destruction.
Et pendant que des entrailles
S'ouvrent, moi je compte mes millions.

Refrain

Obéis à ton maître,
Je te demande d'obéir.


3.Culture en danger


Laisse passer ces moments sans t'y intéresser,
Dans l'univers sale de la variété, tout est bon à jeter.
Vingt ans de médiocrité en chansons populaires,
De stars de pacotilles au talent éphémère.
Applaudis, abruti, et achète ma varièt'!
On te drogue à la pub, tout marche et tout se jette.
Réagis!
Boycotte ta télé et crie au monde entier:

Laisse ma zique tranquille!
Why don't you let me free, to play music loudly, that's just my way to be!
Notre culture est en danger!

Marre de l'art en conserve au goût industriel,
On fabrique du talent à la chaîne sans en enlever le fiel,
Stop aux bouffons sur scène que des requins recueillent!
Tourneurs sans scrupules, je vous crache à la gueule!
Il suffit, aujourd'hui, d'un piston et c'est bon,
On est tous dans les bacs, on a tous le même son!
Réagis!
Dis merde aux faux talents, et crie à tous ces gens:

Refrain



4.Un monde parfait

J'en connais qui bossent pour une misère,
Sauf-conduit oblige, savoir-faire.
D'autres qui courrent après des chimères,
Veuillez signer s'il vous plait, merci, certes!
Va-t'on continuer à se faire enculer,sans réagir, sans se montrer ferme?
A ceux qui pensent que c'était mieux hier, je ne dirais qu'une chose:

Ce monde est parfait!
C'est ce qu'on en fait qui l'est moins.

Y'a tous ceux qui vivent de manières,
Manque d'audace et de caractère,
D'autres qui subissent et qui digèrent,
Veuillez payer s'il vous plait, merci, certes!
Va-t'on continuer à se faire assomer, sans réagir sans se montrer ferme?
A ceux qui brandissent leur doigt en l'air, je ne dirais qu'une chose:

Refrain

Jamais autant nos paysages,
N'ont cessé de marquer de nos visages!



5.Gisant sur le sol

Gisant sur le sol,
Je sens mon sang se défiler
Et la vie me quitter.
Lui il en rigole,
Il me dit que je l'ai cherché,
Et repart se saoûler.
Souvent j'ai voulu lui dire jamais plus mais il m'a toujours convaincu.
Souvent j'ai couru à perte de sa vue pour errer dans les rues.
Mais voyez-vous, que voulez-vous,
Terrorisée par son amour,
Je reviens à tous les coups,
Et ça me joue de mauvais tours.

When it happens to you, it's a back to reality.

Gisant sur le sol,
Je contemple la lune
Au travers d'une persienne.
Une odeur d'alcool,
Une cigarette qui fume
Et ses yeux pleins de haine.
Cette fois je le sais, je finirais assassinée d'un coup trop assené.
Pourtant qu'ai-je fait, lui aurais-je fait du tort, pour mériter cette mort?

Refrain

Mais voyez-vous, que voulez-vous, après toutes ces années de doutes,
Je finis par attendre le jour où je quitterai mon amour.


6.Quand est-ce?

Jeunesse sans éducation,
C'est un peuple en perdition!
Etat de propagande,
C'est vos yeux que l'on bande!
La police dans l'école,
Le fachisme décolle.

J'entends comme un vent de folie,
Lancinante mélodie.
J'entends comme un vent de folie,
Surprenante symphonie.

Quand est-ce qu'on fout le poing
Sur ceux qui veulent nous condamner?
Quand est-ce qu'on fout le poing
Sur ceux qui osent nous déranger?
Mais qu'est-ce qui nous retient
De récupérer nos libertés?
Mais qu'est-ce qui nous retient
De ne plus vouloir être aseptisé?

Quel avenir pour nos enfants,
A part entrer dans le rang?
Dans le pays des droits de l'Homme on néglige nos momes!
C'est une mort annoncée de l'éducation,
C'est un pays entier à l'abandon!

Refrain





7.In Tha


Ladies and gentlemen.
You are listening to Straight In Tha Veins.
We hope that that you enjoy it.
Now, after this musical munchies, you can proceed to the final auditory destructive stage
By taking your first injection 'till the end.
Thank you.
Good bye.


8.L'enfer de la ville


Dans l'enfer de la ville,
Je m'immisce dans la file,
A pas cadencé j'avance
Dans la cohut en transe.
Un métro me ramasse,
Deux minutes se passent,
Que la vie me semble lointaine
Dans cette jungle urbaine.

Come save,
Come save me here.

Me voilà déjà dehors,
Suffoquant dans l'effort,
Je sens monter la panique,
Dans le bruit mécanique.
Finirais-je par vivre bien
Dans le monde de demain?
Que la vie me semble lointaine
Dans cette jungle urbaine.

Refrain



9.911


Onze septembre, au nord de la Sibérie,
Un ouvrier assassiné dans une sidérurgie.
Beaucoup plus loin, au fin fond du Bénin,
On découpait des têtes à grands coups de machette.
"Ne craignez ça va vous plaire!"
Dit-elle avant de s'envoyer en l'air.
Pique, pique, petite excentrique,
On te retrouvera dans la rubrique nécrologique.
Dur de danser pour la gamine de Palestine,
Les pieds de la ballerine, arrachés par une mine.
Ce jour là, une tournante dans une cage d'escalier
Fit commérer les pies jusque dans mon quartier.
Et pendant ce temps là, à Paris, y'en a qui font la fête!

Ca se passe le onze septembre.

Eh, toi là-bas pourquoi tu cours si vite?
Bang, bang, dans la tête une bavure au Mexique.
Deux heures de décallage horaire plus loin,
La même bavure mais cette fois, sur un gamin.
Manhattan, deux tours y sont détruites,
Pas la peine d'en parler, tout le monde connait la suite.
"Enculé, mon oncle était là-bas!"
Et moi tous mes parents ils sont morts au Rwanda.
Onze septembre, j'ai pas finit mon inventaire,
Journée noire dans l'histoire, journée de faits divers.
Et pendant ce temps là, à Paris, y'en a qui font la fête!

Refrain


10.Le faucheur de temps


Il vous est difficile de ressentir l'abstrait
Vous, les observateurs qui jugez mes portraits.
Sachez que tous mes traits, sont tirés d'un reflet,
Celui de vos personnes sur lesquelles j'ironise.
Je m'inspire de vos faces et de votre bêtise
Pour ressortir en vous les monstres qui vous glacent.
Je fais tomber les masques, je travaille vos rides,
J'efface les expressions pour vous rendre anodins.
Under my skin.

Tu voudrais te cacher derrière ces traits fabriqués pour masquer qui tu es.
Ton visage ne reflête que le manque de fierté et de vérité. What you fear.

Je façonne au scalpel les visages angéliques
Et les corps en jachère qui cherchent toujours à plaire.
Je tranche dans la peau, j'efface les abus
Cachés au maquillage pour faire moins que son âge.
Je redonne au visage son aspect élastique
A l'image des stars qui vous rendent fanatiques.
En phase avec mon temps, je transforme les gens.
Je rends impersonnel, je rends intemporel.
Under my skin.

Refrain



11.Martyre


Pour toutes les causes justes, on a besoin de martyrs.
En chacun de nous sommeille un être prêt à souffrir.
Lorsque le dévouement atteint son paroxisme, on peut s'attendre au pire...

SHOCK!

La servitude dégénère le courage,
Nous en aurions pourtant besoin pour pouvoir tourner la page.
L'insoumission fait de nous des otages,
Prisonniers du système sans bouée de sauvetage.
La loi du plus fort n'engendre que des carnages,
A toutes les races maudites laissez-moi vous rendre hommage.
Que ce monde m'appelle...
Je ne répondrai pas!

Je ne veux pas partir,
Je ne veux pas mourir,
Je ne veux pas souffrir... le martyre!

Pauvre renard, le regard allèché,
Comme le corbeau la France d'en haut vit de ces capitaux pêchés.
Instinct de survie, réflexe animal,
Il nous reste que la faim qui nous rendra tous cannibales.
Rassurez-vous, ceux qui n'ont rien,
Face à la mort, ceux qui ont tout empruntrons le même chemin.
Que ce monde m'appelle...
Je ne répondrai pas!

Refrain

Comment sommes-nous arrivés là, serait-ce possible de tomber plus bas?
A vouloir trop dissimuler la laideur de nos coeurs par des artifices,
Du faux bonheur et du copier/coller,
Nous en perdons notre personnalité!




12.Toxico


Moi toxicomane, déclare en abuser,
Vivre sans elle serait fatale pour mon corps atrophié.
Je ne suis plus cet enfant sage que ma mère a couvé,
Trop de douleurs ont fait de moi cet être écorché.

Why don't you try to see?

Où est mon mental et ma lucidité?
Ma boîte à rêves n'est plus normal, je ne sais plus penser.
Pourri jusqu'au fond des entrailles, y'a rien à recycler.
Les fruits défendus m'ont rendu légume et possédé.

Refrain

You'd better fight!
Go away, away from my mind!

Tout mon cérébral s'est barré en fumé.
L'être que j'étais ne sera plus celui du temps passé.
Pourri jusqu'au fond des entrailles, y'a rien à recycler.
Les fruits défendus m'ont rendu légume et possédé.

Refrain

You'd better fight!
Go away, away from my mind!