1. LA 5 EME SAISON


[Instrumental]


2. KARRIG AN ANKOU (BREIZH)


Gwerzh so bras, ouzhpenn kan vle so
Er c'heriadennou lec'h ma veve hon hendadoù
E-pad blevezhioù, da vare serr-noz
E rene an didrouz hag an aon

Ne zahe ket an deiz en-dro, pa zisorc'he ag ar paludou
E-tal Brenniliz, spurmantoù ar vrezelourion
Donet a raent da gas ambroug an hani
A sklase gwad an dud, ket met é klevet he anv

Chorus:

Karrig an Ankou x3

E anv galloudoù, galloudezegzh
Tan an neñv hag Gleñ Sakr
Kreñvoc'h evit ar gurun,evit ar luc'hed
Tanfoelte arajet ha glannarus

Brasoc'h evit ar foudroù, evit an dourbil
Kounnar an amzer, kounnar an elfennoù
Aze emañ o eneioù, aze edan ma zreid
E c'hortozan an urzh d'o dieubiñ

[Chorus]

Pouk eo an aer kreniñ a ra an douar edan ar roudoù
Ar loar du é tiskenn davedeomp
A dresa ur skeud spontus ha kaer
Spered yen é skuilhiñ

An noz-mañ e tremenay ar c'harrig
C'hoazh ur wezh e skoay An Ankou
Dre e loanenn e kemenay an eost hirisus
Pempved mare ar ble

Hani an euz a vagar ar brezel
A zistruj hor buhezioù a lak ar mourioù de zic'hlaniñ
Bevenn ebet ken ur mor bras goulle
Mesklet en eu vrumenn vrein

A bila ar spi gwelet an heol en-dro
Ne vez ket mui gouilet e men klask ar c'housk
Hag achap hep gellout redek
Ha mervel hep c'hoant ebet ken

E men emañ hon hendadoù da ven eh a da c'harrig
Trema pesort planedenn hon kas da hent
Piv a gemer hor buhezioù mignon pe enebour
Petro zo àr da lerc'h Man buhez n'eo ket deoc'h

[Chorus]


3. L'INSTANT SUPREME


Danger sur la planète
Un mal sournois s'immisce et tue
Dans les méandres des âmes perdues

Psychose sur les villes
Chacun se cloître tout est parfait
Le processus est engagé

Les conditions sont réunies et rien n'est laissé au hasard
Pourtant par ici il règne un doux vent insoumis

Cachez-vous! Sauvez-vous! Disparaissez!

Le souffle de l'animal
Perceptible à cent lieux d'ici
Nous annonce que tout sera bientôt fini

En projection sur un ciel écran
Les icônes dévoilent leurs secrets
L'apocalypse peut commencer

Cachez-vous! Sauvez-vous! Disparaissez!

Loin devant sans vous retourner courrez !
Il est temps la cloche a sonné courrez !
A en perdre haleine jusqu'à l'instant suprême
Du jugement dernier où personne n'est épargné
Ou bien laissez-vous séduire si vous ne pouvez pas fuir
C'est le jugement dernier il est trop tard pour prier

Et l'armée des Ténèbres
A coups de faux libère la route
Comme s'il subsistait encore un doute

Bienvenu sur la Terre
Ceux qui vous attendaient ont fui
Tous ces marchands de Paradis

L'accouplement tant attendu va pouvoir se réaliser
Adieu enfin et rendez-vous chez le malin

Cachez-vous! Sauvez-vous! Disparaissez!

Disparaissez! Disparaissez à jamais!


4. HEAVY METAL


C'est une musique d'enfer
Avec ses riffs et ses mystères
Et quand tu l'as dans la peau
Tu ne peux plus t'en défaire

Sa puissance et ses mélodies
T'ont pris aux tripes pour la vie
Tu n'as pas pu t'en passer
Car c'était ta destinée

Et tous ses groupes que tu vénères
Tu crois en eux et t'en es fier
C'est une passion démesurée
Ils vivent dans ton univers

Fan au plus profond de ton coeur
Juste pour un petit peu de bonheur
tu donnerais jusqu'à ton âme
Ces amis là te sont chers

Hey ! Heavy - Heavy Metal

Bardé de patches à leur effigie
Purple, Maiden ou Rhapsody
Tous leurs standards tu les connais
Tu les adules - les chéris

Télés, radios les ont bannis
Le hard est là et il survit
C'est toi qui portes son flambeau
Dans ce repère de démagos

Quand tu les retrouves en concert
Le paradis est bien sur Terre
Tes héros sont de retour
Ils viennent jouer dans ta cour

Hey ! Heavy - Heavy Metal

C'n'est pas du cirque ni de la frime
Dans ce domaine on est sincère
Cette musique on la ressent
On la vit on la comprend

A l'instar de tous ces pantins
Ceux qui ne sont pas dans le bain
Et qui ne comprennent pas vraiment
Notre si grand acharnement

Oui fidèle à nos convictions
Avec nos fringues - nos cheveux longs
Et nos dégaines immorales
Le monde paraît moins banal

Maintenant qu'on le veuille ou non
Nous on n'est pas près de changer
Aujourd'hui le plus important
C'est notre fidélité

Hey ! Heavy - Heavy Metal


5. GHOST DANCE


Passent encore quelques soleils et on ne nous verra plus ici
Notre poussière nos ossements se mêleront à ces prairies
Nous vivions comblés de bienfaits, du Grand Mystère, du Grand Esprit
Celui qui veillait sur la terre de nos ancêtres et de nos Fils

Un jour dans sa folie brutale, l'homme de l'Est est arrivé
Armé de fer, de feu, de rage, depuis le temps s'est arrêté
Je vois déjà comme dans un rêve, mourir la lueur de tous nos Feux
Leurs cendres froides devenues blanches, mes yeux se voilent Et je suis vieux

Mon fils, mon corps retourne vers ma mère la Terre
Et mon esprit se perd
Au coucher du soleil qui meurt dans tes yeux
N'oublie jamais ton pays quand je serai parti
Tu seras seul et faible
Mon coeur est froid, au-dedans de moi

Il n'y a pas d'endroit paisible au sein des villes de L'homme blanc
Où l'on écoute le bruit d'une fleur qui s'ouvre au printemps
Je n'entends plus le chant des squaws et les papooses ne Sourient plus
Les animaux ont fui nos terres, nous sommes oiseaux aux Ailes fourbues

Elles étaient belles les spirales qui s'élevaient de nos Tipis
Mais c'est la fin de notre règne, nos âmes sont meurtries
Quelle faute ai-je commise pour être puni et battu
Mon peuple pleure sa misère il a compris qu'il est vaincu

Mon fils, mon corps retourne vers ma mère la Terre
Et mon esprit se perd
Au coucher du soleil qui meurt dans tes yeux
N'oublie jamais ton pays quand je serai parti
Tu seras seul et faible
Mon coeur est froid, au-dedans de moi

La beauté devant moi Fasse que je marche
La beauté derrière moi Fasse que je marche
La beauté au-dessus de moi Fasse que je marche
La beauté au-dessous de moi Fasse que je marche
La beauté tout autour de moi Fasse que je marche ...

La mère nature est toute puissante, ayant pour elle L'éternité
Que sont les inventions des hommes rien que poussière Constituée
Et puis qu'importent les hommes qui passent, l'esprit n'a Qu'à souffler sur eux
Pour que soudain ils ne soient plus et pour qu'enfin tout Aille mieux

Mon fils, mon corps retourne vers ma mère la Terre
Et mon esprit se perd
Au coucher du soleil qui meurt dans tes yeux
N'oublie jamais ton pays quand je serai parti
Tu seras seul et faible
Mon coeur est froid, au-dedans de moi


6. B.C.B.G


Tu as vingt ans Le monde t'appartient
Décroise les jambes relève un peu ta jupe,
Ai fière allure et fais saillir tes seins
Les patrons t'attendent et eux ne sont pas dupes

Si tu veux décrocher le contrat de l'année
Tu en as les moyens comme tant d'autres
Mais si pour un peu tu te laissais aller
Tu connaîtras bientôt le prix de ta faute

Ils n'ont d'yeux que pour toi,
Ton physique est le Roi
Le reste ils s'en foutent
Ca ne fait aucun doute

Beau Cul Belle Gueule
Ce que la nature t'a donné
B.C.B.G.
C'est bien à toi d'en profiter
B.C.B.G.
Ce sont tes atouts pour un temps
B.C.B.G.
Ne laisse pas filer le présent

Plus rien à voir avec les mecs de ton âge
Ta place est à la droite d'un PDG sexagénaires
A toi maintenant de soigner ton image
Pour n'être plus que l'objet de ses instincts primaires

Mais ta carrière sera courte ne l'oublie pas
Tes premières rides t'écarteront vite du milieu
Ramasse le plus de fric que tu pourras
Ici il n'y a que les mâles qui ont le droit d'être vieux

C'est ton corps qui leur parle
Tes yeux qu'ils les charment
Le reste ils s'en foutent
Ca ne fait aucun doute

B.C.B.G.
Ce que la nature t'a donné
B.C.B.G.
En as-tu assez profité
B.C.B.G.
Mais des yeux pour pleurer
B.C.B.G.
Tu es déjà remplacée

Beau Cul Belle Gueule...


7. SPACECAT


[Instrumental]


8. LES NOUVEAUX CROISES


L'histoire que l'on croyait endormie
N'a jamais cessé d'exister
Elle découvre là dans sa saillie
Tous les vieux démons du passé

Capes blanches aux marques des croisés
L'ordre nouveau est en marche
Mais au-delà de leurs simagrées
C'est bien un empire qui se cache

C'est à la nuit qu'ils sont voués
Mais au grand jour qu'ils veulent régner sur ta vie

Ailleurs on contrôle la pensée
A coups de mensonges outrageux
Sur Internet les initiés
Ont compris les règles du jeu

Le révisionnisme historique
Immonde sans vergogne les écrans
Violence raciale, nationalisme
Les Cyber-Nazis en sont les partisans

Et quand le jour s'est envolé
Le monstre est encore sur ses pieds pour servir

Les nouveaux croisés

La barbarie à l'ordre du jour
Le réseau continue de s'étendre
Recrute et forme sans détour
Chaque imbécile qui leur ressemble

La chasse aux sorcières réouverte
Soutenue par la Sainte Eglise
Ils tueront sur un air de fête
Comme pour célébrer leur bêtise

Sache que c'est ton identité
Qu'ils veulent à tout prix étouffer, mon ami

Les nouveaux croisés

Un jour sans doute ils viendront te parler
D'un avenir qu'ils dépeindront sombre
Du rôle certain que tu devras jouer
Pour mieux gérer ce nouveau monde

Fuis le danger, fuis la peste brune
Avant qu'ils ne vident ton cerveau
Et promettent en guise de fortune
L'esclavage du peuple pour bientôt

Ils ont su se mobiliser
Maintenant tu dois résister, pour détruire


Les nouveaux croisés

La haine est partout dans la rue
Si tu les suis tu es perdu
Les chevaliers des nouveaux mondes
Creuse ta tombe


9. VOYAGE DE GUERRE


Dans la chaleur déja forte du matin
Lourds sont les cœurs et les regards sont éteints
Brave guerrier n’ayant que ton courage
Il faut aller la ou le combat fait rage

Marche à découvert larmes de poussière
La longue armée progresse vers la forêt épaisse
A chaque détour le souffle se fait plus court
Et la peur qui plane juste au-dessus des âmes

Corps ruisselants avachis sur les montures
Les pieds en sang engoncés dans les armures
Et sous les casques le bruit de la guerre qui cogne
Quand la menace descend hanter la colonne

Chorus:

Encore plus fort toujours plus fort
Je me battrai je survivrai
Encore plus fort toujours plus fort
Face à mon destin pour revenir vers les miens

Sur les chemins ou à l’aplomb d’un ravin
Dans les intempéries leur ardeur s’affaiblie
Ils ont marché longtemps jusqu'à l’épuisement
Se sont heurtés souvent à leurs propres tourments

Combien seront morts sans même combattre encore
Brulés par le soleil d’autres à vomir leur fiel
Et au bout de la route une armée en déroute
Armée de morts-vivants de fantômes et pourtant

[Chorus]

Et les voila pris dans le fracas des bombes
A corps perdus ils s’entretuent et tombent
Bientôt la terre est cimetière immonde
Pour qui pour quoi - plus d’envers ni d’endroit

Quitte à mourir je veux choisir ma tombe
Mais chaque fois le moindre espoir s’effondre
Et sous l’armure la blessure est profonde
Je me sens partir – je ne veux pas partir…
Encore plus fort toujours plus fort
Je me battrai je survivrai
Encore plus fort toujours plus fort
Face à mon destin pour revenir vers les miens


10. AU DELA


Flash ou éclair explosion de matière
Virage violent sans aucune barrière
Descente infernale aux plus noires abysses
Mémoire effacée le passé reste derrière

Sirènes dans l'espace déesses irrésistibles
Lumières inconnues et musiques paisibles
Silences assourdissants cascades splendides
Personnages étranges sortis de l'invisible

Identité perdue nouveau défi du temps
Voyage incontrôlé vers le firmament
Suis-je vivant ou mort quelle ironie du sort
Seul un esprit qui flotte au gré du vent

Chorus:

Au-delà je prolonge l'expérience
Au-delà mon aura en substance
Il y a peu ou trop de différences
Quelqu'un a-t-il remarqué mon absence

Suis la lumière et viens vers moi
Sent son amour qui vit en toi
Tu l'as cherché ta vie entière
Le but final c'est la lumière

Lueurs éclatantes phénomènes inexpliqués
Des âmes sans prison dessins supposés
Tout est réuni dans une pure logique
Mais pour autant suis-je en train de rêver

Un sursaut de vie me ramène au grand jour
Je quitte pour un temps ce merveilleux détour
Pour retrouver l'enfer où je me sens si bien
Mais la promesse est faite je n'ai aucun recours

[Chorus]


11. KARRIG AN ANKOU (FRANCAIS)


Au nom des Pouvoirs - de la puissance
Du feu du ciel et de l'Epée Sacrée
Plus forte que le tonnerre - que les éclairs
Foudre rageuse et purificatrice

Plus grande que les torrents - que le déluge
Colère du temps - colère des éléments
Leurs âmes sont là - là sous mes pieds
J'attends ton ordre pour les délivrer

Chorus:

Karrig An Ankou x3

L'air est lourd - le sol tremble sous les roues
Lune noire qui descend vers nous
Dessine une ombre effrayante et superbe
Esprit froid se répand dans les herbes

La charrette cette nuit va passer
An Ankou va de nouveau frapper
Par sa lame la sinistre moisson
Annoncera la cinquième saison

Celle du chaos dont se nourrit la guerre
Détruit nos vies - fait déborder les mers

Plus de repère - un océan de vide
Qui se confond dans un brouillard putride
Lamine l'espoir de revoir le soleil
On ne sait même plus où chercher le sommeil

Et fuir mais sans pouvoir courir
Et finir sans plus aucun désir

[Chorus]

Où sont nos ancêtres - où va ta charrette
Vers quel destin nous conduit ton chemin
Et qui prend nos vies - ami ou ennemi
Qu'il y a-t-il après toi - ma vie ne t'appartient pas

[Chorus]