Mediis Tenebris : Là où les Hommes se Perdent

Black Metal / France
(2017 - Self-Released)
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Lyrics

1. MISANTHROPIA

Loin dans l'étreinte, d'un amour à jamais calciné.
Se cachent, et guettent, sous de sombres rochers
Les êtres sans visage : fantômes de saveurs égarées.
Perdues dans des astres oubliés.

Je lutte seul contre l'éternité
Peuplée, de cadavres aux tombeaux profanés.
Laissez moi
Glisser sur le fleuve d'ébène,
Rejoindre mon royaume,
M'endormir sous les frênes
Loin de ceux
Dont l'essence malade
Attise
Leur funeste croisade.

Je me confie en toi
Déesse à la voix de crécelle.
Des tréfonds de mon âme
Je m'engouffre dans l'ombre de tes ailes.


2. LA OU LES HOMMES SE PERDENT

Je m'évade au-delà de la réalité
Où l'horizon se noie, où le ciel se perd ,
Se déchire sur de vastes champs d'astres éveillés.
Je murmure à l'oreille des portes de l'éther.

Je vogue sur les rêves, loin des mondes disparus,
Sombres asiles pour les anges et les pêcheurs d'étoile.
Les sanglots nostalgiques d'une Lune abattue,
A leur paroxysme, y laisse tomber le voile.

Arche de mes rêves
Entends ma voix !
Les visages qui me guettent
Suivent chacun de mes pas.
Leurs yeux saturniens
Rappellent les perles nacrées,
Des astres au Nadir
Larmoyants sur leur destin passé.

Emmène moi
Là où les Hommes se perdent
Au travers du ciel,
Firmament transpercé.
Confie moi
Au souverain du monde du sommeil,
Par delà les mers noires
De souvenirs entachées.

Douce mère la nuit, prends pitié de mon âme.
Abaisse le rideau de ce théâtre infâme.


3. ENFANT DE LA LUNE

Enfant de la Lune, toi, grand poète élégiaque,
Demeurant sous les dunes de ces mornes rivages,
Attendant accablé, sous la voûte céleste
Des astres flamboyants, un éloge funeste.

L'horizon se dissout, les étoiles disparaissent,
S'effondrent, annonçant, un halo de tristesse.
La lumière des anges ne sera plus que d'ombre,
L'extinction du Soleil, n'en sera que plus sombre.

Enfant des étoiles, ouvre les portes de ton coeur.
La souffrance qu'elles enferment abreuve nos afflictions,
Sentiments délétères, où la raison se meurt ;
Mélancolie nostalgique qui nous berce d'illusion.

Lève les yeux où l'Eden cesse de gémir,
Sur les forges d'éther, aurore du monde.
Ranime la flamme du Zâhir.
Regagne tes sphères, âme vagabonde.


4. KUEKUATSHEU

(instrumental)

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