
Mihai Edrisch : Un Jour Sans Lendemain

Les paroles
1. INTRO
(Instrumental)
2. NAÎTRE
Mon coeur fustigé par le noir, les larmes,
Le froid sur ma peau,
A essayer de voir, d'entendre espoir, ébloui par des mots.
Mais pourquoi déjà tant d'histoires?
Pourquoi maudire tant d'espoir?
Je suis déjà fatigué,
Déjà écoeuré par vos querelles et vos maux.
Mais pourquoi, pourquoi suis-je né?
Si c'est pour que tu m'offres ça, des fleurs fanées,
Des larmes plus qu'il n'en faut.
Pourquoi, pourquoi m'aimer? Si c'est pour que je t'offre ça,
Un coeur usé et des nuits noires comme une faux.
Je ne sais pas pourquoi je suis tant fatigué,
A tout te dire je préfère plutôt crever.
Je vais vouer ma vie à l'amour fragile;
Me préparer à m'élire, mon âme ourlée de cheveux fins,
Roi d'un paradis toujours un peu trop lointain.
3. MARCHER
Pas le temps de profiter
Des soi disantes joies de l'enfance,
Uniquement le temps de rêver au paradis de l'ignorance,
Seulement l'envie d'espérer que le jour
Où j'aurai la capacité de me retourner
Je ne m'effondrerai pas genoux à terre.
Je découvre peu à peu le plaisir de la solitude,
Le parfum des pensées, le goût de la dépendance.
Je découvre le charme désuet de nos rouages,
Un parvis de nuages, de sentiments désolés,
De paroles déchues et sacrifiées.
J’espère que ces visages, que ce bien être se révéleront
De mon enfance
Pourvu que mon sommeil s'avère être une infinie sieste.
Ils auraient peut-être dû apprendre à me connaître,
Me prévenir le jour où j'ai aimé,
Et surtout m'empêcher d'espérer.
Je serai votre fierté, le bien sans le temps, l'épuisé né
4. VIVRE
Je respirais à grands coups de coeur,
L'air naïf et les yeux brillants.
Je cherchais tout droit dans leurs coeur,
Un peu d'espoir un brin bienveillant.
Je respirais à grands coups de coeur,
L'air naïf et les yeux brillants.
Je rêvais de voir la nuit tomber
Sur des milliers de vagues tirées vers le haut.
Je cherchais tout droit dans leurs coeur,
Un peu d'espoir un brin bienveillant
Je rêvais de voir la pluie tomber
Sur des milliers d'arbres pliés par l'eau,
Un ciel enjoué, immaculé,
Des jours qui tirent mes lèvres vers le haut.
Oui, je voudrais des souvenirs,
Des plaisirs d'enfants un peu débonnaires.
Alors pourquoi me mettre face à ce supplice,
Des fables, comme d'ordinaire.
Oui, je voudrais découvrir,
Des instants de grâce mais sans malheur.
Oui j'aimerai des sourires,
De l'innocence et de la candeur.
5. AIMER
Pourrai-je un jour me souvenir à quel point c'est surprenant
De se laisser tomber, d'oublier et d'entreprendre ?
Pourrai-je un jour enfin décrire à quel point c'est épuisant
De ne pas faiblir, de faire face à ces questionnements ?
Mais malgré moi j'aime m'oublier
Dans les bras de ces destins incertains.
Je ne connais pas un lendemain,
Plus la fin semblait fragile
Et plus je succombais aux joies de mes souvenirs enfantins,
Depuis que je t'attends, toi, ma lubie, si tu consens
A faire ce choix, à toi seule, je déclarerais :
Je t'offre mon monde pour ta gentillesse,
Je t'offre mon âme pour tes faiblesses,
Je m'offre à toi mon ingénue, sans trop y croire,
Sans trop y croire…
Je boirai tes souvenirs,
Je me sentirai pousser des ailes,
Tu me rappelleras à la vie,
Et j'aurai l'impression de mourir à nouveau,
De sourire à nouveau, de vivre à nouveau.
Je t'offre mon amour pour ta grandeur,
Je t'offre mon cœur pour tes malheurs,
Je m'offre à toi mon ingénue,
Sans trop y croire, sans trop y croire...
Juste le temps de comprendre à quel point
Tu comptes à mes yeux, on se construira des souvenirs,
On se construira un avenir,
Seuls loin du monde, si loin du monde
6. INTERLUDE
(Instrumental)
7. SOUFFRIR
Qui aurait pu prédire que je finirais là,
Etalé, avec pour seule soif l'envie de mourir,
A essayer de m'entendre,
Et de comprendre pourquoi je respire encore?
Qui aurait pu m'aider à fuir l'utopie d'une vie passionnée?
J'aurais dû continuer à penser que la vie n'est pas belle,
Que l'on n'est que naissance.
Plutôt que de me laisser tromper,
Plutôt que de goûter au revers de l'espérance.
Je t'en veux de ne pas vouloir me quitter,
J'aimerais que tu me laisses seul, là, étalé,
Avec pour seule soif l'envie de suffoquer,
A essayer d'oublier
Et de comprendre pourquoi je souffre encore tant.
Je t'en prie, laisse moi dormir s'il te plait,
Je t'en supplie, laisse moi dormir en paix.
Je t'en prie, laisse moi mourir s'il te plait,
Je t'en supplie, laisse moi mourir en paix.
8. ESPÉRER
Sous l'ombre et mes faiblesses,
Je me force à m'inventer des lendemains mâtinés de lumière,
De joie et de douceur retrouvée.
Pourtant j'aimerais choisir une nouvelle aube
Et sa simplicité,
J'aimerais pouvoir m'apaiser,
Marcher enfin libéré de ces fardeaux
Qui ont pesé sur ma vie.
Mais j'ai peur d'être incapable de faire le premier pas
Je fuis lâchement cette main qui me pousserait
Enfin dans le vide de cette vie consumée,
Qui m'enverrait, délesté,
Là où j'aimerais qu'on me mente à jamais.
9. OUBLIER
Je traînais des pieds sur le sable trempé,
Je m'enlisais peu à peu avec le goût amer
Dans la bouche de ces journées si sombres,
Têtes de proue de cette vie écoeurante.
Chaque jour qui passait le temps se blessait,
Chaque jour de plus le temps m'achevait,
Et j'espérais toujours qu'un jour pour moi
Le temps s'arrêterait.
C'était doux mais lassant de mourir à chaque seconde.
Désormais le quotidien et mon état me font sourire,
Je me dis que j'aimerais être obsédé par une seule chose,
Que ça m'aiderait à ne plus penser à rien...
Que ça m'aiderait à ne plus penser à rien...
Mais le plus simple c'est de m'en aller,
Je vais faire un tour, j'ai envie d'être seul.
Je vais marcher encore un peu,
Attendre que le sable gèle mes pieds,
Qu'il m'enlise à m'en étouffer.
10. SURVIVRE
Contraint à subsister, pour ne pas faire couler les larmes des mémoires d'instants passés,
D'attachements encore trop présents.
Je marche, et ouvre les yeux sur le bitume humide,
Ebahi par le froid de ce manque si pesant.
Sans même y croire,
Je laisse traîner mon regard usé sur de pales lueurs.
Je cherche, sans plus y croire,
Les restes d'un oiseau blessé.
Je cherche, sans plus y croire,
Les restes d'une vie brisée.
J'ai essayé mille fois d'y croire,
De prendre la vie comme une journée livide.
J'ai bien tenté dans mes déboires
De tendre ma main vers une main timide.
Je cherche une lueur, je cherche mon bonheur,
Je ne trouve que ce miroir, je n'y trouve que mon malheur.
J'ai enfin décidé de me laisser tomber
Dans les bras de ces draps noirs.
Plus qu'un pas décidé pour voler,
Oublier cette maudite histoire.
11. MOURIR
Le souffle coupé, les pieds apaisés,
J'essaye avant tout de ne pas faiblir,
De ne penser qu'à cette obsession.
Il faut que j'emporte son image à jamais,
Afin ne pas oublier pourquoi je suis ici.
Que ce pas en avant serait futile,
Si je m'en allais vivre une plénitude heureuse
Inconscient de cette fleur malheureuse,
Prête à me cueillir au premier faux pas.
Il faut que je tienne et que j'attende,
Que je ne regrette rien.
Comme une dernière image,
Celle que je veux peut être garder de nous,
Je serai là, pour toujours, suspendu à tes lèvres.
12. OUTRO
(Instrumental)
(Instrumental)
2. NAÎTRE
Mon coeur fustigé par le noir, les larmes,
Le froid sur ma peau,
A essayer de voir, d'entendre espoir, ébloui par des mots.
Mais pourquoi déjà tant d'histoires?
Pourquoi maudire tant d'espoir?
Je suis déjà fatigué,
Déjà écoeuré par vos querelles et vos maux.
Mais pourquoi, pourquoi suis-je né?
Si c'est pour que tu m'offres ça, des fleurs fanées,
Des larmes plus qu'il n'en faut.
Pourquoi, pourquoi m'aimer? Si c'est pour que je t'offre ça,
Un coeur usé et des nuits noires comme une faux.
Je ne sais pas pourquoi je suis tant fatigué,
A tout te dire je préfère plutôt crever.
Je vais vouer ma vie à l'amour fragile;
Me préparer à m'élire, mon âme ourlée de cheveux fins,
Roi d'un paradis toujours un peu trop lointain.
3. MARCHER
Pas le temps de profiter
Des soi disantes joies de l'enfance,
Uniquement le temps de rêver au paradis de l'ignorance,
Seulement l'envie d'espérer que le jour
Où j'aurai la capacité de me retourner
Je ne m'effondrerai pas genoux à terre.
Je découvre peu à peu le plaisir de la solitude,
Le parfum des pensées, le goût de la dépendance.
Je découvre le charme désuet de nos rouages,
Un parvis de nuages, de sentiments désolés,
De paroles déchues et sacrifiées.
J’espère que ces visages, que ce bien être se révéleront
De mon enfance
Pourvu que mon sommeil s'avère être une infinie sieste.
Ils auraient peut-être dû apprendre à me connaître,
Me prévenir le jour où j'ai aimé,
Et surtout m'empêcher d'espérer.
Je serai votre fierté, le bien sans le temps, l'épuisé né
4. VIVRE
Je respirais à grands coups de coeur,
L'air naïf et les yeux brillants.
Je cherchais tout droit dans leurs coeur,
Un peu d'espoir un brin bienveillant.
Je respirais à grands coups de coeur,
L'air naïf et les yeux brillants.
Je rêvais de voir la nuit tomber
Sur des milliers de vagues tirées vers le haut.
Je cherchais tout droit dans leurs coeur,
Un peu d'espoir un brin bienveillant
Je rêvais de voir la pluie tomber
Sur des milliers d'arbres pliés par l'eau,
Un ciel enjoué, immaculé,
Des jours qui tirent mes lèvres vers le haut.
Oui, je voudrais des souvenirs,
Des plaisirs d'enfants un peu débonnaires.
Alors pourquoi me mettre face à ce supplice,
Des fables, comme d'ordinaire.
Oui, je voudrais découvrir,
Des instants de grâce mais sans malheur.
Oui j'aimerai des sourires,
De l'innocence et de la candeur.
5. AIMER
Pourrai-je un jour me souvenir à quel point c'est surprenant
De se laisser tomber, d'oublier et d'entreprendre ?
Pourrai-je un jour enfin décrire à quel point c'est épuisant
De ne pas faiblir, de faire face à ces questionnements ?
Mais malgré moi j'aime m'oublier
Dans les bras de ces destins incertains.
Je ne connais pas un lendemain,
Plus la fin semblait fragile
Et plus je succombais aux joies de mes souvenirs enfantins,
Depuis que je t'attends, toi, ma lubie, si tu consens
A faire ce choix, à toi seule, je déclarerais :
Je t'offre mon monde pour ta gentillesse,
Je t'offre mon âme pour tes faiblesses,
Je m'offre à toi mon ingénue, sans trop y croire,
Sans trop y croire…
Je boirai tes souvenirs,
Je me sentirai pousser des ailes,
Tu me rappelleras à la vie,
Et j'aurai l'impression de mourir à nouveau,
De sourire à nouveau, de vivre à nouveau.
Je t'offre mon amour pour ta grandeur,
Je t'offre mon cœur pour tes malheurs,
Je m'offre à toi mon ingénue,
Sans trop y croire, sans trop y croire...
Juste le temps de comprendre à quel point
Tu comptes à mes yeux, on se construira des souvenirs,
On se construira un avenir,
Seuls loin du monde, si loin du monde
6. INTERLUDE
(Instrumental)
7. SOUFFRIR
Qui aurait pu prédire que je finirais là,
Etalé, avec pour seule soif l'envie de mourir,
A essayer de m'entendre,
Et de comprendre pourquoi je respire encore?
Qui aurait pu m'aider à fuir l'utopie d'une vie passionnée?
J'aurais dû continuer à penser que la vie n'est pas belle,
Que l'on n'est que naissance.
Plutôt que de me laisser tromper,
Plutôt que de goûter au revers de l'espérance.
Je t'en veux de ne pas vouloir me quitter,
J'aimerais que tu me laisses seul, là, étalé,
Avec pour seule soif l'envie de suffoquer,
A essayer d'oublier
Et de comprendre pourquoi je souffre encore tant.
Je t'en prie, laisse moi dormir s'il te plait,
Je t'en supplie, laisse moi dormir en paix.
Je t'en prie, laisse moi mourir s'il te plait,
Je t'en supplie, laisse moi mourir en paix.
8. ESPÉRER
Sous l'ombre et mes faiblesses,
Je me force à m'inventer des lendemains mâtinés de lumière,
De joie et de douceur retrouvée.
Pourtant j'aimerais choisir une nouvelle aube
Et sa simplicité,
J'aimerais pouvoir m'apaiser,
Marcher enfin libéré de ces fardeaux
Qui ont pesé sur ma vie.
Mais j'ai peur d'être incapable de faire le premier pas
Je fuis lâchement cette main qui me pousserait
Enfin dans le vide de cette vie consumée,
Qui m'enverrait, délesté,
Là où j'aimerais qu'on me mente à jamais.
9. OUBLIER
Je traînais des pieds sur le sable trempé,
Je m'enlisais peu à peu avec le goût amer
Dans la bouche de ces journées si sombres,
Têtes de proue de cette vie écoeurante.
Chaque jour qui passait le temps se blessait,
Chaque jour de plus le temps m'achevait,
Et j'espérais toujours qu'un jour pour moi
Le temps s'arrêterait.
C'était doux mais lassant de mourir à chaque seconde.
Désormais le quotidien et mon état me font sourire,
Je me dis que j'aimerais être obsédé par une seule chose,
Que ça m'aiderait à ne plus penser à rien...
Que ça m'aiderait à ne plus penser à rien...
Mais le plus simple c'est de m'en aller,
Je vais faire un tour, j'ai envie d'être seul.
Je vais marcher encore un peu,
Attendre que le sable gèle mes pieds,
Qu'il m'enlise à m'en étouffer.
10. SURVIVRE
Contraint à subsister, pour ne pas faire couler les larmes des mémoires d'instants passés,
D'attachements encore trop présents.
Je marche, et ouvre les yeux sur le bitume humide,
Ebahi par le froid de ce manque si pesant.
Sans même y croire,
Je laisse traîner mon regard usé sur de pales lueurs.
Je cherche, sans plus y croire,
Les restes d'un oiseau blessé.
Je cherche, sans plus y croire,
Les restes d'une vie brisée.
J'ai essayé mille fois d'y croire,
De prendre la vie comme une journée livide.
J'ai bien tenté dans mes déboires
De tendre ma main vers une main timide.
Je cherche une lueur, je cherche mon bonheur,
Je ne trouve que ce miroir, je n'y trouve que mon malheur.
J'ai enfin décidé de me laisser tomber
Dans les bras de ces draps noirs.
Plus qu'un pas décidé pour voler,
Oublier cette maudite histoire.
11. MOURIR
Le souffle coupé, les pieds apaisés,
J'essaye avant tout de ne pas faiblir,
De ne penser qu'à cette obsession.
Il faut que j'emporte son image à jamais,
Afin ne pas oublier pourquoi je suis ici.
Que ce pas en avant serait futile,
Si je m'en allais vivre une plénitude heureuse
Inconscient de cette fleur malheureuse,
Prête à me cueillir au premier faux pas.
Il faut que je tienne et que j'attende,
Que je ne regrette rien.
Comme une dernière image,
Celle que je veux peut être garder de nous,
Je serai là, pour toujours, suspendu à tes lèvres.
12. OUTRO
(Instrumental)
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