1. MORBIDUS CAYUCONEM

J'défonce
Jm'effondre
Le bien et le mal en viennent à me confondre
L'absence
L'inconstance
Encore, j'incarne le non-sens
Je suis l'ennemi
Qui conjugue tout ce qui nuis
Anti- Social
Je suis tout ce qui t'achale

Ce soir, les plus beaux rêves sont mis en lambeaux
Ce soir, les notes deviennent soudainement tellement éprouvantes, tellement coupantes
Ce soir, tout s'écroule

Les couleurs tirent enfin leur révérence
Sous le feu de l'ennemi
Deviennent une autre teinte de gris
Cédant sous l'agonie
La lumière fuit

Ce soir, la noirceur inexorable envahit l'espace
Ce soir, il n'y a personne d'autre
Peu à peu, elle envahit l'espace
Jusqu'à ce qu'elle devienne la seule chose observable

Tout paraît si loin
Tout paraît si fade
Tout n'est que matière
Tout n'est que calculs
Meurtri
Maudit
Pourrissant
Cédant sous l'agonie de la clarté


2. TOMBER EN MORCEAUX

Tout seul sous les astres
Je suis écrasé
L'épuisant orgasme
S'envole en fumée
Ces immenses boules de feu
À des années lumières
Me balaient du regard
Me méprisant tous en coeur
La pression sur mon torse
Me glace le cerveau
Comme s'il fallait que je m'efforce
De ne pas tomber en morceaux


3. DECONFITURE

Je m'étonne, quand j'entends vos rires aliénés
Qui s'élancent épousant les plus basses strates de notre avenir inhumé
Ainsi l'homme vainquit l'homme, se tendant un piège dont il ne pourra jamais résister
Perfide créature qui s'accule par sa propre volonté

Les cris de mort, ça va fesser fort
La grande machine colonialiste, elle va frapper un mur
La grande défaite, je suis la déconfiture
J'achève, j'abrège et je crève
Quand chaque seconde pèse plus lourd que l'éternité de notre calvaire

Il s'agit d'une nuit froide, qu'aucun feu ne peut réchauffer
Il s'agit de la plus triste des pensées
Une tempête, le paroxysme de l'absurdité
Un chagrin que personne ne saura consoler

L'espoir pourra enfin nous achever


4. LES FLEURS (INTRO)

(Instrumental)