1. LA QUINTESSENCE DU MAL

Que s’élèvent les ténèbres, ces voix aux airs lugubres
Les symboles et rites anciens, invoquent de part les brumes
Entités anarchiques, élitisme satanique
Que s’élèvent les ténèbres, le chaos et le malsain

"Invoque"
Les anciens furent, sont, seront
Des étoiles obscures ils vinrent
Où l’homme était né
Invisibles et repoussants

Édifiez la séance, sépultures ravagées
Rites pervers de l’excès, toutes ces pierres saccagées
Souillées du sang, du sperme incantatoire
Ennemies du temps, le portail grandissime
Marqué de caries, ces astres inconnus
Le passage fait, que traversent les déchus!

Édifier la quintessence du mal


2. LE GRAND DEUIL

Je suis le grand œil
Qui veille sans repos
Je suis le grand deuil
Festin de corbeaux


3. CANCER MALADROIT

(Instrumental)


4. AUX CONFINS DE SES ABÎMES (2008)

Il fait si froid
Le givre se forme en moi
Mon cœur gelé
Se fêle, se brise, s’éteint

Un voile obscure
Et nocturne, s’étend
Je m’abandonne
Alors aux murmures du vent

Et j’ai cru voir, dans le ciel
Aux confins de ses abîmes
La flamme de l’accomplissement
Celle qui nous anime l’esprit

Cette force noire et sans nom
La volonté, la raison
Ce feu si fort, en nous tous

Sans lois et sans religion…

« Et voilà que j’entends les ténèbres, qui m’enseignent sagesse et libre-pensée! »

« Et la noirceur s’étend sur ces plèbes, annonçant le changement, leurs vestiges effacés! »


5. OUBLIETTES...

(Instrumental)


6. HYMNE III

L’automne s’enfuit, l’hiver frémit
Le paysage se glace en miroir de magie
Le blanc habille la terre, pure et fière
Mon âme y adhère, mon esprit y erre

Va, vagabond des vents
Va et suis le temps

Qui te mènera au nord de la terre
Qui te mènera à la reine des neiges
Qu’elle te chante l’hymne aux hivers
Plus jamais tu ne mourras
Plus jamais tu ne souffriras
Ah qu’ils sont beaux ses poèmes

Qui chavirent les cœurs
Les plus noirs, les plus sombres
Les chants de gloire ou chants de guerre
L’hiver porte sur sa tête
La couronne des enfers

Maîtres et seigneurs des cieux et des noirceurs
Les jours se meurent sur des siècles d’horreur
Quatre millénaires de culte de peur
Sont soufflés en poussières
Comme se faufilent les ombres
Au creux de l’ossuaire


7. HYMNE VI

Ma vie est une saison
Saison de noir et gris
Austère misanthropie
Saison de froid saison de nuit
Le chemin qui mène a la tombe
Chemin de cendre, une route infinie
Mon spectre se tient là sous ce monde
Dans les cavernes profondes de la nuit

Mon corps est cette saison
Une saison éternelle d’hiver
Mon corps est cette neige blanche et pure
Qui glace et gèle votre monde

Mon attente est cette saison
Une saison éternelle
Un hiver charnel

Quand le vent souffle, c’est moi
Quand le loup hurle, c’est moi
Quand la mort se voit, c’est moi
Une saison en enfer
L’hiver, c’est moi