Malysteria : Blasphemes & Devotion

Black Metal / France
(2012 - Self-Released)
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1. BLASPHEME ET DEVOTION

Mes habits, de Feu
Et l'apparat de mon savoir occulte
Mes yeux brillent plus encore
Les deux joyaux de cette constellation

J'apporte le serpent de la connaissance
La damnation éternelle est ma croix
J'apporte la coupe enflammée du venin de mon vice
Le mendiant est avare et jaloux de mon opulence

Alors qu'en quête de l'infamie ultime
Mes doigts brûlaient à chaque tâtonnement
M'arrachant ma poésie par bribes criardes
La Lune m'appelle soudain au repos en son sein
Et me fais goûter à la sérénité de cette vision anticosmique

Je suis ivre de destruction
Et renais dans le cycle ainsi marqué de Son sceau

Blasphème! Blasphème!
Mon monde n'est que blasphème!
Dans mes voyages solitaires
Hors de portée de toute compréhension
Il m'a suivit, m'a entouré de ses ténèbres
Pour mieux me dérober aux regards indiscrets
Ceux des mal-voyants...

Jusqu'à ce que mon visage noble s'enrichisse
D'une troisième étoile
Celle qui les éblouira tous!
Qui les annihilera tous!

A présent j'ose
J'explose, en mille pétales
De la fleur nommée luxure
Et mes épines sont autant d'entailles
La juste contrepartie de mes caresses
Pour vous, mes apôtres! Vous, mes fiers cavaliers!
Quatre ensemble, soixante-dix-huit chacun!

Que des quatre points cardinaux vous soufflent les vents de la folie
Jusqu'à ce que votre envol vous mène
A la sagesse de ce monde!
Que votre cercle s'emplisse des signes de Sa grâce!

Que l'amour vous liquéfie!
Que la haine vous consume!
Que le pur instinct soit votre science,
Et l'épée votre voie et votre destin!

« J'avance vers toutes les dimensions de l'espace,
Brisant les horizons,
Jusqu'à arriver au but, qui est le masque du commencement.
Reculant aussi, de vide en vide,
A droite à gauche, écartant les galaxies
Jusqu'à me dissoudre dans l'absence affolante, mère du premier cri qui soutient tout

Nous avons pris le temple et brisé l'hostie
Puis je l'ai sanctifié par mon nom
Et j'ai bu à la coupe avec avidité
Mais c'était du sang impur

J'ai brisé les vitraux pour faire entrer Son souffle
Agrandit la tour me rapprochant du gouffre
Remplacé l'encens par le souffre
Et de noir étendu les nouvelles tentures

Le nœud d'infinité contient même l'épée qui le tranchera (la faucheuse en renfort)
Je suis l'Empereur de ce nouveau domaine sacré
Prêt pour l'éternel recommencement
Car ici-bas n'est besoin de nul autre que moi

Je m'incarne et je reprends vie
Tout est en place et le nœud se reforme dans mon nouveau corps
A présent je fais un avec mon monde
Des étoiles du ciel aux attraits du démon

J'ai encore les stigmates de mon ancien corps
Et ils croient que j'ai souffert pour eux!
Que connaissent-ils de mon ciel et de mon enfer?
Je défèque ma sagesse et bénis ma démence

Je suis le triomphe de l'unité dans le brisement du verbe.
Je suis le triomphe de l'infini dans la crémation des ultimes limites.
Je suis le triomphe de l'éternité,
Dans mon cœur les dieux s'évanouissent »

Car c'est elle l'accomplissement de mon œuvre
S'en est même encore le début et la preuve
Impossible d'extirper la queue de la gueule de la couleuvre
Ainsi mon mystère perdure pour celui qui ignore la folie


2. ONAN-YS-KRÄ

Retour aux parfums des succès immatures
Pavés, alcools, fouler l'herbe et vibrer
Natures électriques réunies par le vent
Courants d'air dans le monde de la pesanteur

La porte forcée
La clef brisée de toute façon
Nous entrons!

Un souffle passe et nous transcende
Titube et tombe devant les marches

Il y eut un autrefois
Certains sommeils ne peuvent plus durer
Car il n'est pas de grandeur couchée
Mais appuyée sur des colonnes...

Brise les dalles, brise l'autel,
Brise le corps glacé des idoles
Lave de tes glaires toutes les souillures de l'Homme
Car il est une pureté insaisissable

Le glaive est pur
L'innocence, mère du hasard
La Volonté irresponsable
Et l'ignorance n'ouvrent aucun droit

Trébuche, et apprends!
Il n'est rien de meilleur que la plus haute chute
Et crois bien que j'ai joui
En me fracassant dans Ses flammes

Stèle sans gravure, la justice de Lucy
Je plonge en second mais brandit mon coeur palpitant
L'offrande est acceptée, l'heure de la Renaissance approche
La promesse de l'Innocent est seule valable

Sa morsure soit chérie pour des siècles et des siècles
Mon arbre, une tour sanglante, un Prométhée d'écorce
Et ma fierté, mes ailes clouées au sol,
Je t'attends car je sais, mon feu est d'autre nature


3. ASCENSION

J'avance par toutes les brèches ouvertes
Je me dissous et me reconcentre à toute vitesse
A quoi bon compter les plaies?
Mon corps est plus qu'une armure

J'ai lâché tout ce qui me glissais des doigts
Toute la crasse visqueuse au goût amer
J'ai tiré le miel de ma création impure
De mes propres vers j'ai tissé la soie

Mon sang bat le rappel
Les bataillons en marche
Stupor nefas
Avance et conquiert
Ce qui est perdu ne compte plus
Creatio impura

Mes doigts griffus s'emparent d'un morceau de ciel
Puis je reprends appuis sur mon enfer béni,
La création impure dont j'extirpe l'essence
Chaque mouvement est la clé d'un monde de contemplations

Mon épouse est un torrent nuageux,
Empli de pleurs et de colères
Mon épouse est un sacrifice à la vie,
Mais mon mariage est la libération de l'angoisse.

Avance le char oppresseur, chargé de trésors et ennemis vaincus
Le phare qui trouble les brumes du savoir intime
La lumière est noire
La conquête n'est jamais finie

Il porte la croix et son crucifié
Le poids du monde
Il porte la lumière
La transe multicolore des anciens

Toute graine en lui germe
Et le lierre se propage, recouvre le chêne millénaire
Pour se nourrir de sa sagesse
Tout en l'entourant de ses chaînes

Il est l'explosion de la vie
Il ne bénit pas, il est tout et tout le bénit
Il est la marche inexorable vers la victoire jamais totale
Il est le triomphe perpétuel de l'inaccompli

Son arme est sa volonté inébranlable
Jamais ne ploie
Il est la force qui courbe
Tout comme celle qui raidit

Orgueilleux prince nomade
Des tourbillons de sable surgit ta création


4. CLAIRVOYANCE

(Instrumental)



5. MESURE DE MES SAISONS

Oh maître, libère-moi!
De l'étreinte de l'araignée hypocrite,
Dans sa toile de remords
L'ingrate servante qui attente à mon heur!

Que puis-je à la souffrance des crédules?
Mon âme réglée par l'oscillation du pendule de la Vie
Tout comme les rotations de la terre font les quatre saisons

Ma vie s'écoule en moi ou jaillit en geysers
La souffrance éternelle est ma rédemption
Et je suis riche de ma misère

J'errai dans la blancheur de la nuit
Lui rendant grâce de sa réconfortante beauté
Les arbres dénudés m'appelaient de leurs vierges attraits
L'illusion n'est elle pas mon univers?

Oh, poésie! Toute la haine du monde!
Brume glaciale de mes sentiments corrompus!
En ces lieux tu trouvas refuge!
En ces temps, pensées fécondes!

La trahison se révèle
C'est à cause des traîtres, si la guerre est permanente
Les coups pleuvent, sur ma bouche sanglante
Seule la morsure du froid m'est caresse

Sarabande infernale, pourquoi me tourmentez vous?
Moi le rêveur hivernal, de vos vies de poux!

Perdu dans l'immensité sauvage
Destin miséricordieux, sauvage cimetière
Ici ma rage s'écoule comme l'eau de la rivière
Poursuit son chemin sous l'épaisse couche de glace

L'appel est là, je l'entends!
Je me suis préparé pour ce moment
Instants de bonheur ineffable
Je me roule dans la neige comme d'aucuns dans le sable

« Tout est néant, jamais n'atteindrais-je
La splendeur lumineuse des étoiles,
Et quand bien même, n'atteindrais-je
Que le reflet de mon propre vide »

J'errai dans la blancheur de la nuit
Lui rendant grâce de sa réconfortante beauté
Les arbres dénudés m'appelaient de leurs vierges attraits
L'illusion n'est elle pas mon univers?

Oh, poésie! Toute la haine du monde!
Brume glaciale de mes sentiments corrompus!
En ces lieux tu trouvas refuge!
En ces temps, pensées fécondes!

La dernière feuille voltige mollement dans la tourmente neigeuse
C'est ici que tout s'achève,
Un peu de pluie étoilée sur mon visage

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