Mordiggan : Métamorphose

Melodic Metal / France
(2003 - Brennus Music)
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Lyrics


Prélude au crime

Tous victime du système, qui laisse échapper toute sa haine
Comme un démon en pleine rage, dans l'histoire ce n'est qu'une page
Ma dépression fait naître en moi, cet art du crime et du combat
Mon Beretta déjà chargé, n'attend qu'une chose : tuer

Aucune larme, aucun remords
N'expliquera ma volonté pour tous ces morts
C'est ma drogue, ma folie, ma passion
Qui m'a fait perdre toute ma raison

Chaque jour est un jour sans fin, depuis que j'ai pris mon destin en main
Je tue pour assouvir ma vengeance, je tue pour vivre ma dépendance
Rêvant des pires massacres inhumains, j'en serai le maître d'oeuvre demain
Si on me hait et on me blâme, je resterai meurtrier dans l'âme


Signe de vie

Si la poussière vient effacer tes pas, sur les rivières, les chemins du destin
Tu vas trouver la force, devient le plus grand conquérant, et la lumière se liera à ton sang
Rien ne naît sans rien, donne-toi les moyens, rien ne naît sans rien, mais vient avec la faim

Sors de la nuit, ouvre tes yeux, signe de vie à l'horizon
La conviction et la passion, ton ego sort de l'ombre

Des milliers d'obstacles, ton labeur est certain, mais droit devant, tu braveras le temps
Ton devoir de graver dans l'esprit ton fer si brûlant, fondre l'acier et faire brûler la terre


Visionnaire

Tant de temps à l'horizon, tant d'espoir en grande mission,
Ceux qui dans la nuit, traversent sans un bruit
L'espace qui s'en déchire fait briller la vie, ils sont notre univers la peur vient de la terre
Elle a cassé la fin de sont règne, sur notre race humaine
Cours, et fait briller, l'étincelle qui fera vibrer, oui donne-nous, l'ultime espoir

Mais qui pourrait croire, que la terre, notre mère est mortelle et que l'on ne peut rien y faire
Ouvre les yeux, tout ici, va mourir, l'éternité est dans la galaxie

Visionnaire et absurde, qui pourrait être sûr, regardez le soleil, ce jour viendra


Devenir

Seul tu observes le monde, dans ta chaise tu es las, tu te souviens ce jour où tu avais la foi
Le passé s'est brisé, il ne te reste que l'éclat, celui d'un enfant innocent et droit

Laissé pour compte, tous les jours un peu plus encore,
Vivre n'est pas une honte, les sacrifices, des faiblesses de l'honneur

A quel avenir faire face et à quel dieu se vouer, puisse l'humanité
Déjouer les menaces d'un monde trop civilisé, violences déguisées
Est-ce vivre ou survivre, ou est-ce aux puissants qu'incombe, la destinée du monde
Forts d'une science en dérive, d'une religion usurpée à qui donc se confier

Le silence et l'oubli, t'ont gagné et séduit, mais ton enfant est né, fruit d'un amour passé
Coule dans ses veines ce sang, héritage dérisoire, celui d'un enfant chargé d'espoir.



Peur du vide

Cachés aux confins du désert, où nul homme jamais ne se perd, des murs que l'on veut épais
Protègent les basses pulsions d'une société, esquisse d'un procès, sur un air de jugement dernier
Antichambre de l'enfer, angoissants, des ombres errent, regard vide teint blafard, perdus et hagards
Connaissant leurs destins, côtoyant leurs assassins, l'homme qui sans un regard, donne la mort au hasard

Submergé par la honte, la terreur, sentiments qui remontent, sombres douleurs
Trahi J'ai peur du vide
Meurtri Soit mon guide si j'accepte ce suicide
Que vaut ton existence, toute ta vie tu es
Banni Fixe mon prix
Dans l'oubli Que coûte ce poison qui me sera servi
Et ces murs de silence de mépris qui brisent ton cri J'ai peur du vide

Injectant dans tes veines cette justice fluide, vengeance bras du bourreau, deviendra son guide

Perdus et hagards, n'étant plus que les fantômes d'eux-mêmes, guettant la poudre de mort
Au hasard, que le vent la sème.



Retour du mal

Un sursaut, dans la nuit tu éblouis, de tes légions maléfiques
Des soldats de la mort qui ressuscitent, ton ultime réussite
Tu es ce roi, que l'on a condamné, annihilé, tu es le mal qu'on a cru maudire à jamais
Et voilà que tes sbires, t'ont redonné la vie, par la sorcellerie, revit, revit, revit

Dans, toute l'immensité, aucun ne pourra plus fuir, tu répandras la terreur
Tu as détruit toutes les civilisations, sans jamais pouvoir les dominer
Aujourd'hui enfin, tu peux les posséder

Amiral de tes armées de sauvages, puissant guerrier tu es le César
Tu détruis pour le pouvoir, pour de l'or, ce qui te rend si fort
Tu es ce roi, que l'on a condamné, annihilé, tu es le mal qu'on a cru maudire à jamais
Et tu fus le prophète, de tous les plus grands traîtres, qui n'ont pas oublie, renaît, renaît, renaît

Des cités détruites, sous des nappes de brouillard, des corps qui se trament, des millions des milliards
Ainsi va la guerre que tu mènes, ainsi va la mort que tu sèmes
Tu ne laisseras plus au hasard, ce qui t'a perdu au départ



Des lignes et des hommes

Les héros qui se perdent dans le XX° siècle, identité devient
Saigne, dans les tranchés qui te serrent, où la boue se colle à ta chair
Où les mailles de l'enfer se mêlent à tes entrailles
Combien d'années ont passées, loin de l'amour de nos aînés
Combien d'enfants ont grandis, dans les yeux d'une mère aigrie

Lignes par lignes, les tranchées, tu glisses, la mort ton amie qui sourit
L'homme face à l'homme, ces croix qui raisonnent, dans les souvenirs de la Somme

Dans le brouillard il s'efface, le coeur de ceux qui se battent
Le temps marque les visages, de ceux qui l'ont vu en face

Les héros qui se perdent dans le XX° siècle, identité devient
Homme, tu te bats contre l'ennemi, aujourd'hui qui vraiment est-il ?
Serait-ce nous ou bien ce qui nous entoure
L'ombre de l'aigle de fer, représente-t-il vraiment l'enfer ?
Le coq et sa vanité n'est pas le grand chevalier




Que la lumière soit

Versant seul une larme, serrant plus fort son arme
II ne peut avoir peur, seul il attend son heure
Eternelle vengeance, guerre sans nom et sans sens
Dans un pays ruiné, reste à se battre et prier
Tous pensent d'une voix, écoute-moi

Quand les pierres sont les armes d'une guerre
Sur une terre, d'histoire et de misère
Quand résonnent les bombes, le tonnerre
Le glas sonne, pour qui voit leurs éclairs

Allant jusqu'à défier la lumière, s'affrontant par le sang, la prière
Faisant trembler tous les sanctuaires, Dieu est mort, sur cette terre

Répandant cette folie meurtrière,
Coule le sang, en d'infinies rivières
Impuissants aux ripostes guerrières
Le peuple fuyant, ou retournant en poussière




Viking

Démon de chair, démon de l'enfer
Muscles saillants et chevelures brillantes
Peuples du nord, peuples de mort
Glaive à la main tu es le plus fort
Tu fais trembler tout l'occident de tes cris rugissants

Ainsi le monde se souvient, que tu fus le souverain
Guerrier redouté, un animal marginal et glacé

Et par Thor et Vaurien, qui sont dieux tout puissants,
Tu as gravé de marques nos coeurs à jamais
Toi viking maculé de mon sang qui jaillit
Du tonnerre de tes armes démoniaques et magiques
Du IX° siècle jusqu'au XI°

Navigateurs jusqu'à l'extrême
Drakkars immenses, toutes voiles dehors
Ainsi soit-il jusqu'en Amérique du Nord
Viking assoiffé, à toi d'apprécier, ta suprématie fantastique



Dieu du tonnerre

Quand se dessinent à l'horizon, les coups de grâce du tonnerre qui gronde
Je me défile et je me cache, il est le plus fort quand il se fâche
Dieu du tonnerre

Les hommes le craignent et le respectent, à sa merci, se consument tel l'insecte
Tremblent les cieux, la terre et le temps, déchire le monde et ses enfants
Jour de tonnerre




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