Smohalla : Nova Persei

Avantgardiste Black / France
(2007 - God Is Myth Records)
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Lyrics

1. AUX PREMIERES ETERNITES

Aux cycles d'autrefois lui revenait l'espace divin
A travers la porte d'Ivoire, flottant parmi le corail Pulvérisé sous les pas de Mercure.
Dans la théurgie dorée ses extases rythmaient les constellations,
Et ses découvertes narguaient les autres étoiles.

Déjà les jalouses se liguaient pour rompre son Ansée.


2. LES YEUX DU TEMPS

Astre éphémère
Construit sa chute en son courage.

Aux progrès infinis
Caressant d'autres formes
Ces visages déformés
Conscients mais oubliés.

Si vaste
Un royaume qui toujours se propage
Si loin là haut
Vide de tout rayonnement
S'abreuve de matières renversées
Déversées à la face des titans.

Astre éphémère, construit sa chute en son courage
Façonnant le cosmos des anciens
L'inconnu empoisonne.

Ces mille vestiges qui détournent son voyage
Feront s'échouer sa quête au détour de l'honneur.

Les yeux du temps te pleurent déjà
Aux progrès infinis
Surviendra l'affront et la chute
L'affront des trois maudites.

Et les merveilles qui se succèdent
Comme un leurre envoyé des cieux
Et les merveilles qui se succèdent..

Et pourtant sa puissance faiblira
Et s'éteindra..


3. ERRANCES

S'élance quand la chair s'éteint
Etoile en partance au plus loin.
Du silence au chaos découvrant
Les matières nébuleuses s'élevant.

Le cristal et l'argent, l'onyx et le vent
Rassemblés là où les foules anciennes rêvant
Unissent leurs songes à la poussière
Au marasme des cités guerrières.


4. NOVA PERSEI

Des espaces insondables
Des éons immuables
Froide et impassible
Algol, la trinité attend.

Les trois ne forment qu'un
Etoile que le démiurge a préféré oublier.
Les superamas, vidés de toute substance..

De la brillante pyrite surgit le pâle albâtre.

Dans ce cycle sans fin, le froid dévore la chaleur.
Un instant la lueur se tait,
Cédant la place à l'obscurité immobile
Et parmi cet incessant rouage
Nova Persei se profile.


5. ALGOL

Ne jamais croire les cieux,
Ne jamais implorer.

Etreignant le vide
Le silence se meut en chaos.
Il fallait une lutte
Pour que la création s'étende encore.

Et retentissant les assauts,
Torrents d'énergie pure.

Ces fragments d'esprit
Qui volent en éclas,
Ces lumières mythiques
Inondent encore nos rêves..

Et s'illuminent
Vagues de mémoire,
Déformeront l'ailleurs.

Vibrant pour toujours, dans d'autres dimensions
Aux fracas éparses, aux aurores éternelles.

Le sarcasme de la trinité
S'épanche sur ce cortège
Comme un éclair, déchirant,
Et déjà s'efface dans la poudre..


6. EXTINCTION

(Instrumental)

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