1. ALPHA

(Instrumental)


2. L'ENCRE ET LE SANG

Ancrés comme des artisans du verbe et de la prose
Qui lient les notes et les mots en osmose
La cible: atteinte, si les retours affichent satisfaction
Les lignes se gravent: espace et temps en cohésion!
En osmose, et le verbe et la prose, en osmose!
Une interaction entre les mots et la musique
Pas suffisant pour percuter les notions logiques!
Pour dépasser la frontière qui fera vibrer les coeurs
L'encre et le sang se connectent en sa profondeur!

Entre l'encre et le sang
Lier son esprit à nos vies

Tels des partisants d'une réalité sans pause
Qui lient symphonie et texte en osmose
Le but ultime atteint si, en notre action ,
De nos cervaux émergent la reflexion!
En osmose, et le verbe et la prose, en osmose!
Défier les lois d'un tirage au mauvais sort
Qui sans le sang divin nous laisserai pour morts
Le parcours de nos vies ne rimerait à rien
Si l'encre, en non sens mystifiait le bien!

Défier les lois d'un prétendu tirage au mauvais sort!


3. ELEMENTS ESSENTIELS

Si les cieux et la lumière ne trouvent plus leur place dans ces vallées austères,
Si l'amertume et l'indifférence agitent encore un peu les ombres de cette terre,
Si leurs espoirs ont sombré par faute de n'avoir pu connaître la vérité
Comment les aider enfin à retrouver la sérénité?

Ici bas, construire un édifice inébranlable
Changer l'avenir, terre de misère
Métamorphose, espace de lumière
Eléments essentiels, universels, nouvelle sphère

Etranger dans ces terres moribondes
Etranger, je suis d'un autre monde
J'apporte un peu de lumière, un peu de chaleur
Je veux changer leur atmosphère

S'ils ont renié les évangiles que leur clamaient ces faux prêtres,
S'ils se sont drapés d'ideologires funestes, obscures et de ténèbres,
C'est par trop de prudence et dans l'inconscience qu'ils se sont dirigés
Dans des discours trompeurs

Masqués d'indifférence et de vanité
Comment les aider ?

Ici bas, construire un édifice inébranlable
Changer l'avenir, terre de misère
Métamorphose, espace de lumière
Eléments essentiels, universels, nouvelle sphère

Ici bas il faut que nous construisions
Un édifice qui soit inébranlable
Pour changer l'avenir sur une terre de misère
Il faut une métamorphose dans un éspace de lumière
Des éléments qui soient essentiels
Des éléments qui soient universels dans une nouvelle sphère


4. CROISER LE FER

Générer d'autres pensées
Libérer nos faces cachées,
Apprécier une nouvelle liberté
Pour retrouver ce lien secret

Il est le seul chemin, la voie, il m'a tracée!

En cette réalité
Entre l'homme et la divinité
Notre vie laisse place à la sienne
Pour retrouver ce lien secret

Générer d'autres pensées
Emerger en cette réalité!
Pour moi le fer il a croisé
Il métamorphose!
Pour moi le fer il a croisé
Mes pensées!


5. IL ARPENTE LE SOMBRE

Autrefois, on l'appelait Ange Vénéré
Beau, intelligent son sens de la vertu aiguisé
Il faisait pâlir les êtres divins, malin le snake
Il tente de plaire aux faveurs du maître sans fin
Son appétit de grandeur, d'honneur, de ferveur
Lui à joué un tour vilain, lui qui pensait trop aux lendemains
Ila choisi un chemin, son chemin, mais pas seul
Il avit besoin de monde pour pousser la meule
La meule qui terrasse notre espace
Le troture, le fait souffrir, le tue à l'usure!

Prince de ce monde, le serpent ancien
Tu subit de plein fouet le châtiment divin!

Sur sa route, il croise et arpente le sombre
Il vit de la pitié de soi, de la jouissance, du mensonge
Il fait croire que par lui, nos vies seront embellies
Fait asseoir les plus grands de la terre
Leur donne de smirours pour se regarder, se mirer
Se vautrer dans l'orgueil et la vanité
Il donne l'espoir, faux espoir, desespoir
Il est déjà tué mais ne veut se l'avouer
Trop menteur, trop fourbe, il préscrit mes horreurs
Qui s'abattent sur notre monde, frissonant de peur
Il n'aime pas se rappeller que celui qu'il a rejeté
L'a piétiné, l'a humilié
Reviendra chercher ceux qui ont accepté
Les vertus de la sainteté
Ses yeux d'enflamment quand il croise la sainte armée
Ses veines hurlent lorsqu'il fait face aux rachetés
Ses entraillent tressaillent d'amertum, de vengance
Car il sait qu'il ne vaincra pas la dernière danse!


6. FLASHBACK

Et ces espoirs que j'avais placés en toi...
Et cette vie m'échappe, partir au delà...
J'avais dessiné en toi un nouveau chemin,
Tout s'envole à présent, il me semble que c'est la fin...
Cette vie qui s'éteind déjà!

Expériences inédites, rencontres fortuites
Avenir blessé, les âmes sont brisées

Je recueille amèrement tes dernier mots précieux
Ta beauté en simplicité, tes clins d'oeils malicieux
Nos vies s'étaient croisées un peu par hasard
Mon avenir sans toi me plonge dans le noir...
Cette vie qui s'éteind déjà!

Expériences inédites, rencontres fortuites
Avenir blessé, les âmes sont brisées

Faire taire...faire taire mes sens!
Sur terre...allumer ma conscience!
Nourrir l'espoir, par ta mémoire
Ce dernier chemin loin d'être une fin...


7. NEURONES

Pitié pour ce siècle? Sombre de ses apparences
L'humilité s'est dissoute dans les vapeurs frivoles
Quelle alternative? Les conscience s'étiolent!
Comment te poses-tu?
Oses prendre de la distance, fais fléchir ton orgueil!

Restons unis! Unis dans l'action!
Restons unis! Nous ferons vibrer les conscience!
Faire vibrer les consciences!

Piété pour ce siècle? Confusion dans les religions
Fausse modestie en voulant atteindre Sion,
Quelle alternative? Les conscience s'étiolent!
Comment te poses-tu?
Oses prendre de la distance, fais fléchir ton orgueil!

Restons unis! Unis dans l'action!
Restons unis! Nous ferons vibrer les conscience!
Faire vibrer les consciences!

Pourquoi laisser faire et aller, s'endormir dans la nonchalence?
Ne vivre en fait que pour soit: orgueil, indifférence?
La vie qui nous a été insufflé mériterait-elle
D'être réduite en cendres, en se brûlant les ailes?
Pourquoi se laisser faire sans prendre position?
Bien définir ses choix, éclairer ses affirmations,
Le chemin qui mène au trépas ne serait-il
Que la seule issue fatale et notre ésperance vile?

Restons unis! Unis dans l'action!
Restons unis! Nous ferons vibrer les conscience!
Faire vibrer les consciences!


8. IDEAUX

Si j'écoute tes silences, mes sens
Si mes états d'âme pleurent ton absence
Si je cesse de penser, l'avenir balaie le passé
Si tu cesse d'exister tu survis dans mes pensées...

Et m'enfuir aux souvenirs troubles du passé
Empiler passé, futur, à nous retrouver
Je calme mes intérêts pour partager
Je retrouve ton visage, tes yeux semblent parler!

Offrir à notre histoire un vent de liberté
Trouver en nos mémoires une complicité

Si je m'arrête aux turbulences de nos consciences
Si mon esprit traverse un semblant de vengance
Si je cesse de remuer le sombre par prudence
Si tu cesse d'exister, je sombre en nonchalance

Et m'enfuir à libérer ce que j'ai inhibé
Anésthésier nos bléssures de vies mêlées
Et je calme mes idéaux...

Je retrouve ton rire, sans rire, à nous aimer!
Libérer notre histoire...


9. CORTEX

Pire! Bien pire que l'amertume, nos rancoeurs!
Pire! Bien pire qu'un parti pris, nos trop faciles tiédeurs!
S'enfermer dans une boîte, une boîte à penser, serait-il
Une autre manière de nous projeter dans un avenir tranquille

Eclairer nos pensées !
Emanciper nos cortex!

Mieux que de beaux artifices, une brulante réalité!
Bien mieux que de baisser les bras, annoncer la vérité!
S'ouvrir à un entendement certe, certe plus complexe!
Mais qui transporte l'être humain au-delà de son cortex!

Sourire!
S'ouvrir!
Pour ne plus souffrir!
Redressons l'avenir!


10. LES PLEURS DE NOS AMES

Dans un monde tout autre, j'imaginerais bien
Qu'on ouvre un peu plus nos coeurs et nos mains
Sur une terre bleue sans ces « mines de rien »
Qui rongent les vies,cisaillent les vrais liens
Laisser derrière soi les prêt-à-penser
Ces chemins fermés qu'on nous a fabriqués
Qui dopent la raison de contrefaçons
Ces figures de rites en contradiction!
Et sans plus en faire à n'en être rien
Vaut-il mieux choisir de manger son pain noir
Pour regretter le blanc des saisons
Qui crient « vivre ! » au siècle de la raison!

Doper la raison?
De rites en contradictions?

Les pleurs de nos âmes se sont tus !
Notre monde et ses sombres vertus !

Sur une terre bleue sans ces « mines de rien »
Dans un monde tout autre, j'imaginerais bien
Qu'on nous laisse grandir, trouver le chemin
Dans la tolérance, préserver les liens !
Laisser pour de bon les présupposés
Les prêt-à-penser sont ces préjugés
Qui tuent l'équilibre de la rison
A vouloir tout penser sans imagination !
Et sans moins en faire, retrouver le lien
Celui qui nous unit, en un rythme serien
Epargner luttes vaines en déraison
Qui tuent l'essence même de nos actions !

Tuer la raison?
Tout penser sans imagination ?

Les pleurs de nos âmes se sont tus !
Notre monde et ses sombres vertus !

Le monde et ces vertus...Le monde s'evertue...à perdre ses vertus !


11. PRIER LE CIEL

Si cette prison de verre n'était qu'éclat
Si cet enfer de feu n'existait pas
Si le soufre et la misère n'irritait pas
Si la nature était bonne, elle ne tuerai pas
Si les vices et l'orgeuil n'était qu'un pas
De plus vers gloire et pureté, n'engendraient pas
Toutes les pauvreté, les malheurs, on en serait pas là!
Si les pouvoirs étaient bons, on s'aimerait comme ça
Si les craintes et les refus n'étaient qu'apparat
Si les hommes et Dieu ne respiraient pas
Si vivre dans la lassitude était un contrat
Les espoirs seraient futiles dans un au-delà
Se connecter...

Se connecter ! Ouvrir nos esprits
Nous ouvrons nos esprits ! Prier le Ciel !

Si ces rires qu'on entends étaient masqués
Si les pleurs de nos amis pour réaliser
Qu'en retirant la carapace on est atrophié
La surface est bien lisse, le noyau cassé
Si ces plaintes qu'on perçoit pour mieux mesurer
Le vide et l'absence deu genre humanisé
En pliant et brisant, le roseau peut chuter
La foi est l'assurance d'une paix éclairée
Si cette prison de verre était éclatée
Si les flammes et le feu pour apaiser
Si les gouffres et les enfers étaient irrités
Retrouver l'essence de l'âme, apprendre à s'aimer !
Pêcher par ignorance, maladroitement
Blesser par nonchalance, innocemment
Bien marquer ses repères, pour ne pas être pris
Aux pièges de la misère, aux pages de l'oubli
Mentir par prudence, volontairement
Ne pas dire sa souffrance obstinement
Trop retenir ses larmes, pour ne pas être pris
Pour un guerrier sans armes, de qui l'on rit.


12. OMEGA

(Instrumental)