Nefast (FRA-2) : Formons Le Barrage

Nu Metal / France
(2006 - Redfear)
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Letras


1. ALICE

Enfermée dans sa chambre, Alice souffre et repense
A l'agonie subie tout au long de sa vie
Issue de sa famille dont les nombreuses carences
Perturbent son équilibre et chaque jour affaiblissent
Ses petites jambes frêles qui n'en peuvent plus
De marcher sur cette terre où fleurissent les obus

Ne tombe pas, échappe à tes cauchemars
Réveille toi avant qu'il soit trop tard (x2)

Alice, Alice, je sais ce qui ne va pas
Et te conduit tout droit vers un destin tragique
Alice, Alice, la violence s'est posée sur toi
Petite fille martyr, victime d'esprits sadiques
Alice, Alice, je connais ton combat
Mais pitié ne renonce pas à continuer d'exister
Oublie tes traumatismes et tu réussiras
A sortir de l'impasse dans laquelle on t'a ancrée

Ne tombe pas, échappe à tes cauchemars
Réveille toi avant qu'il soit trop tard (x2)

Tes démons te regardent...
Ils t'emmènent au pays des cauchemars...
N'approche pas d'eux, prends garde...
Ils veulent te mener à l'abattoir...
Non Alice ne fais plus un pas !
La mort n'est pas faite pour toi !
Choisis de vivre, tu en as le droit !
Je t'en prie recule et délivre-toi !

Ne tombe pas, échappe à tes cauchemars
Réveille toi avant qu'il soit trop tard (x2)

Alice au pays des cauchemards
Le vice prend la place de l'espoir
Alice au pays des cauchemards
La justice n'est plus une échappatoire

Alice au pays des cauchemars
Alice au pays des cauchemars
Alice au pays des cauchemars
Prémices d'un monde écrit en noir

Ne tombe pas, échappe à tes cauchemars
Réveille toi avant qu'il soit trop tard (x3)

Ne tombe pas, échappe à tes cauchemars
Réveille toi avant qu'il soit trop tard (x2)

Avant qu'il soit trop tard (x4)


2. BLACK SHEEP

Depuis ces années, que le temps passe
Et j'suis toujours embourbé dans toute cette mélasse
J'ai peiné à regarder, à voir tout c'qui s'passe,
Maintenant que c'est fait, et qu'il est temps qu'je trace,
J'ai pu qu'à m'dégager, qu'à sortir de cette impasse,
Trop d'années sont passées, damnant tout c'qui passe
Tout c'qui s'est opposé, à d'voir finir à la casse,
La foudre va frapper, laissez place à l'orage

D'toute façon,
On est pas là pour s'faire prendre pour des cons,
On est juste bons à creuser notre sillon,
Il est temps qu'on génère nos actions, nos actions.... (x2)

Sommes-nous de taille, à pénétrer la bataille,
À faire des entailles dans la muraille, qui tient le gouvernail ?
Du fond de nos entrailles, insistons sur les détails,
Si on exploite les failles, et qu'on les tiraille,
Tu verras, que c'qu'on t'a promis est compromis
Désormais tout est permis, ton pays t'a menti
Aiguise ta répartie, il va falloir repartir,
Après c'qu'on t'a appris, va falloir interagir

D'toute façon,
On est pas là pour s'faire prendre pour des cons,
On est juste bons à creuser notre sillon,
Il est temps qu'on génère nos actions, nos actions.... (x2)

Et je perds mes repères, enfoncé dans la gangue,
Dans les affres du silence, je perds tous mes sens.
Je suis le porte fanion, d'une jeunesse en mal d'action,
Qui scrute l'horizon, mais n'entrevoit que l'oppression,
On est bien décidés à desserrer tous les boulons,
On est prêts à renverser ce sur quoi sont assis ces cons

Endormis par ces faux-semblants, manipulés par leur télé,
Créée pour faire des servants rendus trop faible pour penser,
Les légumes sonnent la révolte, carburent à 200 000volts
Privés de tout sens, Ils entrent dans la danse
Fiel et pleurs, composent notre demeure
Pas question qu'on meure, sans crier notre erreur

D'toute façon,
On est pas là pour s'faire prendre pour des cons,
On est juste bons à creuser notre sillon,
Il est temps qu'on génère nos actions, nos actions.... (x2)

D'toute façon,
On est pas là pour s'faire prendre pour des cons,
On est juste bons à creuser notre sillon,
Il est temps qu'on génère nos actions.... (x2)


3. COMME LA FOUDRE

Comme la foudre,
L'intolérance frappe,
Comme la foudre,
N'importe où n'importe quand,
Comme la foudre,
L'intolérance frappe,
Comme la foudre,
N'importe où n'importe quand!

J'ai fait un rêve, gorgé d'inquiétudes
Où se laissait entrevoir, chaque vicissitude
Le mal percute et s'empare
Il penêtre tous les remparts
Où sont les limites
Notre humanité s'effrite
Il ne tient qu'à toi de voir
Que le blanc est propre même taché de noir
A tous ceux qui désirent ce pouvoir
Croyez bien qu'il faut apercevoir

Un pays parsemé de couleurs
Un pays qui refuse la douleur

Sans limites et sans barrières, pencher la tête en arrière
Regarder le ciel, se libérer du fiel
Se faire pousser des ailes, toucher un arc-en-ciel
Unis dans la tourmente, cacher l'oppression ambiante

Ne crachez pas sur ces couleurs,
Ne cautionnez pas ces douleurs

Comme la foudre,
L'intolérance frappe,
Comme la foudre,
N'importe où n'importe quand,
Comme la foudre,
L'intolérance frappe,
Comme la foudre,
N'importe où n'importe quand! (x2)

Aucune trêve, pour la servitude,
On brise les rêves, tout part en désuétude,
Sans honte ils s'accaparent,
De chaque parcelle d'espoir
Mais où sont les héros
Notre humanité serre l'étau
Garder la tête bien haute,
Pour enfin comprendre que c'est en partie notre faute
A tous ceux qui désirent se pourvoir
Croyez bien qu'il faut apercevoir

un pays parsemé de couleurs
un pays qui refuse la douleur

A marcher dans les cieux, à tuer tous les dieux
On finit par croire que l'on incarne le mieux
Que l'autre est dispensable, qu'il n'est qu'un grain de sable
Dans le désert de la Terre, qu'il n'est beau que sous terre,

Ne crachez pas sur ces couleurs,
Ne cautionnez pas ces douleurs

Comme la foudre,
L'intolérance frappe,
Comme la foudre,
N'importe où n'importe quand,
Comme la foudre,
L'intolérance frappe,
Comme la foudre,
N'importe où n'importe quand! (x2)

L'intolérance frappe
N'importe quand

Comme la foudre l'intolérance frappe,
N'importe où et n'importe quand
Tout est réduit en poudre, tombé dans une trappe,
Comme un grand coup virulent
Sur la nuque d'un pays qui en a marre,
De se voir victime, de se faire avoir,
Les couleurs unies lèvent un poing d'espoir,
Contre ces connards qui refusent de voir...

Comme la foudre,
L'intolérance frappe,
Comme la foudre,
N'importe quand,
Comme la foudre,
L'intolérance frappe,
Comme la foudre,
N'importe quand! (x2)

L'intolérance frappe
N'importe quand

N'importe quand


4. COMMUNE HISTOIRE

Contre ces courants qui emportent
Avec eux tant de peines
Et toutes les politiques qui sèment
La zizanie sans prêter main-forte
Aux Hommes qui pourtant cherchent une aide
Mais qui ne trouvent là que des chaînes
Mon tribunal statue et plaide
Coupable, coupable, ce système
Devenu l'emblême d'une jeunesse blême
Gangrainée par les pleurs et rongée par la peur

Je ne veux plus, nous n'voulons plus
De votre égocentrisme
Je ne veux plus, nous n'voulons plus
De votre égoïsme
Je ne veux plus, nous n'voulons plus
De votre capitalisme
Je ne veux plus, nous n'voulons plus
de votre élitisme
Il faut se battre afin d'écrire

Notre commune histoire, commune histoire,
Notre commune histoire, commune histoire,
Notre commune histoire, commune histoire,
Commune histoire, commune histoire (x2)

A tous les cloportes qui nous trainent
Dans leurs politiques démentielles
A ceux qui nous mentent et nous traitent
Comme des esclaves et qui font croire
Aux Hommes qui pourtant ne demandent qu'à vivre
Que le bonheur n'est qu'un pourboire
Qu'il faut se taire et les suivre
Je crie non-coupable, gloire aux rebelles
Fini les moutons d'panurge,
On fait sonner l'heure de la purge (x2)

Je ne veux plus, nous n'voulons plus
De votre égocentrisme
Je ne veux plus, nous n'voulons plus
De votre égoïsme
Je ne veux plus, nous n'voulons plus
De votre capitalisme
Je ne veux plus, nous n'voulons plus
de votre élitisme
Il faut se battre afin d'écrire

Notre commune histoire, commune histoire,
Notre commune histoire, commune histoire,
Notre commune histoire, commune histoire,
Commune histoire, commune histoire (x2)

Aujourd'hui le temps est venu
De croire en nos espoirs perdus
Il faut reprendre le dessus
Face à ceux qui n'pensent qu'à leur cul
Battez-vous sans retenue
Jusqu'à enlever toutes ces sangsues
Le courage est notre vertu
On n's'avouera jamais vaincu
Le courage est notre vertu
On n's'avouera jamais vaincu
Le courage est notre vertu
On n's'avouera jamais vaincu
Le courage est notre vertu
On n's'avouera jamais vaincu

Notre commune histoire, commune histoire,
Notre commune histoire, commune histoire,
Notre commune histoire, commune histoire,
Commune histoire, commune histoire (x2)

Notre commune histoire, commune histoire,
Notre commune histoire, commune histoire


5. CONSCIENCE [INTRO]

Je me lève
Dans un rêve
Une trêve
Qui m'achève

Chaque pas
Qui m'égare
Un couloir
Un cauchemar

Cette prise de parti qui m'inspire,
Toutes ses parties, qui m'aspirent
Cette prise de parti qui m'inspire,
Toutes ses parties, qui m'aspirent
NON, NON, NON, NOON!


6. FANION NOIR

Le soleil se couche, le doute est dans toutes les bouches
Et si le pays se répand, les urnes s'inquiètent
Les résultats vont répondre la nation est en miettes
La flamme brûle la france et la rose s'étouffe
Face à l'horreur la jeunesse sort de sa torpeur
Et la terreur est le moteur de la rue en pleurs
Les refrains scandent, pas question qu'on dépende
Trop tard pour gémir il est temps d'agir

Formons le barrage
Pas question que la rage
Prenne possession de notre héritage (x2)

Si tu baisses les contrastes,
Il n'est plus question de races
Plus de noir, plus de blanc
On a tous le même sang (x2)

Les Jeunes brandissent les pancartes et jouent leur dernière carte
Dans la rue résonnent ces refrains, ces freins pour les requins
Que le borgne soit stoppé, avant de pouvoir s'imposer
Délaissons le front, pour sauver la nation
La flamme s'attise, c'est la plus grande de nos hantises
Pissons sur le feu, éteignons-le pour un futur heureux
Faut qu'les bouchers s'étiollent, avant qu'ils nous volent
C'est en les bloquant, qu'on ira de l'avant

Formons le barrage
Pas question que la rage
Prenne possession de notre héritage (x2)

Si tu baisses les contrastes,
Il n'est plus question de races
Plus de noir, plus de blanc
On a tous le même sang (x2)

Dans le contexte bleu blanc rouge
Sous un prétexte bleu blanc rouge,
Les tyrans c'est indécent
Attirent le sang c'est indécent
L'encre coule par grosses vagues,
pour laver l'affront national...

Formons le barrage
Pas question que la rage
Prenne possession de notre héritage (x2)

Si tu baisses les contrastes,
Il n'est plus question de races
Plus de noir, plus de blanc
On a tous le même sang (x2)

Baisses les contrastes,
Il n'est plus question de races
Noirs, blancs
Tous le même sang (x2)


7. L'ESPOIR EST VAIN

Des bords des routes fleurissent les ruines,
Univers de décombres en pleurs qui culminent,
Le paysage affaibli, se meurtri au passage des colombes d'acier,
Machines de guerre affamées
Qu'ont-elles fait au bel olivier,
Pour que ses branches soient brisées
Aujourd'hui s'enclenche l'autodestruction,
L'homme est en perdition, il n'y a plus d'permissions
L'horreur prend le pas,
Est-ce que ca s'arrêtera?

Faut-il une hécatombe,
Et que les bombes tombent,
Pour stopper les secousses,
D'une terre qui attend les secours? (x2)

Mon coeur saigne, à chaque explosion,
La poussière se soulève et donne le ton,
La paix est rompue, comme la vie de ces hommes,
Pour ces rêves éphémères qu'on emprisonne (x2)

Il y a cet enfant, qui se confond avec sa poupée,
Il leur manque un bras, ils ont un oeil arraché
Il y a cet homme qui regarde où il met les pieds,
De peur de marcher sur un d'ses frères qui est tombé
Il y a cette femme qui hurle son malheur,
Elle a perdu son fils et sa fille et sa soeur...
Il y a cet homme dans l'ombre qui sourit,
Il a autour du ventre une bombe qui frémit

Faut-il une hécatombe,
Et que les bombes tombent,
Pour stopper les secousses,
D'une terre qui attend les secours? (x2)

Mon coeur saigne, à chaque explosion,
La poussière se soulève et donne le ton,
La paix est rompue, comme la vie de ces hommes,
Pour ces rêves éphémères qu'on emprisonne (x2)

Le sourire narquois de la guerre qui fait rage,
Le ricanement sauvage des chars qui écrasent,
Le rythme caustique des balles qui fusillent
La sueur qui innonde les hommes qui s'enfuient
Une larme qui coule sur la joue de cette fille,
Qui attend l'amour, la compassion d'un ami,
Contre le bourdonnement de l'avion qui s'approche,
Elle s'enfuit en courant et pousse un dernier cri!

Le jour se lève sur une étendue de gravas
A perte de vue les corps jonchent en tas,
La vie est ajournée dans cette ville qui se meurt,
Et les seuls survivants ne peuvent plus retenir les pleurs
Ses habitants gris, dépourvus de souffle,
Dans ce décor où règne une odeur de souffre,
Serons-nous atteints par cette crainte qui nous hante,
Que notre ville soit malheureusement la suivante ?
Comment comprendre un mot inhumain
Un mot qui en quelques secondes cloue le destin
D'une population qui ne demandait rien
Rien qu'un grand verre d'eau et un morceau de pain ?

Mon coeur saigne, à chaque explosion,
La poussière se soulève et donne le ton,
La paix est rompue, comme la vie de ces hommes,
Pour ces rêves éphémères qu'on emprisonne (x3)

Mon coeur saigne, et donne le ton
La vie de ces hommes, qu'on emprisonne (x2)

Mon coeur saigne
La vie de ces hommes


8. MONSIEUR TOUT-LE-MONDE

La ville lentement, entre en éveil
Monsieur tout le monde éteint son réveil
Il allume machinalement sa radio
Boit un café et rigole à des vannes de bistrot
Puis comme chaque jour il part faire son métier
Mais cette fois-ci, sur son bureau on a posé
Une lettre qui attend sagement d'être lue
Désolé Monsieur X, vous n'êtes plus le bienvenu
Nos bénéfices ne sont pas suffisants
Licenciement massif, ce n'est pas bien méchant
Ne vous inquiétez pas, on s'occupe de vous
Reclassement miséreux pour un salaire de rien du tout
C'est ça ou rien, c'est à prendre ou à laisser
Autant dire que vous vous faîtes bien baiser
On n'vous en veut pourtant pas personnellement
Vous n'étiez juste pas au bon endroit au bon moment

Tu n'as pas le choix,
Faut s'plier aux lois
Qui te mènent vers la peine
Alors marche au pas,
Tu n'es qu'une proie
De cette vie qui t'entraine
Dans un puits sans fond
Rempli de perversions
Et de plein d'idées malsaines
Soumets toi aux règles,
Y'a que ça à faire,
Quand tous ces maux t'assènent

Crache tes illusions
Oublie tes ambitions
Enterre tous tes rêves
Ici c'est marche ou crêve (x2)

Il pleut sur le chemin du retour
Monsieur tout l'monde comprend que ce n'est pas son jour
Allez, tant qu'à faire, il s'en va boire un coup
Histoire d'oublier qu'il est au fond du trou
Arrivé à la maison quelques instants plus tard
Triste mine en plus d'une haleine de clochard
Tenant sa lettre à bout de bras il montre à sa femme
L'étendue des dégâts, le début du nouveau drame
Désormais comme elle, tous deux sont sans emploi
Comment élever leur gosse sans tunes à la fin du mois ?
Fini le salaire et bonjour la galère
Pour faire d'une vie un enfer, pas besoin de Lucifer
Et tout ça pour quoi ? Pour cette putain d'entreprise
A qui il a tout donné et qui est soi-disant en crise
Elle se dégage de son lest afin d'être la meilleure
Quitte à briser des vies et faire tomber des pleurs

Tu n'as pas le choix,
Faut s'plier aux lois
Qui te mènent vers la peine
Alors marche au pas,
Tu n'es qu'une proie
De cette vie qui t'entraine
Dans un puits sans fond
Rempli de perversions
Et de plein d'idées malsaines
Soumets toi aux règles,
Y'a que ça à faire,
Quand tous ces maux t'assènent

Crache tes illusions
Oublie tes ambitions
Enterre tous tes rêves
Ici c'est marche ou crêve (x2)

Monsieur tout l'monde et sa femme s'étreignent passionnément
Ils sont en train d'chialer sous l'regard d'leur enfant
Courage gars, tu vas t'en tirer
Il ne faut pas perdre espoir et ne jamais renoncer
La vie est faite d'obstacles à franchir
Mais tu te dois d'avancer même si t'es en train d'fléchir
Garde ton honneur, ta famille et ceux qui t'aiment
Tes rêves reviendront et la revanche sera tienne

Tu n'as pas le choix,
Faut s'plier aux lois
Qui te mènent vers la peine
Alors marche au pas,
Tu n'es qu'une proie
De cette vie qui t'entraine
Dans un puits sans fond
Rempli de perversions
Et de plein d'idées malsaines
Soumets toi aux règles,
Y'a que ça à faire,
Quand tous ces maux t'assènent

Crache tes illusions
Oublie tes ambitions
Enterre tous tes rêves
Ici c'est marche ou crêve (x2)

Crache tes illusions
Oublie tes ambitions
Enterre tous tes rêves
Marche ou crêve (x2)


9. REGARDE

La peine autour t'assènes toujours
et subissant, ces actes rugissants
la terreur en horreur
à chaque seconde à chaque heure
vois le temps qui s'écoule, et ces moments où tu coules
Sans cesse, impossible de trouver la liesse
obligés de bruler, d'hurler pour s'faire écouter
Pas facile de s'exprimer, baillonés et opréssés
enlevez vos oeillères pour voir c'qui se passe ailleurs

Regarde, Ouvre les yeux, Vois,
Regarde, Sors de ton coma,
Regarde, Ouvre les yeux, Vois,
Regarde la misère a fait un grand pas

Vois ces gens étendus sur le sol
vois le flot de leur âme qui s'écoule dans les rigoles
vois ces humains qui crèvent et qui s'envolent
et face à tout ca il n'y à personne qui s'affole
Vois ces rêves qu'on brise et qu'on efface
vois ces hommes qu'on méprise et qu'on efface
Vois ces libertés qu'on accuse et qu'on efface,
On gomme, on gomme c'qui compromet le pouvoir de l'homme

Regarde, Ouvre les yeux, Vois,
Regarde, Sors de ton coma,
Regarde, Ouvre les yeux, Vois,
Regarde la misère a fait un grand pas

J'habite une bulle de verre, aux parois fragiles
Qui abrite un Bulldozer, qui roule sur des oeufs d'argile
Dessine les contours, avec ses grosses pattes
Déracine les alentours, à grands coups d'batte,

Mon monde explose ne laissant que des écchymoses,
Des cadavres qui s'ankylosent dans un décor morose,
La terre puise dans ses vitamines
Même Dieu s'épuise, mais personne n'le ranime!

Regarde, Ouvre les yeux, Vois,
Regarde, Sors de ton coma,
Regarde, Ouvre les yeux, Vois,
Regarde la misère a fait un grand pas


10. STRESS

L'esprit tourmenté, je sens dans ma tête
Comme des coups de fouet, des chocs qui me mettent
Dans un état second, je n'ressens plus les choses
De la même façon, et toujours cette névrose
Qui s'empare lent'ment de moi, à cause de ces crétins
Qui croient qu'ils sont les rois, mais leur égo sans fin
Ils peuvent se l'foutre où j'pense, exit la période passive
Fini la suffisance, passons à l'offensive
Nous ne sommes pas des chiens, et j'refuse que nous soyons
Soumis à ces vauriens, levons le pavillon
Armons nous face à l'ennemi, engageons le combat
Et gardons bien à l'esprit, qu'ensemble on vaincra

Stress, je craque, j'encaisse, je tombe
Stress, j'attaque, je blesse et tu tombes
Stress, je craque, j'encaisse, je tombe
Stress, j'attaque, j'explose comme une bombe (x2)

Stop à ces secousses qui martellent mon crâne
Qu'on vienne à ma rescousse qu'on libère mes organes
D'la douleur qui les serre et de l'emprise de ces êtres
Qui manipulent la terre mais qu'un jour peut-être
Nous pourrons faire tomber leur reprendre nos vies
Enfin les dévisager leur montrer qui règne ici
L'argent n'est que poussière les hommes sont l'seul trésor
Sauf certains qui n'sont guère que des assoifés d'or
J'veux qu'on m'reconnaisse, pour tout ce que j'ai pu faire
Et je veux qu'on cesse de polluer tout l'air
De chaque individu car on a l'droit d'exister
Sans se faire marcher dessus par une bande de félés

Stress, je craque, j'encaisse, je tombe
Stress, j'attaque, je blesse et tu tombes
Stress, je craque, j'encaisse, je tombe
Stress, j'attaque, j'explose comme une bombe (x2)

Stress, une angoisse qui vous prend, vous aggresse et vous pend
Stress, comme une sorte de detresse qui oppresse vos tourments
Stress, une sensation de haine qui fait bouillir votre sang
Stress, tout d'abord on encaisse puis la colère se répend
Puis la colère se répend
Puis la colère se répend
Puis la colère se répend

Stress, je craque, j'encaisse, je tombe
Stress, j'attaque, je blesse et tu tombes
Stress, je craque, j'encaisse, je tombe
Stress, j'attaque, j'explose comme une bombe (x2)

Stress,
J'explose comme une bombe,
Stress


11. TRACE

Longue, si longue est la nuit
Seul, assis dans son lit
C'est à en perdre la tête
Ce silence qui jamais ne s'arrête

Long, si long est le jour
Seul, caché dans sa tour
C'est à en devenir fou
Comment tenir encore le coup ?

Je crache ! Sur cette solitude qui me
Lasse ! Toutes mes pensées deviennent
Trash ! Je n'comprends plus ce qui se
Passe ! Je crois qu'il faut que je...

Trace ! Trace !
Faut que je Trace ! Trace... Go !

Terne, si terne est la vie
Comment partir d'ici
Changer enfin de monde
Et ce quotidien immonde

Seul, si seul, je me noie
Et peu à peu je vois
Mon corps devenir une proie
De ce malheur qui me broie

Comment rentrer dans la danse ?
Suivre enfin la cadence
Ne plus souffrir d'absence
Pour ça je crois qu'il faut que je...

Trace ! Trace !
Faut que je Trace ! Trace... Go !

J'en ai marre de ce quotidien qui me dévore
Dans ma chambre où j'etouffe encore et encore
Je ne suis que mon ombre, je vais toucher le fond
Et quand mon cerveau sombre alors je tourne en ronds

Et tel un prisonnier, pendu à son triste sort
Entouré d'quatre murs qu'on croirait carnivore
Seul dans la pénombre, je perds la raison
Laissez moi m'échapper de cette putain d'prison

Faut que je trace (x4)
Faut que je

Trace ! Trace !
Trace ! Faut que je trace !

Trace ! Trace !
Faut que je Trace ! Trace... Go !


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