Opprobre : Le Naufrage
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1. DISCERNER
Amer d’avoir cette certitude
De porter au loin mon regard vitreux sur des paysages livides
Et de devoir contempler avec ma pensée ce monde qui me prive de sa beauté
Je m’enivre des contacts que la terre peut m’offrir
Et me sentir libre dans ce corps privé de couleurs
C’est dans cette sombre profondeur que les éclats de lumière rayonnent dans le vide
Les cris intérieurs de cette âme perdue, d’un orgueil profond et d’une soif d’un désir inconnu
Couronné par ce besoin inhérent de rejoindre l’éternité
De cette main charnelle guide mes désirs
D’une envie de discerner les joies de l’existence
J’aperçois les failles de cette nuit éternelle
2. ABYSSES
D’une puissance frêle
J’observe et contemple
Cette faiblesse naissante
Une ode aux ténèbres hurlantes
Les attraits troublants parmi ces immondices
Et cette perversité qui nous berce
Perdu dans les plaisirs
Mes désirs sont anéantis
Par cette malveillance environnante
Corrompu, se jette à flot
Paralysé par cette peur
Ce bel océan, emportera mes douleurs
Lassé de cette tristesse
Laissé par cette chienne (de vie)
Me pousse dans les abysses
Je suis une plaie ouverte
De cette douleur moderne
L’espoir est vain
Je suis vaincu par ce monde de l’absolu
Dans les profondeurs de la terre
Sort un appel
Celui de l’abysse
3. L’INCONNUE PART. I
(Instrumental)
4. L’INCONNUE PART. II
Se lever et respirer l’éther
Pur, comme une bouffée organique
Titubant et somnolent
J’aspire à te rejoindre dans les eaux de la Seine
Dangereuse inconnue, douce et merveilleuse muse
De nos ancêtres lettrés, si convoitée
Dans la fine fleur de l’âge
Je souhaite la mort comme exil à tes côtés
L’inconnue, plongée dans un sombre espoir
Synapses mes désirs à la recherche de l’extase
Je veux percer ton coeur inanimé, décharné
De ta fragile nature pour pénétrer dans tes ruisseaux à la recherche d’un battement
Les rives transportent ton corps sans vie
Partie avec le secret de cette raison
Délaissée, dans l’acte muet
En suspens, entre la vie et la mort
D’un masque mortuaire digne d’une renaissance
Dans l’horizon bleuté je découvre une nouvelle aube
5. OPPROBRE
Dans les prémices de notre existence
Notre avenir est tracé, connu, et sans issues
Coincés dans cette fatalité
Dans notre état d’abjection
Opprobre, notre vie sera tiraillée à accepter cette ligne tracée
Esseulé dans le puits de mon identité sans fond, sans lumière
Pourtant je rode
Je rode vers l’espoir
Avant que la folie ne s’empare de mon corps
S’accomplir, s’épanouir
Certain que les trappes soient verrouillées
Ma voix est sans appel et n’atteint aucune cible
Les murs renvoient mes hurlements qui résonnent dans le silence
Pourquoi dois-je mener cette vie ?
Que dois-je accomplir ?
Voulant retrouver le contrôle
Âme en peine à recouvrer le chemin d’une lumière
Étourdi, dans cette sublime aspiration
À courir vers ma délivrance
Je m’exalte des moments passés dans ma solitude
D’arracher ces pensées sombres et de vouloir s’extirper de mon destin
Déchu, sans contrôle, à traîner dans cette brume tapie qui se dresse devant mon avenir
6. SENSITIVE
Lorsque les premiers rayons de soleil apparurent
Le monde semblait sous un jour idéal
Je m’abreuve de cette chaleur latente
Mes capacités de perception se décuplent
Je sens cette force qui m’hypnotise
Mes sens, mon équilibre basculent
Laissant derrière lui un grand vide
Dans un silence inexplicable, je me referme
Pourtant je sens une entité
Une impression de te voir, de te toucher
Cependant, je n’arrive pas à t’atteindre
Sensitive
Paroxysme extrasensoriel
Ces liens me rapprochent vers mon rêve
À contresens, s’efface l’empreinte blafarde
Dans cette brume sensorielle
J’entraperçois ton visage de lumière
Toi, divine entité qui m’obsède, seconde après seconde
Ton reflet s’incruste en moi, soudain la panique m’empare
Lorsque j’ai compris que je ne pouvais t’approcher
Condamné par la prison de ma propre réalité
Secoué par ces visions incessantes
Sans pouvoir t’approcher, je vais fléchir
Ça brise, mes espoirs de pouvoir te rejoindre
Je disparaîtrai dans les méandres de tes souvenirs
Sans laisser d’empreintes
7. DANSE CATATONIQUE
Des sons résonnent dans ma tête, insondables cris d’alarme
Étouffé dans un capharnaüm sensitif, mon esprit se perd
Où est passée mon envie ?
À l’encontre de toutes propositions
Ton visage reste gravé dans mes souvenirs, dans les lignes d’un sinistre pressentiment
Comme un appel au loin, je me remémore son visage et ses formes
Un désir brûle en moi et m’aspire peu à peu, embrasé dans cette danse catatonique
Confronté à mon être, l’ombre de la discorde hurle en moi
Maelstrom de pensées malsaines, je commence à me laisser porter par le courant
Ces flots de pensées m’enivrent et m’emportent
Mon aisance s’effrite et mes espoirs se meurent
Un murmure incompréhensible me guide
L’ombre de la discorde hurle en moi
À la jonction des courants où se nourrissaient mes espoirs
Ces flots de pensées m’enivrent et m’emportent
Les yeux mi-clos j’étouffe, avide de toute ambition
Vers cet océan de confusions existentielles
Je suis happé par un torrent de tourments
La houle emporte le reste de dignité
Comme un naufrage humain
Ces voix contradictoires détruisent mes certitudes
Sombrant petit à petit dans la folie, je ne suis plus que l’ombre de moi-même
Ma peur paralyse mon envie, dégoûté par le non-sens de cette vie
Oublier ce que j’étais, suivre le sens de ces paroles avisées
Ma haine hurle en moi, comme une pulsion ardente et dévorante
Briser tout ce qui était, tel est le chemin sur lequel je me suis engagé
Amer d’avoir cette certitude
De porter au loin mon regard vitreux sur des paysages livides
Et de devoir contempler avec ma pensée ce monde qui me prive de sa beauté
Je m’enivre des contacts que la terre peut m’offrir
Et me sentir libre dans ce corps privé de couleurs
C’est dans cette sombre profondeur que les éclats de lumière rayonnent dans le vide
Les cris intérieurs de cette âme perdue, d’un orgueil profond et d’une soif d’un désir inconnu
Couronné par ce besoin inhérent de rejoindre l’éternité
De cette main charnelle guide mes désirs
D’une envie de discerner les joies de l’existence
J’aperçois les failles de cette nuit éternelle
2. ABYSSES
D’une puissance frêle
J’observe et contemple
Cette faiblesse naissante
Une ode aux ténèbres hurlantes
Les attraits troublants parmi ces immondices
Et cette perversité qui nous berce
Perdu dans les plaisirs
Mes désirs sont anéantis
Par cette malveillance environnante
Corrompu, se jette à flot
Paralysé par cette peur
Ce bel océan, emportera mes douleurs
Lassé de cette tristesse
Laissé par cette chienne (de vie)
Me pousse dans les abysses
Je suis une plaie ouverte
De cette douleur moderne
L’espoir est vain
Je suis vaincu par ce monde de l’absolu
Dans les profondeurs de la terre
Sort un appel
Celui de l’abysse
3. L’INCONNUE PART. I
(Instrumental)
4. L’INCONNUE PART. II
Se lever et respirer l’éther
Pur, comme une bouffée organique
Titubant et somnolent
J’aspire à te rejoindre dans les eaux de la Seine
Dangereuse inconnue, douce et merveilleuse muse
De nos ancêtres lettrés, si convoitée
Dans la fine fleur de l’âge
Je souhaite la mort comme exil à tes côtés
L’inconnue, plongée dans un sombre espoir
Synapses mes désirs à la recherche de l’extase
Je veux percer ton coeur inanimé, décharné
De ta fragile nature pour pénétrer dans tes ruisseaux à la recherche d’un battement
Les rives transportent ton corps sans vie
Partie avec le secret de cette raison
Délaissée, dans l’acte muet
En suspens, entre la vie et la mort
D’un masque mortuaire digne d’une renaissance
Dans l’horizon bleuté je découvre une nouvelle aube
5. OPPROBRE
Dans les prémices de notre existence
Notre avenir est tracé, connu, et sans issues
Coincés dans cette fatalité
Dans notre état d’abjection
Opprobre, notre vie sera tiraillée à accepter cette ligne tracée
Esseulé dans le puits de mon identité sans fond, sans lumière
Pourtant je rode
Je rode vers l’espoir
Avant que la folie ne s’empare de mon corps
S’accomplir, s’épanouir
Certain que les trappes soient verrouillées
Ma voix est sans appel et n’atteint aucune cible
Les murs renvoient mes hurlements qui résonnent dans le silence
Pourquoi dois-je mener cette vie ?
Que dois-je accomplir ?
Voulant retrouver le contrôle
Âme en peine à recouvrer le chemin d’une lumière
Étourdi, dans cette sublime aspiration
À courir vers ma délivrance
Je m’exalte des moments passés dans ma solitude
D’arracher ces pensées sombres et de vouloir s’extirper de mon destin
Déchu, sans contrôle, à traîner dans cette brume tapie qui se dresse devant mon avenir
6. SENSITIVE
Lorsque les premiers rayons de soleil apparurent
Le monde semblait sous un jour idéal
Je m’abreuve de cette chaleur latente
Mes capacités de perception se décuplent
Je sens cette force qui m’hypnotise
Mes sens, mon équilibre basculent
Laissant derrière lui un grand vide
Dans un silence inexplicable, je me referme
Pourtant je sens une entité
Une impression de te voir, de te toucher
Cependant, je n’arrive pas à t’atteindre
Sensitive
Paroxysme extrasensoriel
Ces liens me rapprochent vers mon rêve
À contresens, s’efface l’empreinte blafarde
Dans cette brume sensorielle
J’entraperçois ton visage de lumière
Toi, divine entité qui m’obsède, seconde après seconde
Ton reflet s’incruste en moi, soudain la panique m’empare
Lorsque j’ai compris que je ne pouvais t’approcher
Condamné par la prison de ma propre réalité
Secoué par ces visions incessantes
Sans pouvoir t’approcher, je vais fléchir
Ça brise, mes espoirs de pouvoir te rejoindre
Je disparaîtrai dans les méandres de tes souvenirs
Sans laisser d’empreintes
7. DANSE CATATONIQUE
Des sons résonnent dans ma tête, insondables cris d’alarme
Étouffé dans un capharnaüm sensitif, mon esprit se perd
Où est passée mon envie ?
À l’encontre de toutes propositions
Ton visage reste gravé dans mes souvenirs, dans les lignes d’un sinistre pressentiment
Comme un appel au loin, je me remémore son visage et ses formes
Un désir brûle en moi et m’aspire peu à peu, embrasé dans cette danse catatonique
Confronté à mon être, l’ombre de la discorde hurle en moi
Maelstrom de pensées malsaines, je commence à me laisser porter par le courant
Ces flots de pensées m’enivrent et m’emportent
Mon aisance s’effrite et mes espoirs se meurent
Un murmure incompréhensible me guide
L’ombre de la discorde hurle en moi
À la jonction des courants où se nourrissaient mes espoirs
Ces flots de pensées m’enivrent et m’emportent
Les yeux mi-clos j’étouffe, avide de toute ambition
Vers cet océan de confusions existentielles
Je suis happé par un torrent de tourments
La houle emporte le reste de dignité
Comme un naufrage humain
Ces voix contradictoires détruisent mes certitudes
Sombrant petit à petit dans la folie, je ne suis plus que l’ombre de moi-même
Ma peur paralyse mon envie, dégoûté par le non-sens de cette vie
Oublier ce que j’étais, suivre le sens de ces paroles avisées
Ma haine hurle en moi, comme une pulsion ardente et dévorante
Briser tout ce qui était, tel est le chemin sur lequel je me suis engagé
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