Mea Culpa (FRA) : Mea Culpa

Alternative Metal / France
(2004 - Self-Released)
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Lyrics


1. INNOCENCE

Ça n'arrête plus d'hurler
Au fond de leurs mémoires
Leurs âmes assassinées
Se cherchent dans le brouillard

L'absurdité systématique a violé
Leurs vies et souillé leurs mémoires

C'est l'enfant qu'on dévore
Et l'homme qu'on laisse s'élever
C'est l'enfant mort
Qu'on introduit dans nos raisons déjantées

C'est l'homme gangrené
Qui s'octroie le pouvoir
C'est l'homme altéré
Qui s'offre le droit de vider nos armoires

L'absurdité systématique a violé
Nos vies et souillé nos mémoires

C'est l'enfant qu'on dévore
Et l'homme qu'on laisse s'élever
C'est l'enfant mort
Qu'on introduit dans nos raisons déjantées

L'enfant mis à mort se décime
L'homme avale l'ange banni
Le berceau s'échoue dans les abîmes
Et l'homme reste indéfini

indéfini...
indéfini...
indéfini...
indéfini...

nos mémoires...

C'est l'enfant mort dominé...
C'est l'enfant mort dominé...
C'est l'enfant mort...


2. L'ETOILE ECORCHEE

Brûle ! Saigne !
Du peuple ne reste qu'un tas de cendre
Cruels ! Indignes !
La flamme engloutit les faibles qu'elle transcende

Mutilez ! Haïssez !
L'œil de verre ne fait que torturer
Hurlez ! Pleurez !
L'innocent que la Seine a avalée

L'essaim d'hybride avance au pas
L'état policier doit bien satisfaire son électorat

Egorgé dans l'intolérance
Mes droits n'ont plus d'importance
Moi je n'ai plus que l'indifférence
On pourrait lui hurler...

Crève ! Belle étoile écorchée !
Crève ! Belle étoile écorchée !
Crève ! Belle étoile écorchée !
Crève ! Belle étoile écorchée !

Gagnez ! Contrôlez !
Raclez la fin d'une fausse démocratie
Régnez ! Volez !
Dans vos vastes palais de la démagogie

Celez ! Ficelez !
Les foules en poussières et meurtris
Allongez ! Alignez !
Nos corps sont déjà des vestiges pourris

Le troupeau regard livide et son nouveau septennat
Trace ça route, l'arme au poing, entame l'ultime corrida

Egorgé dans l'intolérance
Mes droits n'ont plus d'importance
Moi je n'ai plus que l'indifférence
On pourrait lui hurler...

Crève ! Belle étoile écorchée !
Crève ! Belle étoile écorchée !
Crève ! Belle étoile écorchée !
Crève ! Belle étoile écorchée !

Crève ! Belle étoile écorchée !
Crève ! Belle étoile écorchée !
Crève ! Belle étoile écorchée !
Crève ! Belle étoile écorchée



3. LES YEUX FERMES


Marchons tous pied nus dans les cendres
Donnons nos corps, qu'ils les saignent
Découpez nos corps, en offrandes
Le sang s'écoule, de nos veines

Restons les yeux fermés
Sauvons nos intérêts
Les droits de l'homme en cendre
Bafouons la liberté
Crachons sur l'humanité
Les droits de l'homme se cambrent

Marchons inanimés, sans entendre
Dehors les corps en complaintes s'étreignent
Vivons bien cachés, sans comprendre
La folie s'arme d'interprétations qu'elle enseigne

Restons les yeux fermés
Sauvons nos intérêts
Les droits de l'homme en cendre
Bafouons la liberté
Crachons sur l'humanité
Les droits de l'homme se cambrent

Il n'y pas de signe, quand la haine devient conséquence
Il n'y a pas de signe, de jardin, de géhenne, de semence

Laissons ces femmes crever, pour la Charia des fanatisés,
La burqa, ces tourments
Téhéran emprisonné, comment crever l' abcès,
Sans rien voir, sans même entendre

Lapidez-moi, lapidez-moi
Là…là…
Lapidez-moi, lapidez-moi
Là…là…
Lapidez-moi, lapidez-moi
Là…là…
Lapidez-moi, lapidez-moi
Là…là…

Sans même entendre, sans même entendre
Les larmes qu'elle transporte
Sans même entendre, sans même entendre
Une voix…miséricorde !

Et toujours des

Larmes, larmes
Souffrance, silence !
Mes larmes, larmes
Souffre en silence !
Larmes, larmes
Souffrance, silence !
Mes larmes, larmes
Souffre en silence !

Miséricorde…



4. POLICE DE NOS PENSEES


La police de nos pensées
Ne nous laisse plus inspirer
Je suis née pour consommer
Encore, encore

Tes délices m'ont consumé
Tes sévices mon diminuées
Je suis née pour t'adorer
J'adore, j'adore

Nos fronts s'abaissent
Et nos vies acquiescent
Les diktats transperçant nos corps
Nos vies s'éteignent
Et nos rêves se dépeignent
Jusqu'à l'heure de notre mort
Police de nos pensées

La milice de nos pensées
Ne nous laisse plus espérer
Je ne suis plus qu'un pion à jouer
Et j'ai tort, encore

Pour tes fils galvanisés
Des besoins pré-implantés
Des ombres à délocalisés
Encore, encore

Nos fronts s'abaissent
Et nos vies acquiescent
Les diktats transpercent nos corps
Nos vies s'éteignent
Et nos rêves se dépeignent
Jusqu'à l'heure de notre mort

Police de nos pensées
Police de nos pensées
Police de nos pensées
Police de nos pensées

Pensées, pensées, pensées, pensées, pensées, filtrées, pensées
Pensées, pensées, pensées

Nos fronts abaissent
Et nos vies acquiescent
Les diktats transpercent nos corps
Nos vies s'éteignent
Et nos rêves se dépeignent
Jusqu'à l'heure de notre mort

Police de nos pensées…




5. RAGES

Je n'ai rien, dans mes mains
Abîmées et calcinées
Reste serin, Serre les poings
Quand ils viendront t'égorger

Incertain, et lointain
Abandonné ou déporté
Un festin, d'êtres humains
Des environs déchirés

Incertain, nos destins
entre deux mondes, ravagés
On a rien, dans nos mains
Juste du sang éparpillé

Eparpillés…

Nos rages éparpillées
Sages et déjantées
Paysages déshabillés
Pantins désarticulés

Orphelin, de demain
Occupés, brutalisés
Le dessin de la fin
Sur vos fronts c'est gravé

C'est la fin, traversins
Eventrés, ensanglantés
Les assassins, que l'on craint
Resteront poison d'éternité

Incertain, nos destins
Entre deux mondes dévastés
On a rien, dans nos mains
Juste de la rage incarnée

Eparpillés…

Nos rages éparpillées
Sages et déjantées
Paysages déshabillés
Pantins désarticulés
rages, rages, rages, rages...


6. LIT DE FER

(Instrumental)



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