Sidilarsen : Eau

Fusion / France
(2005 - Active Entertainment)
Learn more

Lyrics

1. A QUI JE NUIS ME PARDONNE

La reprise de la bride,
La sécurité assurée,
Pour déresponsabiliter le peuple,
Sur la nature des relations humaines,
C'est toujours pareil,
Une volonté unique,
Décelée dans la majorité cityoenne.
Si nous sommes tous les mêmes,
Y'aura plus de problèmes.
Le pied de la lettre est à la base des maux,
Les aspirations fiévreuses au contrôle absolu,
Des mouvements spontanés,
Ne sont que les clés du vice,
Il vaut mieux voir que supposer,
Que loi colle avec réalité.
Si nous sommes tous les mêmes,
Y'aura plus de problèmes.

La colere me gagne.
A qui je nuis me pardonne.
Je ne veux qu'avancer.
Mon intention est bonne.

Depuis qu'on a décollé nos bouches,
Des seins gonflés de nos mères nourricières,
Rien n'est fini, non plus défini,
Si la parole se gonfle comme une voile,
Nous saurons bien pousser le râle.
Laissez passer l'oxygène,
Dont le rêve est la source,
Les rues sont bleu pâle,
Mais le ciel est gris rage,
Même pousseé dans la marge,
Il y a comme un écho étrange.


2. LA FIBRE

J'ai creusé le fond,
Tenté des comparaisons,
Là où notre vérité inonde,
La neige, le coton,
J'ai eu de la compassion,
Dans les passages pluvieux,
Dans les couloirs de feu,
Au bout des corps abîmés,
Des sentiments consommés,
Dans les instants de colère,
Jusqu'aux cheminées.
Porté par la fièvre,
Porté par mes frères,
J'ai senti la fibre,
Ce cordon solide.

J'ai apercu notre mort.
Et senti cette unité.
Je tremble encore.
C'est maintenant.
Que je vais tout donner

Glacé,
Chien fou flashé,
Je suis tout seul éveillé,
Homme lié à l'infini,
Glissée de pensée,
La peau et le visage en skaï,
Langue paralysée,
Ma relation aux étoiles,
Ma relation aux corps.
Porté par la fièvre
Porté par mes frères,
J'ai senti la fibre,
Ce cordon solide.


3. FLUIDITE

La réalité n'est pas un obstacle,
Je n'attends le secours d'aucun oracle,
Composer des phrases d'énergie en phase,
Ce n'est pas une passade mais un sacerdoce,
Les temps sont durs,
Mais le moteur tourne,
Je détourne désormais le regard
De ceux qui tirent vers le bas,
Composer des phrases,
Les poches vides nous sommes plus léger
Pour livrer le combat.

Alimenter l'entité.
Pour qu'entre nous circule la fluidité,
Je n'aurai de cesse.

J'ai tenté de me planter pour résister au flux,
Mais l'enfance est loin maintenant,
Il faut grandir encore,
Il n'est plus l'heure d'attendre et d'espérer,
La route est à prendre,
J'assume aujourd'hui mes choix de vie
Sans détour.
Je me suis trompé,
Je me suis fui,
J'ai changé d'avis,
J'ai triché,
Maintenant je viens au contact,
Je suis enfin où je voulais être,
Je touche du bout des doigts mes rêves.


4. LA MORALE DE LA FABLE

On peut devenir roi même en 2000,
La main sur la bible,
Honni soit qui mal y pense,
Qu'avons-nous fait de nos exceptions ?
Et quelle est la morale de la fable ?
Et quelles sont nos ambitions ?
Et notre capacité d'indignation ?
Sarko et les bas du front,
Comme ardents défenseurs de la répression,
Des faits d'armes et de la délation,
Pourquoi pas nous trier dès l'embryon,
Il se peut qu'au final ce soit la solution.

J'ai fais un rêve
Il cervaient tous la gueule ouverte.
A force d'être consanguins
Sur une île déserte.

Il peut faire très froid même en avril,
Comment est-ce possible
En cette douce France,
Qu'on oublie à ce point nos leçons,
Reposant pourtant sur des faits implacables,
Les votes de sanction,
Sont le degré zéro de la réflexion,
La France des bas du front,
Comme ardents défenseurs de la tradition,
Des amalgames et de la suspicion,
Pourquoi pes rétablir l'inquisition,
Il se peut qu'au final ce soit la solution.

J'ai fais un rêve
Il cervaient tous la gueule ouverte.
A force d'être consanguins
Sur une île déserte.

Jeanne d'Arc leur donnait,
Au nom de la patrie,
De se fusiller,
Pour mourir en soldats.


5. ELLE ME TEND TOUJOURS LA MAIN

Ce soir c'est déflagration,
Une onde, une voix pour me dire la situation,
Me remettre en face de toutes mes illusions.
Une première entaille dans notre relation.
Difficile à panser méandres d'une destinée,
Un peu trop programmée,
La peur viendrait nous ronger,
Celle là qui nous renvoie finalement
À notre superficialité.
On a plus le droit de croire à cent pour cent,
Aujourd'hui c'est du second degré,
Le noir et le blenc ne sont plus,
C'est le gris pâle qui apparaît,
Nous l'avons toujours su.
C'était sciemment cadré.
Rire jaune en tournant la page,
Et se faire croire encore une fois,
Que l'on ne souffre pas...

Je ne prendrai pas cette direction.
Je veux vivre sans concessions
Avec plus de vibrations.

Ce jour tout va bien,
Elle me tend toujours la main,
Je n'y suis pas tout à fait,
Je vois toutes les femmes,
Chaque page, chaque inscription,
Dans les vîtrine, sur les écrans,
Une étincelle, une frustration,
Le doute a changé de camp,
Il est à mes côtés maintenant,
Je vois toutes les femmes,
Mouvements, ondulations,
Un maquillage surdosé,
Chaussures à talons...
Et je matte les amères icônes,
Ma consolation cathodique,
De l'humain consommable,
Bientôt les femmes jetables,
Ils veulent cette nouvelle norme,
Des contours et des formes,
Rire jaune en admirant la page,
Et se faire croire encore une fois,
Que l'on ne souffre pas...


6. LA PAROLE

Se jouer des tendances et des évidences,
Je trouve bien trop haut le centre de la france,
Comme quoi il s'en passe
Bien plus bas qu'on en pense.
Allez ! Pétons les plombs,
Devenons très vilain,
Mélangeons le coran et la bible en latin,
Mêler dans le pétrin, les trobadors occitans
Et les sidis au levain.

Soi pas qu'un paure trobador,
Un cantador de pompidor,
Un rabalaire violonaire.
Mais cançons valon pas pron.
Soi pas qu'un paure joglar,
Un cançonier de montgiscar,
Un cantaire de dos aires,
Ma cançon se'n va dins l'aire.
Perqué soi pas encapelat,
Perqué soi pas encostumat,
Perqué soi pas encamisat,
Que soi mal considerat.
E me volian aminhardar,
E me volian amanhagar,
Me far genhar, me calinhar,
Me far damnar, me far raunhar.
Etiquetat, acaptat,
Atacat, aclatat,
Kitekatat coma un vielh gat,
Que soguèri pas amanhagat.
Canti tota la jomada,
Fau pas jamai la bugada,
Meni vida de caraco,
Per m'aver cal que m'estacan.
Estavanit, adelit,
Acarnit, aflaquit,
Lo forbit aflaquit,
Me balha pas un escafit.
Ma cançon fa quincanéla,
Me caldria far la vaissela,
Que me fan crebar de fam,
Paure dj occitan !

La parole c'est de l'or,
Pour peu qu'on la laisse.
A ceux qui ont tort.

E de tant que ieu soi rasclat,
M'en vau manjar al mac'donald,
Sprite and coca, fanta for you,
Serian melhor de monts roucous.
Me dison que soi closca-dur,
Me veson pas a la telès,
Que me lavi pas los pès.
Acaçat e cacalaçat
A me digatz ! O se saviatz !
Cossi soguèri amercadat !
Amitadat, aleiçonat.
Se maridèt lo meu cosin,
I anguet s onque lo vesin,
Que ma lenga es pas de moda,
Caldra cambiar de metoda.
Ma cançon val pas tripeta ?
Estaca-te las caucetas !
Tè ! Maria qu'anam trotar,
Lo caval se va negar.
Ta cançon ten pas rota,
La podras pas cantar tota,
Aqui cal quicom que peta,
Que ne perdras la casqueta.
Tira, que quant fa bon, nada
Favonada e monjetada,
Tau volon coma ensalada,
Macarèl ! Quina susada !
Que las cauças vau cagar.
Ten la rampa vistoquet,
Que ieu ne vau fotre un pèt.

Je vis, tu vis,
Comme un oiseau sans ailes,
Ne pars pas sur une patte.
On crie, on rugit,
Comme des lions en cage,
Sert-il qu'on se débatte ?
De quoi te plains-tu ?
La jungle est à tes pieds.
Il n'y a rien de foutu,
Reste à réinventer,
Parle à tes fleurs,
Parle à tes chats,
Mais surtout parle à ton frère,
Et s'il ne comprend pas,
Monte le son si l'image ne suffit pas.
Vivons ensemble et pleurons ensemble,
De comme on se ment,
De comme on se ressenble,
Chaud aux dents, chaud dans le sang,
Chaud sous les bras, du sud dans la voix,
Si le plus important n'est que ce que tu crois,
Ouvre les yeux, regarde donc si tu vois,
Le métissage y est-il ou pas ?

La parole c'est de l'or,
Pour peu qu'on la laisse.
A ceux qui ont tort.
La parole c'est de l'or,
Pour peu qu'on alterne
On en devient plus fort.
La parole c'est de l'or,
Ont creuse les paraboles
A la chasse au trésor.
La parole c'est de l'or,ma parole ! Mais c'est de l'or,
Et quand on la partage
On en profite encore.
La parole c'est de l'or,
Pour peu que le silence
Ait son poids dans l'éffort.
La parole c'est de l'or,
Pour peu qu'on alterne
On en devient plus fort.
La parole c'est de l'or,ma parole ! Mais c'est de l'or,
Et quand on la partage
On en profite encore.


7. SURHOMME

Elles sont bien ,os télés,
On a tous raqué le bouquet,
Deux cent chaînes dans l'arène,
Pour mieux contempler la misère,
En croquant des 3D...
Il faut qu'on s'abreuve,
Techno-bijoux pour leurre,
Extention pénienne à toute heure,
Ils sont beaux nos cosmophones,
Putains de bécanes érigées en îcone,
C'est du double écran maintenant,
Ça tri-bande sous le calcif.

Tout ce qui est injectable
Est buvale.

La coupe n'est pas encore pleine,
Il faut du haut débit,
La quantité c'est notre lobby,
Nous voulons boire le monde,
Être libre chaque seconde,
Pour ne plus rien sentir,
Pas même la peine de nos frères,
Pour ne plus voir venir,
Les conséquences de notre ère...
Laissons nous aucune chance,
Éteignons nos consciences,
Pourvu que la greffe fonctionne,
Avec des puces dans nos globes;
C'est certain nous serons des surhommes,
Avec des puces dans nos globes !


8. LE FER

Des années à se décomposer, pour se recomposer,
Creuser la chair, jusqu'a se désosser,
Chercher à poser les deux pied pour la sérénité,
Manger des vers, jusqu'à régurgiter,
Deux mains qui veulent caresser,
Sans culpabilité, chasser l'hiver,
Mais rien n'y fait.

Le goût du fer, vois tu ?
L'enfer est sur terre.

S'assommer d'infinis regrets, se faire jurer,
Leçon d'hier, et se civiliser,
Toucher du bois, et tomber sur l'absurde,
Notre violence, notre vengeance,
Notre inconstance, et notre manque de distance,
Nos morts et nos fallites,
Nos contradictions tacites,
Qui décide alors, de ceux qui tombent ?
Vertige immense.


9. PREDICTION

Trop de multilations,
Nous allons moucher rouge,
Le timing est serré et rien ne bouge,
Elle va nous rappeler l'humilité,
Le système de sécurité s'est enclenché,
Les hommes sont éliminés...


Retrouvons le souffle,
Et les forces vives,
Pleinement vivants,
Ici et maintenant,
Retrouvons le sens de la gravitation,
La terre elle-même est une poussière,
Mais elle danse dans la bonne direction.

Elle va nous rappeler l'humilité.


10. DE TEMPS A AUTRE

Le connard qui serre les vis,
A choisi tout seul son vice,
Et c'est l'excès de soif,
Qui au comptoir m'agrafe,
Peu importe les tares héritées,
Les coups dans le ventre mal digérés,
Je suis scandalisé que certains croient en l'épée,
Que Damoclès me lèche la bite en souplesse,
Vous irez sans moi...écarter vos fesses.

En ce qui me concerne,
Je suis seul au monde et incompris,
Le malheur m'inonde, je m'y suis mal pris,
Je suis insatisfait.
Esthétique psychique de la mélancolie,
Petit con souffreteux, la douleur du monde,
Dans mon micro-onde,
Je suis inexcusable, le poing sur la table,
Touche moi loin des hématomes,
De la loi et l'homme, sous n'importe quelle forme.
N'affabule pas, les gens ne s'aiment pas,
Et personne ne compte sur moi.
Je suis bien assez grand,
Pour me punir de temps en temps.


11. ETHERAL

(Instrumental)

lyrics added by Nephthys - Modify this lyrics