Neptrecus : Ars Gallica

Black Metal / France
(2019 - Purity Through Fire)
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Las palabras


1. NOTRE BERCEAU - NOTRE TOMBEAU

En ces temps décadents vers l'arrière-pays j'ai marché
La terre a su guider mes pas
Communion charnelle, vers les cieux j'ai regardé
Sombre présage de notre trépas

J'ai vu des hommes affranchis de tout
Bêchant et labourant ce terroir qui les fait vivre
Ô chère France ! Me voilà à genoux
De ta beauté voici que je m'enivre

Notre Berceau
Notre Tombeau

J'ai foi en ces contrées
Lesquelles tant d'âmes ont engendré
Source de vie, à jamais intarissable
Tes fils et filles ont un cœur charitable

Cernunnos ! Veille sur tes enfants
Un grand péril à l'aube de ce siècle les attend
Epona ! Par ta grâce infinie
Daigne épargner l'éternel cycle de la vie

La France prend, la France donne
C'est en son sein qu'est notre destin
Vois ces fleuves de sang qui l'irriguent à jamais
Vois ses enfants naître puis s'éteindre
La France prend, la France donne
Nous la servirons jusqu'à la fin
Sang et sol, serment d'éternité
Voyez la mort nous étreindre

Il est des traîtres parmi nous...

Notre Berceau
Notre Tombeau


2. ETHIQUE DE LA VOLONTE

Le burin dans la main, l'étincelle dans les yeux
Bénis par les saintes paroles de Dieu
Le soleil comme repère, la foi comme espérance
La mort en rétribution des souffrances

La tâche d'honorer tes anciens
Le devoir remis entre tes mains

Des dolmens oubliés aux autels consacrés
Des souvenirs abîmés
Éthique de la volonté

La matière extraite des carrières sublimes
La lame et l'outil magnifiant les abîmes
Érigeant les piliers à la myriade de saints
Dieu et ses archanges faisant face au Malin

Le marbre comme temple éternel
Le culte séculaire solennel

"La vie prend racine dans la mort, et des tombes des patriotes - hommes et femmes - se lève la nation vivante."

Des dolmens oubliés aux autels consacrés
Des souvenirs abîmés
Éthique de la volonté

Vers les Cieux
Vers les Enfers
Là où le temps se fige dans l'éther
Vers le vide
Vers les astres
La théogonie inscrite dans les pilastres


3. SOYONS TERRIBLES POUR DISPENSER LE PEUPLE DE L'ETRE

Épuration
Le maître-mot de nos troupes
Massacrant les réfractaires arrogants
Exterminant les enfants nés de catins fières
Nos couleurs illumineront la nouvelle aube

Un règne de terreur
A jamais, notre honneur !

Les baïonnettes empalent le traître et l'usurier
Les faux ruissellent du sang des faux prophètes
Dieu, que cette vision est enivrante
Nous les tuerons jusque dans leurs chaumières

Un règne de terreur
A jamais, notre honneur !
La mort sans douleur

"Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !"

Intellect et violence au service de la France
Noyant son engeance, telle est sa vengeance
J'ai été rêvé par déjà mille fois
Contre le songe des hommes, tu ne peux rien

La potence dressée, étincelante
La plèbe acclamant le jugement
Le nœud sera parfaitement coulant
Louanges sont chantées pour ta mise à mort

Que vive la Mort !
Les têtes sont tombées...

Intellect et violence au service de la France
Noyant son engeance, telle est sa vengeance
J'ai été rêvé par déjà mille fois
Contre le songe des hommes, tu ne peux rien


4. FIDELITAS

Le regard fixé sur les astres
Célébrant la renaissance de la terre
Ô dieux, par pitié, évitez le désastre
Nos chefs aveuglés nous mènent droit à la guerre

Une poignée d'impies à la sournoiserie la plus fine
Renient le verbe s'étant fait chair
Un mot, une idée, et leurs regards s'illuminent
Ils garderont pourtant mitres et chaires

Fidélité
Transmets la flamme de ton héritage
Éternité
La voix du feu au travers des âges

Et le soleil a chuté
Mais il s'est relevé

Faisant face à l'ennemi
Haut les cœurs, mes amis
Le faible a trahi
Et jamais ne s'est repenti
La croix qu'il porte à son cou n'est que diablerie
Mes frères, dans la mort soyez bénis

On ne compte plus le sang versé...

Cernunnos...
Veille sur tes enfants
Epona...
Accomplis ton châtiment
Belenos...
Accorde-nous ta force
Taranis...
Ravive la flamme dans nos cœurs

Il en est qui ne croient pas
Il en est qui ne prient pas
Et pourtant le feu sacré les consumera
A l'heure de leur trépas

Ô toi, astre puissant
Seigneur des seigneurs
Qui malgré ta chute
Renaît encore et encore
Sur tes filles et tes fils
Fussent-ils morts ou vivants
Abats ta colère
Ou ta divine bénédiction


5. AUX GRANDS HOMMES LA PATRIE RECONNAISSANTE

Marchant fièrement vers le temple immaculé
Brandissant la torche au feu sacré
L'œil confiant et l'esprit acéré
Ton génie sera récompensé

Honneur à toi qui reniais le crucifix
Laissant aux faibles la religion de merci
Pas de pardon, de larmes, lorsque tu pries
Laisse aux brebis l'adoration du messie

Des augustes colonnes
Des tombeaux de marbre silencieux
Aux grands hommes la Patrie reconnaissante

Par le Sang et par l'Esprit
Par le dessein des cieux
Que retentisse la gloire
De la France dans l'éternité


6. MESSAGER DE L'OUBLI

Mornes plaines et vastes champs
Une ombre esseulée contemple l'horizon
Les prières aux dieux ne changeront rien au temps
De son ultime pardon la mort aura raison

Prenez garde !
La peste arrive
Dieu compte bien rappeler les siens
En ces temps de déchéance morale
Miséricorde pour les suppliciés

Des siècles de combats et d'errances
Pour la plus grande gloire de la France
Effacés, souillés aux mains des traîtres
Les frères au triangle ont remplacé le prêtre
Mais des tréfonds des bocages d'Anjou
Se lèveront les damnés à la fleur de lys
Peut-être finiront-ils la corde autour du cou
Mais les cieux souffleront la gloire de leur supplice

La rumeur s'étend comme la lèpre
Les temples de la Raison tremblent doucement
Bientôt sonneront à nouveau les vêpres
Transcendance retrouvée, valeurs d'antan
Valeurs d'antan...

Des siècles de combats et d'errances
Pour la plus grande gloire de la France

Mornes plaines et vastes champs
Une ombre esseulée contemple l'horizon
Les prières aux dieux ne changeront rien au temps
De son ultime pardon la mort aura raison


7. RETOUR AUX SOURCES

A la croisée des générations oubliées
Les anciens siègent et veillent sur nous avec sagesse
Nous ne sommes pas dignes, notre nature est putréfiée
Satan est roy, il nous conforte dans notre ivresse

Que soient pendus ces béotiens dégénérés...

Des clochers auvergnats aux falaises blanches de Normandie
Des Vosges majestueuses aux terres chagrines de Vendée
Qu'un étendard frappé d'un lys s'élève dans les cieux pour mémoire
Une lignée dont la seule consolation reste l'espoir

Et résonnent les chants
Les fils de la terre triomphants

Des oliviers de Provence aux plaines de Picardie
Des flèches de Notre-Dame aux remparts provinois
Qu'un étendard frappé d'un lys s'élève dans les cieux pour mémoire
Une lignée dont la seule consolation reste la mort

Dans leurs yeux, le reflet des siècles passés
Dans leurs cœurs, le souffle de l'esprit français

Il ne sera pas dit à nos enfants maudits
Que notre fin n'était pas écrite
Une tragédie à l'horizon se profile
De rendre les armes il n'est question

Aiguise ta lame, refroidis ton âme
Pour ta terre il faudra donner ta vie
Les dieux reconnaîtront ton sacrifice
Dans la vie, dans la mort, Français, souviens-toi...

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