Lofofora : Lofofora

Fusion / France
(1995 - Sriracha Records / Virgin)
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Las palabras

1. HOLIDAY IN FRANCE

Comme chaque année chaque été
Arrive l'époque sacrée pour les travailleurs du repos mérité fini le labeur
Pour enfin profiter des congés payés et des bons conseils de bison futé
Et des tas de bagnoles bondées de bagages des guignols qui s'affolent des carambolages quel carnage sur l'autoroute !
C'est vraiment dommage par un si beau mois d'août
Et si le tube de l'été répété dans les FM
Promettait de s'éclater sans rencontrer de problème
Du bonheur dans les maillots, du beau temps à St Malo
Pas de malheur du vent dans les voiles et des meufs à poils
Il y a des scènes de ménage dans les embouteillages
Les parents qui s'engueulent du péage à la plage
A cause des tâches et des miettes sur les banquettes en skaï
Et des claques dans la tête des gosses qui braillent
Et ça fait marrer les mouettes
Une fois le piquet du parasol planté
Pour délimiter son mètre carré de serviette
La famille complète est prête a tenir tête
A résister à l'intrus qui tente de s'incruster
A chacun son territoire et y aura pas d'histoire
Réintègre ton camp avant que je t'éclate la rate
Et t'atomise la tête comme une tomate écarlate
A grand coups de raquette, allez casse-toi lopette
Pendant ce temps je pratique la survie extrême
L'expédition en zone urbaine, l'ascension d'HLM
Non je ne verrai pas Juan les Pins
Ni ta mère en maillot de bain pendant qu'elle pisse dans la mer
Moi je pète dans mon bain
Cinq fois par semaines
A passer étalés par centaines entassés au soleil
Chaque jour est pareil à la veille
Insolations, indigestions, hydrocutions sont les principales attractions
Et ça fait marrer les mouettes
Sous le béton, les pavés, pas de plage et j'enrage
Je ne distingue au large que des naufrages mais pas de rivage
Du haut du quinzième étage j'imagine des voyages idylliques
Comme dans les magazines des pays fantastiques
L'impression d'une seconde je vagabonde au 4 coins du monde
Et puis je retombe au royaume des ombres
Loin de ceux qui font la gueule les pieds dans l'eau comme au boulot
Qui font la queue au resto comme au métro
Et si le tube de l'été répété dans les FM
Promettait de s'éclater sans rencontrer de problème
Du bonheur dans les maillots, du beau temps à St Malo
Pas de malheur du vent dans les voiles et des meufs à poils
Holiday in France
Holiday in France


2. NO FACHO (DUB SPIRIT)

Rien ne sert de sourire il faut mentir à point
Eclaboussée de honte et de mauvais vin
L'assistance ravie reparlera demain
D'un taré réjoui au charisme divin
Qui rien qu'à son odeur
Reconnait l'envahisseur à la base du chômage et de tous vos malheurs
A quoi bon propager le mystère
Le programme est si clair
Comme la peau de l'Europe convoitée, salope
C'est de l'âme que l'on réclame et de l'amour autour
Pas de drames ni de larmes
Pour la mort des vautours
Retrouver les valeurs
Chasser les voleurs de la terre des vikings
Transformée en camping, par Toutatis !
Par tout un tas de métèques venus becqueter ton bifteck
Telle est désormais la préoccupation principale
Sous le casque du Gaulois agitation optimale
Face au flasque degueli d'abominations verbales
De politicards en toc qui ne valent pas leurs poids de manoc
Et pourtant dans l'arène
Ils imposent le respect en déféquant sur fond de haine
Quelques propos suspects au péril de la paix
No facho
On veut pas de nazi ici
Ecoute moi bien on veut pas de nazi ici
Aux fachos ne fait pas de cadeaux
Car ils te poignarderont dès que tu leur tournera le dos
Le FN alimente la haine entre les communautés
C'est lui qui pause problème
Ne pas oublier ce qui c'est déjà passé
L'histoire va se répéter
Certains ont beaucoup de problèmes alors ils votent la haine


3. ELVIS (MARTYR ET TORTIONNAIRE)

Cette histoire commence le jour de sa naissance heureux d'avoir un fils ses parents l'appelèrent Elvis
Et projetèrent sur lui toutes leurs espérances avec une confiance prématurée comme lui
Car il ne voyait pas que son physique ingrat ne faisait parler de lui qu'en terme de pauvre petit gars
Mis même ceux là n'imaginaient pas l'empleur des dégats à venir
Dès ces premières années il ne cessait d'énerver ses camarades d'école
Avec ses oreilles décollées désolé, résigné, il préférait se taire solitaire il pensait un jour viendra mon tour
Mais ses maxillaires de boxer agaçaient déjà les professeurs qui déjà doutaient de son intelligence
Son cas de nullité fut alors cité en référence
Quelle sordide expérience quand on sait que l'enfance est censée incarner la parfaite insouciance
Manque de bol ! Pas de pot !
Adolescence pubère comme de bien entendu Elvis pensa au sexe dès que le sien s'est tendu
Mais des filles qu'on déshabille à l'aise aucune qu'Elvis ne les baise
Lorsqu'il avait la barre contre des malabars il échangeait le droit de voir
Planqué dans un garage le fils volage du voisin se livrant à des exercices propices à l'excitation de ce novice
La masturbation devint son exutoire dès que l'occasion se présentait il s'astiquait le dard
Ce n'est que plus tard durant son exercice militaire où il abandonna face contre terre
Son honneur dans les bras musclés d'un colonel qu'Elvis découvrit le chemin
Même au bordel toutes ces femmes exhibées à sa disposition
Il crut d'abord qu'il s'agissait d'une illusion
Il dût les toucher, les palper, les tâter, les tirer 3 nuits d'affilées
Pour enfin réaliser avec déception que l'affection qu'elles lui portaient était une question de pognon
Manque de bol ! Pas de pot !
Recalé au concours d'entrée dans la police Elvis compris alors l'ampleur du maléfice qui régissait sa vie
Comme un long sacrifice pour qu'un jour tout ça finisse à Fleury-Mérogis
Il devait y trouver sa place comme gardien de prison
Véritable maton, virtuose du bâton muni d'un sens aigu de la conscience professionnelle
Dans les couloirs connus pour ses excès de zèle Elvis était passé du martyr au tortionnaire
Après l'endroit du mal il connaissait l'envers et promettait l'enfer et la mort avant l'heure
Au taulard qui par malheur était son souffre douleur jusqu'au matin gris où une mutinerie
Elvis perdait ce qui lui servait de vie quand de son flingue un balle lui rentra dans la bouche
Son cerveau sur le mûr fit l'effet d'une douche
Manque de bol ! Pas de pot ! Elvis n'est pas une idole
Manque de bol ! Pas de pot ! Elvis n'est pas un héros
Manque de bol ! Pas de pot ! Pas le roi du Rock'n'Roll
Manque de bol ! Pas de pot ! Juste un pauvre bourreau


4. LES MEUTES

Quand tout à coup déboule un bataillon de flics !
Bagarre des casques noirs contre foulards rouges,
« Gare si je t'attrape » ça matraque sur tout ce qui bouge !
Jets de pavés, cocktails Molotovs,
Eléments de base au scénario catastrophe !
Tant qu'il y aura des barrages à faire sauter,
On trouvera dans les parages des vauriens en pleine santé.
Chacun prêt, entraîné à tenir son rôle,
Plexiglas contre batte de base-ball,
C'est ainsi dans nos contrées que se manifeste la haine,
Jugée dans les foyers comme de l'agressivité malsaine,
Les mêmes qui encouragent les lanceurs de fumigènes,
Que plus rien ne gêne pas même le manque d'oxygène !
Connais-tu seulement la signification des 3 lettres fatidiques ,
Le véritable nom des morpions qui s'agitent sans poser de questions ?
Compagnie : j'en connais de moins corrompue.
Républicaine : comme une garde à vue.
Sécurité : de l'emploi pour les bouffons de la loi.
Le sigle a fière allure sur les invincibles champions de la bavure ,
Qui ricanent de ce qu'il leur reste de dents,
Car ils savent pertinemment qu'ils sortiront gagnants,
Jamais perdants du combat permanent
Que se livrent la racaille et le gouvernement.
Tant qu'il y aura des barrages à faire sauter,
On trouvera dans les parages des vauriens en pleine santé !
Quitte à faire monter la tension telle une mayonnaise indigeste ,
Décristalliser l'expression que le sacre exerce,
Toute la pression sur le moindre de tes faits et gestes,
Par ce texte je proteste, je riposte et j'éructe mes insultes,
Parce que rien à part le bruit ne peut terrasser le silence
Pour ne pas récolter le fruit pourri de la complaisance.
Trop nombreux déjà sont ceux qui se confortent
Dans une idée de liberté sous la forme d'une nature morte,
Clouée au dessus de la télé pour l'éternité,
Hors de portée des émotions fortes…
Et pourtant l'aventure commence au coin de la rue,
Pas besoin d'aller loin pour se faire bouffer tout cru,
En sortant votre chien désormais faîtes bien attention
Que les vauriens n'aient pas entamé la révolution !
Si la jeunesse en colère porte un regard sévère
Sur l'exemple de leurs aînés, c'est qu'il ne peut les satisfaire,
Toujours perdants dans le grand assoupissement,
Qui provoque l'opinion publique et le gouvernement.
Tant qu'il y aura dans tous les coins planqués des bancs de requins,
Tant qu'il y aura des clans de mesquins, rien que des super vilains,
Résonnera dans les fortes têtes cette question métaphysique:
Qu'est-ce qui fait réfléchir les grands à part les pains de plastique ?


5. L'OEŒUF

Une seul race pour plusieurs couleurs
Nous sommes une seul race pour plusieurs couleurs
Nous sommes tous sortis du même moule, du même œuf
Du sein de notre mère la Terre
Au Sud comme au Nord toujours rien de neuf
Tu le sais les terriens sont le seuls habitants
Et pourtant tout le temps j'entends l'écho de querelles qui s'enveniment
Inévitablement donnent lieu au pire des crimes: la guerre
Ou d'autres mammifères composés comme moi d'os et de chair
Assassinent leurs frères pour une frontière ou pour un dieu
comme naguère l'homo-sapien se battait pour le feu
A la fin de jeu non jamais de vainqueur
Demeurent encore la rancœur et la peur
Ils tuent ton frère au nom de dieu
Mets la Terre à sang à feu
Tue ton frère au nom de dieu
Peut-on me dire en comparaison
Où se situe l'évolution de la condition humaine depuis l'homme des cavernes ?
La chose est certaine le système nous mène à notre perte, les bêtes de fer prolifèrent
Tue ton frère au nom de dieu
Mets la Terre à sang à feu
Tue ton frère au nom de dieu


6. SUBLIMINABLE

Il s'agit de s'agiter intelligemment devant le pire,
D'investir l'avenir coûte que coûte, réagir, quoi qu'il t’en coûte,
Ne pas finir avec le sentiment que le temps présent
N'était qu'un mauvais moment à passer,
Ne plus y penser et puis se lasser,
Agacés de tout, perdre le goût de tout ce qui avant,
Quand tu étais enfant, te donnait l'envie de devenir grand,
Peut-être même géant.. !
L'avenir appartient à tous ceux qui le prennent,
L'avenir appartient à qui ?
Ecarte un peu les portes et qu'importe,
Si quelqu'un t'en empêche, réplique à la manière forte,
Qui s'y frotte s'y pique, question de pratique réciproque !
Ecarte un peu les portes et qu'importe,
L'avenir appartient à ceux qui prennent la peine
De ne pas succomber au chant des sirènes,
De ne pas tomber du haut des falaises hautaines !
Rappelle-toi une seconde, tu voulais être le maître du monde,
Mais aujourd'hui tu n'es plus même le maître de toi même,
Dis, qui t'a reprit le désir d'assouvir l'envie de grandir
Ou de quitter le rail, quel est l'épouvantail,
Qui, au fil des années, a su colmater la faille ?
L'entaille naturelle, par là entrait le soleil,
Et l'espoir de voir l'histoire tourner en ta faveur,
De goûter la saveur de la vie dans un monde meilleur..
Tous sublimes ! tous minables ! tous égaux !
Et dès l'instant où s'effacent les promesses d'allégresse,
Arrière toute, on se confine dans le doute de soi, ma foi,
Je ne vois là rien de bon qui s'annonce,
De cette façon à l'évidence on renonce
A la vie des sens, essence de l'existence,
Et si jamais tu penses que la défonce compense,
Alors tu n'opposeras plus aucune résistance,
Sache qu'on ne peut cumuler vigilance et dépendance…


7. JUSTICE POUR TOUS

Tous les jours à la télé on nous dit qu'il faut aider les gens qui sont à la rue,
Pas d'maison et les pieds nus,
Tous les jours à la télé on entend l'même charabia,
Mais quand Chirac va nous virer, qui c'est qui nous défendra ?
On veut d'la justice pas de mots de belles paroles, on connaît ça,
On n'est pas cons, pas du pipeau pour mongols
On veut pas changer de maison !
Justice pour tous !
Tous les jours à la radio on nous fait le même numéro : Faut aider les sans-abri comme fait si bien la mairie
Tous les jours à la radio on entend des rigolos qui ont des appartements : tu peux faire du roller dedans !
On veut d'la justice pas des mots,
Pas du bla bla, les promesses on n'y croit pas !
On habite là, on à le droit de dire "ici c'est chez moi !" Justice pour tous !
Chaque matin dans les journaux, on voit de jolies photos de gens qui ont l'air heureux,
Mais c'est jamais en banlieue !
Chaque jour on va en répète, on rigole on fume des pets, Mais on sait jamais quand on revient si y'aura pas des parpaings.
On veut d'la justice !


8. LE DESORDRE

Tous les jours vers midi j'ouvre un œil et puis l'autre,
Je préfère la nuit, le matin m'ennuie,
Ce n'est pas de ma faute, je me fais traiter de flemmard, de lève-tard,
Non ce n'est pas une tare !
La course aux dollars se fait sans moi,
Je ne suis pas un soldat soumit, un outil de l'état,
J'en oublie l'ordre établi, la ligne de conduite,
Aux flics, aux pourris, aux syndics, je dis «suce ma bite !»
Mes désirs sont des ordres, mes désirs sont le désordre !
J'habite en ce moment le 18ème arrondissement
De la capitale de France, cher pays de mon enfance,
Avec une espèce de tribu, fondus, chevelus, tondus,
Et tous un peu tordus, nous vivons dans une maison
Qui sent bon le chichon pas le béton,
En toute saison, nous laissons notre imagination s'exprimer
Entre allumés jusque tôt dans la matinée
Lors de bœufs endiablés où fusent les idées !
Nos désirs sont le désordre, nos désirs sont des ordres !
De ce que l'on veut, jour et nuit, contre la mort et l'ennui,
Des enfants qui jouent sous la pluie, du vent et du bruit…
Ce matin vers 8 heures, me parlez pas de malheur,
Dans un fracas de pierres, déclaration de guerre à coups de bulldozer
D'un promoteur prospère en affaires louches, le maire est dans sa poche,
C'est moche, il amoche tout ce qu'il touche,
Au nom de l'ordre des choses, haa ! ces blaireaux me lancent
Le simple mot d'ordre, me donnent envie de mordre
Pour voir leurs corps morts pendre au bout d'une corde.


9. NOUVEAU MONDE

Everybody came here as free people
Is only the African's American men and women and child
That came to the United States of America
As slaves

Sous le firmament éclatant d'une bannière étoilée s'évaporent les rêves des pionniers
Epatés par tant de réussites de destins fantastiques
Des mecs bénis des dieux pourtant pas plus malins qu'eux
Sont montés si haut sans jamais faire appel aux génies aux malins
Par prières mystiques ici c'est l'Amérique, la chimérique
Celui qui a parlé sera (pan, pan) châtié pour ne plus recommencer
Pendu par la tête jusqu'à ce que mort s'en suive
Ecartelé s'il récidive a la première tentative
Vous sera ôté le droit de voter pour élire en chœoeur
Au suffrage universel un nouveau dictateur plus con et plus cruel que son prédécesseur
Déjà grand défenseur de la chaise électrique, hygiénique, économique
Grand sauveur d'âmes égarées, de corps vautrés dans la luxure
Tout juste bon à engendrer la pédophilie ;
Merci Ronnie d'avoir interdit la fellation la sodomie

USA est-ce que tu sais
USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet
USA d'une pute asexuée
USA USA USA
U. S. A

Passé maître dans l'art et la manière de se comporter en tant que flic planétaire
Il s'agit d'un pays bâti à partir d'un génocide par des esclaves anéantis mais néanmoins lucides
Qu'ils restent les premières victimes d'une dictature placide
Mais quel est l'exemple à suivre dans cette parodie de démocratie ???
On me dit : "le Ku Klux Klan ? Mais voyons c'est du folklore
Rien qu'une pittoresque partie du décor les nègres ont les aime bien
Mais depuis qu'il n'y a plus d'indiens pour faire de l'exercice on en pend quelques uns
Appeler ça du fascisme, la ce serait du vice la preuve : à la télé, y en a qui réussissent
Bill Cosby, Eddy Murphy, Sammy Ellis
D'Uncle Sam sont aussi les fils"
Don't Don't Don't Don't worry… be happy !!! … x3
Don't worry, be happy

Et le peuple noir brûle son dernier espoir dans le but d'écrire lui même son histoire
Et comment faire pour qu'il efface les coups et les traces
Sans aucune certitude d'en voir un jour la fin
Ce qui compte avant tout c'est d'avoir la bonne couleur ou t'es pile ou t'es face
Tout est question de race tu es le suspect number one si tu n'est pas des leurs

USA est-ce que tu sais USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet USA d'une pute asexuée
USA USA USA USA
USA… USA… USA…

Paradis des cow-boys Shwarskof et Buffalo Bill
Maboulles mitrailleurs de poules éleveurs de pit bulls
L'intelligence Américaine tient dans un holster
Quand l'un dégaine l'autre apprend à se taire
Etat totalitaire détenteur de la vertu
Aux parties de jambes en l'air préfère les jeux ou l'on tue
Mais si l'un tombe il s'agit sûrement d'un communiste fainéant
Sur ça tombe on écrit : pas de place aux mendiants
La dope ou le plomb reste le choix de l'expédiant
Parce que la coke ou le crack c'est pas ce qui manque pourvu que tu banques
Pendant qu'en Irak les tanks débusquent de leurs planques
Les ennemis de la coalition
Association des amis de la nation performante, surpuissante
La tempête à Bagdad en est la preuve flagrante

USA est-ce que tu sais
USA combien je te hais
USA tu me fais l'effet
USA d'une pute asexuée
USA USA USA USA
USA… USA… USA…

USA is the land where love is dying
USA is the land where death is dreaming
USA is the land where love is dying
USA is the land where death is dreaming
USA is the land where love is dying
USA is the land where death is dreaming
USA is the land where love is dying
USA is the land where death is dreaming

USA... USA... USA... USA...

USA !


10. BAISE TA VIE

A quel prix à ton avis mon ami évalue-t-on la vie de ceux
Qui n'ont pas choisi les petites manies d'abrutis
Qui n'ont pas prix le parti d'accepter d'acquiescer la fessée
Le crane affaissé, le froc baissé
Ils n'ont pas fini d'en baver, non pas fini de braver les interdits des cons
Les empêcheurs de tourner en rond
Mais au fond quelle est cette folie qui m'anime et puis me donne la rime
Ce n'est pas des vitamines, alors ? Qu'est-ce que c'est ?
C'est la vie, la femme qui jouit, le moine qui prie
Et moi qui ris devant les fourmis soumises à l'état de crise
Continuez ça me fait marrer de les mater
Exténuées par le stress pendant que je me laisse aller à la paresse
Baise ta vie fait là jouir c'est toujours le moment
Vraiment vivant l'instant faisant face aux évènements
Abracadabra le fatras de politesse, signe extérieures de richesse
Du vent dans l'air, tout cela m'indiffère
Les caresses de chiens en laisse qui me donnent les puces
Ne m'intéressent pas plus me laissent de glace
Je m'en passe sans laisser d'adresse je remonte à la surface
Les mentalités progressent les banalités s'effacent
Car l'unification on le sait ce n'est pas du bidon
Non non l'unification on le sait ce n'est pas du bidon


11. REALLY TV

La colère du président les dessous de la politique les hypocrites qui suscitent la frénésie des fanatiques
Les enfants affamés de l'Inde et d'Afrique, les journalistes aux répliques pathétiques
On connait ça par coeur on les reçoit en couleurs et si l'image donne l'illusion du savoir
C'est que l'adage prétend que pour croire l'important ne serait que de voir
(This is my really show)
Il suffit parfois d'un souffle, petit pet de la bouche, porté par un vent favorable
Et l'ébauche d'un mot devient une fable qui rien qu'à son écoute détruit le doute sur le bien fondé des bavardages
Des singes savants transformés en sage sur le dos des éléphants
Immature mateur de "M'as tu vu(s)" Matérialistes n'attends pas l'indice que te mettre sur la piste
A tout prendre au premier degré on en vien à perdre pieds
A ne plus penser à sois-même, tout le monde tourne sur lui-même et se mord la queue
En s'inquiétant de l'avenir qui peut te sourire ou bien faire la gueule et te laisser seul sur la touche
Avec une carotte dans la bouche l'élu déguste, les bœufs broutent, l'exclue du troupeau reste sur la route
(This is my really show)
Comment distingue-t-on le vrai du faux parmi le fracas des images et des mots
Comment distinguer le vraie du faux il faut ! ... TV, casser les TV
Ah quelle aubaine pour les langues de putes puisque le peuple est dupe
Soap opéra et les infos à l'heure de la soupe, et ça fait des grands slurp
Il faut vous dire messieurs, dames que chez ces gens là l'écran isole du drame, on ne cause pas
A quoi bon puisque nous vivons à l'ère de communication gavés d'informations jusqu'à la déformation
Mais jamais, non! de remise en question.


12) IRIE STYLE

Réveillez-vous !
Oui, vous,
La lumière, elle est ici,
Dieu le veut, je le veux, vous le voulez !
Elle est là, là, à l'intérieur,
Sous votre peau, au fin fond de votre chair,
Et vous le savez, elle était là bien avant vous,
Et elle vous attend à l'autre bout d'un tunnel…
Je vous le dis : « ni dieu ni maître », car c'est à chacun de nous
De voir où ça nous mène d'avoir chacun son dieu,
De voir comme il t'emmène en bateau vers les cieux,
Pour nous isoler et nous inculquer les idées d'un maître…
La Bible est un beau roman, le Coran un best-seller,
Comme la vie ne tient qu'à un fil, le lecteur d'une page,
peut te maintenir en vie, mais :
Chacun doit respecter ces lectures de chevet,
Si tout ça peut d'aider à te purger, te purifier,
Oublier la douleur, offrir ce que tu as de meilleur,
Ne pas souffrir en silence, éviter la déchéance,
Quand on a rien à perdre on a quelque chose à donner !
Krishna, Bouddha, Dieu, Allah et Jah
Krishna, Bouddha, Dieu, Allah et Jah sont en toi
Arrêtez maintenant de croire
Aux divinités puissantes qui détiennent le pouvoir !!
Le mal est en vous, le bien est en moi, le bien c'est moi
Le mal est en vous, le bien est en moi, le mal vous va si bien…
A défaut de courage, on a bâti Dieu à son image,
Par leurs idées les mages d'aujourd'hui ne sont plus à la page,
Jésus-Christ lave plus blanc et le pape lessivé,
Embrasse le sol des pays affamés, leur apporte sa parole d'amour et de partage, mais :
Pas de capote, pas d'I.V.G, pas de bébé sans mariage…
A vrai dire il s’en tape, des maladies qu'ils attrapent,
Délibérément s'en bat le paf, ils avaient qu'à faire gaffe !
Alléluia !
Pendant ce temps là, un ayatollah, soumet la voix d'Allah à la raison d'état,
Et prévoit la mort pour qui n'est pas d'accord, la mort Pour le porc qui prétend qu'il a tort,
Alors buvez mon sang ! brûlez mon corps au bûcher incandescent !
De l'intégrisme extrémiste, ces moines là sont fascistes,
Extrémistes ces moines là sont fascistes,
Alors que Krishna, Bouddha, Dieu, Allah et Jah
Krishna, Bouddha, Dieu, Allah et Jah sont en toi !
Arrêtons maintenant de croire, aux divinités puissantes qui détiennent le pouvoir !
Maintenant tout le monde prie avec Lofofora posse !
Faites la prière pour enfin changer d'air,
Faites la prière que l'on arrête la misère,
Faites la prière que l'on change d'atmosphère,
Faites la prière aussi pour qu'on finisse avec les nazis,
Maintenant tout le monde prie avec Lofofora posse !
Priez ! Prie pour moi pauvre pêcheur !
Et si au cours de cette vie vous ne retrouvez pas la lumière,
Ce sera encore une vie de perdue, vous mourrez, et tout recommencera
A l'infini, jusqu'à la fin du monde…



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