1. QUASAR

(Instrumental)


2. AU SOL LES TOGES ROUGES

Les peuples mornes
Les moines du temple
Le calice vidé
L'empreinte des vieilles croyances
Le festin
Le cloporte assis à la table
La grande dame
La grande dame sans visage.

Au sermon, écarté toute forme de vie
Éperdus mais fiers.

La même forme...

Plus loin que l'océan
Conjuré
Condamné à s'incliner encore.

Il s'était dit qu'aux plaies de demain
Succéderait un royaume de fous frères.
C'est sur ce trône de poussière
Que j'écrirai vos vies.

Les peuples mornes
Les moines du temple
Le calice vidé
L'empreinte des vieilles croyances
Le festin
Le cloporte assis à la table
La grande dame sans visage
La porte vers le néant.

Les peuples mornes
Les moines du temple
Le calice vidé
L'empreinte des vieilles croyances
Le festin
Le cloporte assis à la table
La sorcière sans visage.

Ils regardaient derrière ce qu'ils avaient accompli
Les bâtisses en fumée, le rouge, et le blanc.
Les terrestres s'effaçaient quant aux doutes,
Ruisselants,
Que seuls les premiers laissaient vivre.
Ils guidaient leurs navires.

Sur tous les emblêmes de tous les empires.
Hier, j'éttais vivant.

L'admiration tremblante des suiveurs
Avait rassemblé le pouvoir.
Ni la crainte ou les dieux.


3. LE REPOS DU LÉZARD

De grâce et de calme façonné
Les yeux ternes,
Ces spirales menteuses
Et l'attente des promesses
Jamais vaines pour l'idole.

Des ronces autour du bras
Éveillaient les prières
Qui se noyaient à l'aube
Sur les sentiers mouvants.

Le repos du lézard
Oublié des consciences
À la surface blême
Fit jaillir la raison.

Enfin ils hâtent les terres,
Le rôle des monuments,
Aveugles et résignés
À délaisser leurs chaires.


4. ORACLE ROUGE

À toujours faire son oracle
Au concret dévoué
Euryale attendait ses aveugles
Quand se jouait l'ivresse.

Une dormance apprêtée au désordre
Échappée loin
Perdue au creux des vases.

Et les loups s'empoisonnent au ruisseau
Quand se déverse l'immoral,
Témoins de ceux qui rôdent, les traitres errant
À la lisière du silence.

Le rouge de nos regards abreuvant
Perdu au creux du cyclone
Plongeant au secret du pouvoir.

Blessé, à l'opposé
À toujours fuir son oracle.

"Sans moi, tu n'es que vide
Et dans le vide tu renaîtras
Devant les fantômes qui paradaient
À chaque vestige de tes remords.

Nomme un lieu où tu respirais sous l'orage
Un endroit où grondait le futur,
Il sera détruit."


5. MARCHE SILENCIEUSE

(Instrumental)


6. L'HOMME ET LA BRUME

"- Avance et partage
Sois immersion, évanouissement
Se concentrer sur l'absence.
Oublie le début et la fin
Délaisse ce qui nait.

- Regarde-moi, lamente-moi :
Les crimes, les péchés, les déviances.
Accompagne mes pas.
Efface mes souvenirs.

- Dissipe ces croyances
Tout se perdra dans la fumée et les pleurs
Mais tes fils suivront ta trace.
En te fuyant ils adopteront ton reflet
Et ne seront eux-mêmes qu'en te singeant.

- Gagne mon ventre et façonne-moi.
Tu pourras décider de chaque forme
Pourvu que tu me laisses voir.
N'éteins jamais le regard du malade.

- Tu voudrais ne plus vivre et rêver
Quand tu t'en iras je prierai
Et cette dernière seconde de ton souffle
Je la changerai en toujours."


7. AUX MILLE DIEUX

(No lyrics available)


8. NOS SAGES DIVISENT

(Instrumental)