1. ENNEMI DU GENRE HUMAIN

Je suis né homme
Je suis la création de mon propre devenir
Je suis l'ennemi du genre humain

J'ai commis des actes abominables
Au point de ne plus être appelé homme
J'ai dépassé les frontières
Qui séparent l'homme de la bête
J'ai brisé toutes vos lois
A présent il me faut commander

Ma lumière vous a tous éblouis
Je ne suis point le titan qui vous l'apporte
Mais le dieu qui vous l'ordonne
Ma chute a été grande
Ma victoire éternelle

En ces jours de plèbes obscures
N'espérez aucun regret !
Les regrets n'ont aucun sens !
Les regrets, c'est pour les enfants !


2. SUR L'ENCLUME DE LA RACE

Par delà la nuit
Par delà les vents glacés furieux et les crevasses sans fonds
Par delà la peur de l'entendement humain
Sur la terre immobile au milieu des eaux
En haut, sur la montagne à la cime blanche éternelle
Le regarde d'acier irradiant la grandeur olympienne du cycle arctique primordial
Par le marteau de Thor, sur l'enclume de la Race,
L'ancêtre divin forgea en lettres de soleil et de feu, notre destin, pour l'éternité
Qui coule dans nos veines et dont la pureté est sacrée


3. HÉRÉTIQUE ÂRYA

Nous avons inversé la roue du temps pour que l'ordre du sang dure mille ans. Face à l'humanisme imposteur nous prônons, nous ! Hérétiques Âryas, un ordre chevaleresque et spartiate. Chevalier de l'ordre du sang, crache ta haine éternelle face à la sainte pitié !

Die Götter mit uns ! Les dieux sont avec nous !

Marasme informe poussé par l'imposture bénie du mythe nihiliste égalitariste
Revendique l'égalité des cieux, revendique l'égalité sur terre
Chute de l'élitisme souverain des césars païens
Mais dans ce monde mourant de l'âge de fer se dresse l'étendard du sang

Blutflagge ! Blutflagge !

Relique fétichiste sacrée du sang des héros, tu flotteras à nouveau et encenseras des millions d'autres bannières.


4. PÁ VIKINGTOG

Un nouvel empire se lève enivré de toute la puissance solaire d'un empire païen, éclairant la face de l'Ârya conquérant, homme-dieu au milieu d'un champs de ruine, au-dessus duquel se dresse l'aigle de sang.

La victoire est en nous ! Empire païen de l'ordre du sang, lève-toi !

Dans les flammes ardentes des holocaustes de légendes,
Nous ferons devenir le mythe réalité...


5. ET S'OUVRE LE CIEL ÉTOILÉ...

Matière brute carnée en métamorphose hyperbolique schizophrénique
Axis mundi en formation de devenir solaire
Agitation, palpitation, nuit, extase transcendante
Une, des portes s'ouvrent - un instant indéterminé, subtil
De vérités que l'on traverse, insaisissables
Multiples et superposées mais toujours uniques
Quête en perpétuel devenir

Et s'ouvre le ciel étoilé, infini au-dessus de l'immensité glacée
Insondable et magique, baignée du silence des dieux
Seuil, gouffre béant matérialisé d'étoiles, vertigineux qui m'appelle
Et soufflent les vents froids en ce lieu - instant immobile dans la chute

Nuages noirs torturés tels des viscères s'élevant de carcasses de métal et de chair emplissent le ciel
Machines destructions massives crachant la mort, inlassablement
Râles d'agonie, détonations à répétitions étourdissantes, poussent à l'ivresse
Spectateur-acteur au milieu du théâtre du chaos géniteur de temps - états nouveaux multiples

Et je plonge seul dans le grand océan amniotique, noir, sombre, froid, insondable
Il n'y a pas de fond, pas de surface...
Juste le monstre des profondeurs de l'angoisse qui s'approche, immense,
Juste le silence d'un monde enfin mort

Et au milieu de la nuée de l'agitation immobile, en ce temps éternel écoulé et à venir
Se ferment les portes sur l'entr'aperçu,
Vie, mort, vie, intra extra cortex
Infra ou supranaturel ?

Lové au sein des plus obscurs abysses vespéraux, de la nuit contenant le jour
Inaccessible dans ce monde mourant composé d'hommes creux dont la vision ne leur appartient plus, si pressés et bientôt immobiles pour toujours
Que tombe sur eux la nuit qui enclot l'Olympe de lumière, éternellement.
Amen...


6. LES SINISTRES LÉGIONS DE SOLDATES À TÊTE DE MORT

Venus des quatre coins de l'empire, réunis sous la même bannière frappée de la rune garante de l'honneur, Sowilo déchaîne la puissance de l'éclair en cette furieuse tempête et apporte la victoire aux sinistres soldats à tête de mort.
Entament leur funèbre marche vers un nouvel ordre.

Meine Ehre heisst Treue
Mon honneur s'appelle fidélité

Froide furie infernale de l'horreur, la haine brûlant de leurs yeux émane du pâle visage au rictus de fureur.
Vêtus des longs habits des ténèbres, l'aura de la bête accompagnera ces loups dévorant les agneaux de David dans d'ultimes spasmes de rage et de hurlement à la gloire de celui qui, de par son empire qui durera 1000 ans, prophétisa l'avènement du renouveau de notre âge d'or.

Des nobles ruines du château de Wewelsburg en Westphalie renfermant l'essence même de l'ordre noir, lieu de culte des chevaliers du renouveau, sous le signe de la tête de mort, ils se lèveront, prêts à donner et à recevoir la mort, selon leur doctrine d'honneur et de fidélité.

Leurs silhouettes se découperont dans les brumes de glace, pour éclairer le noble chemin qu'est celui de la voie du sang à ceux qui, à leur image, possèdent dans leur chair les germes de la victoire, d'où sortira le second degré, celui de l'homme-mesure et centre du monde, de l'homme-dieu, figure splendide de l'être éclairé par le feu ardent de la Swastika.


7. LA PAROLE OBSCURE DU PAYSAGE INTÉRIEUR

Au-dessus des cercles dans la vie sans souffle ni lumière
Dans le ciel d'en haut comme dans le ciel d'en bas
Et dans le silence le plus intérieur
Tout centre se dissout à présent avec vélocité vers les périphéries et incommensurables
Et derrière un vide il y a un vide
Et derrière ce vide il y a un autre vide - infini - et passent les dernières grandes ombres et la lumière se dilate en aurore et en radium et le lointain a encore un autre lointain, les rayons perdent leurs origines
Du centre l'obscurité s'agrandit éternellement
L'extrême sphère n'est que la première sphère
Nous ne sommes plus qu'un écho
Cette fuite est la réalité
Jusqu'à ce que descende du haut le blanc


8. LES NOCES DU CIEL ET DE L'ENFER

Mais qui est mort ?
L'imposteur, projection de valeurs sociales et morales
Pour l'appui de la faiblesse humaine
Catalyseur des forces infra-naturelles du règne de la quantité
Niant l'Olympe au sang de lumière

De frêles prosélytes apparaissent dans le monde où Dieu est mort
Lanternes dans les ténèbres, de chapelles vacillantes
Emotives et sentimentalistes, vides et égarées

Il n'y a pas d'ordre providentiel rassurant
Que des portes vers l'abîme pour les maudits de notre temps

Par delà les dogmes de la foi du mythe humaniste démocratique
Du monde des aveugles hédonistes

Se déroulent les noces du ciel et de l'enfer
Qui enfantent une vision d'un monde libéré
Un monde du devenir et de l'inconditionné.


9. LA SUPRA-HUMANITÉ SOLAIRE

Mais qui sont ces dieux, qu'est la supra-humanité solaire ? Bégaieront les derniers hommes, face à leurs bourreaux au regard d'acier.

Nous sommes
Le soleil invaincu qui brille éternellement,
L'aigle royal qui s'élève fièrement,
La hache de foudre qui brise le flanc...

Tu n'es pas libre, mais tu te trouves libre...
Tu es incapable de te soumettre librement à une loi, ce qui serait déjà une force...
Tu es encore plus incapable de te donner une forme
Tu n'as pas dépassé les lois mais rabaissé à d'autres, viles et humanistes...
Tu n'es qu'un déchet instable, hybride et sans visage...
Ton existence n'est qu'une illusion à laquelle il faut mettre fin

Mais qui sont ces dieux, qu'est la supra-humanité solaire ? Bégaieront les derniers hommes le canon d'un luger enfoncé dans la gueule, avant la fin de leur non-existence, de quête aveugle, sentimentaliste et castrée.

Nous sommes
Le soleil invaincu qui brille éternellement,
L'aigle royal qui s'élève fièrement,
La hache de foudre qui brise le flanc...

Nous sommes le second degré de l'homme,
Celui qui ferme le cycle et en ouvre un nouveau,
Celui de l'homme viril olympien, vertical,
Fidèle à sa nature, supra-humaine et éternelle.