Necrown : Storm

Death Metal / France
(2010 - Self-Released)
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Lyrics

1. MUSCADEATH

Ivre d'un non-amour irrité par trop d'alcool abusé
Sa main, ce bâillon si calleux, qui te force au silence
Rythme honteusement, le phallus imposé
Tel deux corps enlacés qui entament une danse

Toi ma mère qui était si fragile
Pourquoi t'enticher d'un homme si peu avenant
Quand par trop de vin, il se sent si viril
Trouve dans ta graisse, l'excitation d'un instant

L'être lourd, si pervers, t'oblige à faire sol
Ne te laisse pour action que celle de pleurer
Car crier, tu ne peux, par ses mains qui te font col
Il te laisse, telle une morte, tremblante et souillée

Ta souffrance quotidienne n'est pas un fantasme
Cet homme, ton mari, qui te prend pour un objet
Son regard méprisant rempli de sarcasmes
Être femme consentante, loin de toi cette idée

Mais tu restes, je ne peux comprendre
D'une union forcée je vais bientôt exister
Tu ne le sais encore, mais je vis dans ton ventre
Mon avenir est incertain, et surtout, redouté.


2. BLOOD BATH

Je suis l'hôte indésiré de tes viscères
Le supplice parasite d'un acte primaire
Le combat commence en ton ventre
Moi contre toi, duel en mon antre

Tu veux me sortir, je veux rester
Face à un futur que je ne peux maîtriser
J'appuie de mes mains, pousse de mes pieds
Ton corps m'expulse, je ne peux résister

Si c'est ainsi, je vais me battre
Privé de la chaleur de cet âtre
Tu vas souffrir, je le jure
Je ne sortirai, sans torture

Tu pousses si fort, que le froid touche mon front
Je résiste autant, déchire ton con
Le sang baigne mes yeux, mes narines
Je m’asphyxie, dans cette exhalaison mesquine

Tu me vomis dans un bain amniotique
Vautré dans le sang
Et secrétions merdiques
Froid et crasseux, ce sol m'accueille
Je crie de rage
Fœtus, j'en fait m'en deuil

J'ai peur, dans cette cave sordide
Je sens pour moi, un avenir morbide
Accouchée seule, tu me regardes effrayée
Car de mon père, ce porc, tu dois me cacher.


3. SLAUGHTER

Maintenant je suis là, et il me faut assumer
Je passerai ma vie dans cette cave je ne peux l'ignorer
Ce rapport mère-fils se résume à un instant
Attendre qu'il dort, pour manger tranquillement

Mais j'entends, toujours, ces incessantes disputes
Les coups, les pleurs, les insultes
Qui font de moi l'otage d'une violence quotidienne
Du plafond filtre des injures diluviennes

Puis un jour, l'impensable arriva
Lui qui jamais ne descend, se décida
Une peur immense s'empara de mon corps
Figé sur place, raide comme un mort

Face à moi, je voyais enfin, mon père
Gros, sale, effrayant,
je comprenais enfin le dégoût de ma mère
Son regard fixe commençait à comprendre
Pas un mot échangé, absence de gestes tendres

M'attrapant par le bras, il me fit monter les escaliers
Face à ma mère, tremblante, tentant d'expliquer
Il me lança au sol, avec brutalité
Pour défouler sur elle, sa bestialité

Il la frappait tant, le sang giclait sur son visage
Par les cheveux, cognait la tête au sol, ce sauvage
Il s'arrêta quand elle rendit son dernier souffle
Se releva en me disant : "... Il faut que tu la camoufles"

Alors j'exécutais son ordre sans rechigner
Trainais ma génitrice sans pleurer
Quel avec avenir vais-je avoir
Mieux ? ... Sans espoir.


4. STORM

Le temps passe, et je ne suis qu'un larbin
De cet homme, mon père, qui ne m'assume pas
Il prend plaisir à m'appeler machin
Le truc, la chose, ou je ne sais quoi

Et cela encore dans ses bons jours
Quand il n'a pas bu plus que de raison
Ivre, il me frappe comme un sourd
Et me cherche, à travers toute la maison

Parfois, il m'enferme dans le placard
Quand il reçoit sa nouvelle maîtresse
Et par la serrure, je laisse mon regard
Et contemple leurs bassesses

Il ose même lui offrir les vêtements de ma mère
A cette grosse pute qui ne le mérite pas
J'aimerai la tuer, lui faire bouffer ses viscères
La démembrer et lui arracher le foi

Mais enfermé je ne peux rien faire
Face à cette envie de tuer qui grandit en moi
Un jour viendra, et je l'espère
Assouvir mon dessein juste pour une fois.


5. FIRST PAIN

Comme il se doit, à chaque visite de ta grosse, tu me caches dans le placard
Petit rituel prévisible, tel un vil môme torturant un chaton
Ce jeu te réjouit mais tu peux voir en mon regard
Une haine parricide, je ne suis plus ton rejeton

La porte se ferme mais ne clique pas
Happé par la venue de ton vide-burne
Tu as oublié le verrou pour une fois
Doucement, je vais pouvoir sortir de cette urne

Là debout, près de vous,
Je peux voir vos corps graisseux s'emmêler
Elle couine comme une truie à tes abjects coups de reins
La saillie se termine sur un râle ordurier
Tu t'effondres sur le côté, et t'endors, après t'être vidé sur ses seins

A moi maintenant de faire mon travail, celui de boucher
Ton ronflement, immonde, couvre mes faits et mes gestes
Le couteau à la main, je m'approche à pas feutrés
Je la regarde dormir,
Et prends conscience du peu de vie qu'il lui reste

"Ferme ta gueule ou je te tranche comme un veau"
Je jouis de voir son regard horrifié
La trainant par les cheveux vers cette cave, mon berceau
Avec elle, je l'avoue, je vais pouvoir m'amuser

"Tu vas mourir là même où je suis né"
Elle pleure de tout son être et de la tête me fait non
Je fais oui en léchant ma lame,
Et m'amuse de pouvoir l'humilier
Je la regarde tétanisée, et pose mon arme sur son con

D'un seul coup, je la tranche jusqu'à la poitrine
Un cri effroyable empli cette cave, ce tombeau
Elle a dû réveiller mon père j'imagine
Mais de sa pute, je ne lui laisserai qu'un boyau.


6. CARNAGE ASSAULT

Remontant l'escalier en courant
Je me pose devant le lit,
Le cœur de l'autre pute dans la main
Encore dégoulinant, je te lance sur ta gueule de chien
Tu te réveilles, étonné de me voir couvert de sang

Je ne te laisse pas le temps de parler
Te saute dessus le couteau collé sous ta gorge nouée
Appuyant de plus en plus fort
Le sang perle et coule sans effort

Ton corps tremble, je ris
L'effroi dans tes yeux se lit
Tu sais que je vais passer à l'action
Comme tu as raison, mon gros con

Je te découpe la peau du visage, tu hurles
Te l'arrache d'un seul coup, tu hurles
Je me le mets sur le visage
Je veux que tu te regardes n'être pas sage

Je découpe ta peau graisseuse
Pour laisser apparaître tes viscères
Ton corps tremble de douleur haineuse
Ta fin est proche, je l'espère

Ton corps mort git sur ce lit
Je joue avec tes boyaux dans un rituel tribal
Je mâche tes abats et dans ton corps les vomis
Pour que tu ne sois qu'une bouillie cannibale

Maintenant libre, je me sens si puissant
Sans identité et sans personne me connaissant
Je veux tuer, j'y ai pris goût
Je veux tuer, un point, tout.

lyrics added by Aekard - Modify this lyrics