Lofofora : Les Choses Qui Nous Dérangent

Fusion / France
(2005 - At(h)ome)
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Les paroles

1. LES CHOSES QUI NOUS DERANGENT

Si enfin les langues venaient à se délier,
Si on osait se parler un peu plus qu'a moitié,
Je saurais qui tu suis, tu saurais qui je hais,
Ce qui nous attire, nous repousse et nous plait.
Fascinés par le sexe, le business et la mort,
Ca nous brûle en dedans mais on en demande encore.

Images de porno star et d'accident de voiture,
C'est plus chauds que les enfants qui mangent dans les ordures.

Y a pas de raison qu'on change les choses qui nous dérangent,
On s'habituera en causant de ce qui nous touche pas.
On préfère s'étourdir pour pas perdre le sourire,
Tant que personne viendra mettre les deux pieds dans le plat.

On va pas s'interdire le droit de s'attendrir
De ce qui nous fait vibrer mais pas trop réfléchir.
C'est mignon quand c'est petit, faudrait pas que ça grandisse.
Mais on oublie les vieux qui pourrissent dans la pisse.

Aborde pas les sujets qui fâchent !
Dis pas les mots qui blessent,
On préfère pas savoir ce qui nourrit nos faiblesses.
À regarder le monde à travers nos nombrils,
La vision est étroite, la critique est facile.

Je ne vois rien, j'n'entends rien, je dis rien,
J'entends rien, je ne dis rien, je ne vois rien
Je ne dis rien, je n'y vois rien, j'n'entends rien

Arriverons-nous à nous comprendre ?
Il y a tant de différences
Entre ce que j'entend, ce que tu dis et ce que tu penses.
De nos dialogues de sourds, saurons nous un jour en sortir ?
La vérité se meurt de nous savoir mentir.
Reniez vos utopies et jouer les langues de putes,
On peut même remplacer chaque mot par une insulte.
C'est moins compliqué de dire du mal que de penser du bien,
Des raisons de détester l'humanité, y'en a plein.
Pour faire du bruit avec la bouche, c'est vrai qu'on est fort.
C'est peut-être même le seul point sur lequel on est d'accord.
Pour la communication, rappelez dans trois générations,
Peut être alors qu'ils s'engueuleront au moins pour les bonnes raisons


2. RIEN AU MONDE

Ravale tes sourires, ramasse tes promesses,
On achète pas les chiens comme moi avec des caresses. N'insiste pas maintenant il faut partir.
Qu'il ne reste que de toi et moi qu'un mauvais souvenir.

Pour rien au monde, je n'entrerai dans le tiens.
Pour rien au monde je te voudrais dans le mien.

Nous n'avons jamais rien eu à faire ensemble,
Regarde-toi, regarde-moi, rien ne nous rassemble.
Je reconnais la force des différences,
Mais en ce qui nous concerne maintenons la distance.

Ma vie n'est pas à prendre,
Mon âme n'est pas à vendre.
Arriviste, hypocrite, anguille et rapace,
Je me passerai de toi pour penser à ma place.
Pour me torcher le cul et m'apprendre à vivre.
Déjà d'autres sont prêts à te suivre.
Reste loin de moi !


3. ACCELERE

Nos destins s'entrelacent en traces irréversibles.
J'ai comme tatoué sur la face quelques lignes indivisibles.
J'ai poursuivi des ombres, désavoué la lumière,
Dispersé dans le nombre, le doute les larmes et la colère. On se passerait bien du passé, si l'on peut rien oublier. Qu'on s'y trouve, qu'on désespère, plus rien n'est à refaire.
Tant de portes qui s'ouvrent, de regards qui se ferment, de silhouettes à contre jour et de cailloux que l'on sème. Quand le silence nous rend sourds la vérité nous saigne.
Y' a pas de touche rewind, pas de retour au départ.
Le train pour hier est reparti, c'est trop tard.
Dans la salle d'attente, on se croirait dans un dortoir. Devine qui nous attend à la prochaine gare.
Les histoires qui nous croisent nous construisent une à une,
Certaines statues de glace, certaines en soldats de fortune.
Mes valises sont pleines de poussière et de vent.
Les idées qui m'assénent vous contiennent bien autrement. Pas de frein à la machine pas de marche arrière.
Dis-moi où je vais si je regarde derrière.
Je fais deux pas en avant et un pas de travers.
Pour rattraper le temps dans les tunnels j'accélère..


4. ENFANT DU CHAOS

Encore un cul de sac, encore un vent mauvais, quelques coups de matraque et toujours nulle part où se sauver. Chacun reste à sa place sur le ventre couché en attendant que passe la grâce pour les toucher.
Dans quel éclat verra-t-on vibrer la fibre, pieds et poings libres entre le feu et l'eau. Souviens-toi, enfant du chaos.
Dans quel éclat, dans quel sursaut, comme un écho, souviens-toi enfant du chaos.
Dans les paradis à la chaîne, on produit des miracles, des solutions sans problèmes.
Emballez et l'affaire est dans le sac.
Les marchands de sable connaissent leur travail.
Ils sonnent aussi l'alarme, nous vendent ce qu'on avale, la jeunesse éternelle à ceux qui le méritent, une injection mortelle ou bien du feuilleton la suite.

A chaque battement, roule dans mon sang, dans un flot bouillant, des cailloux, des torrents, des volcans , des cataclysmes, des aurores boréales, des ras de marée, des orgasmes de lave en fusion et de glace.

Sous des pluies de comètes et de météorites, des millions d'explosions une à une m'invitent comme autant de spasmes, d'impulsions qui m'agitent.


5. LA PEUR DU VIDE

Notre futur a commencé, il y a bien longtemps, dans un cri de vengeance, la chair, le sang nous éblouit quand il se repend.
Il laisse un goût de mort posé sur la langue.

Voilà le mensonge, la folie qui nous sangle à la peur du vide.
Au bord des falaises, aligné par le vertige est venu germer le malaise, nous envahit se fige.
Nos jugements nous disent coupables, nous affligent. On sait au fond qu'on a raté quelque chose, perdu la beauté, la vie dont on dispose dans la peur du vide.

Restez bien accrochés à tout ce qui nous tient, pour que toujours aujourd'hui ressemble à demain.
Demeurez immobiles et donnez-vous la main.
Jamais un pas de trop vers l'inconnu, limitons-nous a ce qu'on â vécu dans la phobie qui nous freine, nous retient, nous obsède.
La peur du vide contient et devient tout ce qu'on lui cède.
Est-il possible que l'on aille tomber plus bas encore, si la foi ancrée au fond des failles n'est plus d'aucun ressort ?
Aucune passerelle, aucun passage, aucun guide ne traversera jusqu'à l'autre rive devant la peur du vide.


6. LE PIRE

En tout état de fait, il dégueule de ma tête des intentions inadéquates, des pulsions qui inquiètent.
De mon stylo maudit ne s'écoule que du fiel, un flot de mots pourris gras et pestilentiel.
Je hais la terre entière.
C'est pas que j'en sois fier, mais j'en fait mon affaire.

Entre moi-même et moi, s'il ne reste que le pire je serai celui-là.
Je ne ressens que de la haine cracher de tous mes pores une aversion malsaine pour les hommes et leur sort.
Qu'ils étouffent à jamais sous leur trop plein d'orgueil.
Ce jour là je danserai debout sur vos cercueils.
Les petits êtres humains qui se la petent, leur principes, leurs valeurs de merde, les abrutis qui se prennent la tête, le saint-esprit, le fils, le père, les ignorants qui la ramènent, les fastidieux qui se la racontent, ces connards pour qui ils se prennent ?
Ça m'énerve, vous schlinguer la honte.
Non vous ne faites aucun effort pour me plaire.
Rien ne se passe comme je l'espère au contraire.
Personne ne semble décidé à me satisfaire.
C'est peu dire que tout m'exaspère, je hais la terre entière.


7. ROCK'N'ROLL CLASS AFFAIR

Dignes représentants d'une époque morne et glauque, maintenant tu dis que tu fais du rock.
Pinocchio tu débloques en version vanille fraise zéro pour cent de provoc.
Je voudrais que tu m'aimes pas pour que ce soit réciproque.
Dans le style contrefaçon t'as pas l'air authentique, un genre d'imitation de ce qui rapporte du fric.
Colle toi une plume au cul pour écouler du stock, on t'appellera l'autruche avec un bec en toc.
On fait du son pour secouer pas pour rentrer dans le moule.
Je prends comme un air énervé mais on s'en bat les couilles.
La terre retourne à la terre, la poussière à la poussière.
La merde reste la merde, rock n'roll class affair.
Avec mes potes, on traîne pas dans la jet-set, on fricote pas dans la variète et on sert pas la même recette.
Pendant qu'on tranche dans la viande fraîche servie sauce épicée, tu nous réchauffe une barquette avariée made in USA.
Tu fais la star, le rebelle, le marchand de bordel à deux balles, en vrai tout le monde s'en branle des conneries que tu déballes.
Y'a ton play-back qui ce décale.
Tout le monde reprend en choeœur : " I'm the King of the trous de balles ".
Mais qu'est-ce qui se passe dans ton crâne pendant ton show de fête foraine, la mineure bourrée que t'as serré, yesterday ou déjà la prochaine ?
Tous les soirs tu dégaine ton blah-blah, ta rengaine.
Dans le tour bus, tes bouffons t'appèlent le bouffeur de seufs.
Quoi j'ai fait une gaffe ?
Il fallait pas le dire à ta meuf ?


8. MEA CULPA

J'ai menti, j'ai trahi, j'ai tué l'innocence.
Par dépit j'ai choisi de vivre à contresens.
J'ai détruit, j'ai sali, singé l'ignorance, dans les cris et le bruit nié l'évidence.
Mon piédestal est factice et bancal, j'en fait trop pour qu'on me traite d'égal à égal.
Ma langue est tranchante et mes mains sont sales.
Tenez-moi pour mort quand sonnera le dernier accord.
J'ai soumis, j'ai banni par pure intolérance.
J'en ai dit des conneries et des incohérences.
J'en oublie de dire merci pour toute votre indulgence.
Je ne suis ni béni ni gibier de potence.
J'ai appris à quel prix se paie mon éloquence.
J'ai promis sur ma vie, abusé la confiance.
J'ai suivi mes envies au loin de la décence.
La folie m'a séduit depuis ma naissance.
Je suis le pantin à la voix méga-watt qui fait des pirouettes que l'on vend dans des boîtes.
Je ne comprend pas ce qui en moi vous épate.
Tenez-moi pour mort quand sonnera le dernier accord.
Mea culpa. Qui m'aime ne me suive pas.
Je ne suis pas qui tu crois et c'est bien mieux comme ça.


9. HUMIDE SONG

Ne t'en va pas déjà, reste encore une fois, je te réclame de mon corps de ma voix.
Reviens entre les bras et embrasons les draps de nos sexes silex, velours et angora.
Viens danser sur ma bouche, que nos lèvres se touchent, j'aime te voir onduler comme un poisson farouche.
Ma sirène électrique, passons par dessus bord, dans l'océan magique allons nous noyer encore.
Sois ma reine et ma chienne, petite pute immaculée, sois ma vierge malsaine.
Viens marquer sur ma peau, ton arôme et ta trace, viens y graver ton nom.
De tes griffes menace ma chair que mes entrailles se souviennent de toi.
Livre-moi bataille, je suis le chasseur et la proie.
Déjà autour de nous, l'air se raréfie, je m'accroche à ton souffle, tes gestes me défient.
Ils trahissent l'envie de déchirer le ciel dans un feu d'artifice humide et sensuel.
Si tu l'ose viens me prendre comme on enlève un otage, prisonnier de tes jambes ou de ta bouche phallophage.
Je m'en remet sans prière à tes seins gonflés d'arrogance, à ton ventre fendu et fière.
Il n'est plus question de confiance.
Ne me laisse aucune chance.
Donne-moi.


10. QUELQU'UN DE BIEN

Toi et moi logés à la même enseigne, tous écrasés dans la masse, bercés par le ronron qui règne au sein du troupeau.
II faut se remuer pour trouver sa place, son camp, sa came, son numéro.
Et moi qui me demande encore à quoi servir, question à la con.
Pire : pourquoi ce temps que je perd en tergiversations inutiles à cultiver mes frustrations comme un style.
De loin c'est marrant mais de prêt c'est loin d'être drôle, quand je perd la boule et que l'aiguille de ma boussole s'affole.
Faudrait se calmer, débile, surtout qu'il paraîtrait, qu'au final, tout ne serait qu'un jeu avec comme seul et unique but affirmé : tirer son épingle du mieux qu'on peut.
Encore une fois j'espère faire de moi quelqu'un de bien.
C'est pas la première mais j'en reviens toujours au même point.
Encore une fois j'espère faire de moi quelqu'un de bien.
C'est pas gagné mais on dirait que je persévère enfin.
On voudrait avoir l'air d'assurer un minimum sur l'échelle des valeurs qui feraient de nous des hommes, qualifiés, certifiés cent pour cent véritables.

Le mec qu'inspire confiance, envié et respectable, épaule confortable, regard paternel.
Le pote qu'on aimerait avoir, celui qu'a pas son pareil, qui comprend quand il écoute, donne de bons conseils, le gars avec une aura brillante comme un soleil.
J'ai pas de leçon à donner mis à part à moi-même.
Mais bordel est-ce par trouille ou par flemme ?
Quand je préfère penser que tout va m'arriver ou que c'est même pas la peine parce qu'on va tous crever.
Si tu me connais, tu sais, je donne facile dans le morbide, aussi vrai que ça me tord le bide de me sentir aussi lourd, quand parfois j'aperçois l'amour qui m'entoure.


11. L'ECLIPSE

On y a cru, mon amour, que ça nous arriverait.
Un aller en première pour l'idylle inégalée.
On la voulait l'histoire, on pensait l'avoir méritée, alors tu m'a ouvert ton coeur et j'ai plongé sans hésiter.
Tu savais que j'étais pas étanche.
Dans l'ivresse des profondeurs, je voyais comme une dernière chance sans m'estimer à la hauteur de pénétrer ton existence.
Mais on se trouvait si beaux dans le miroir que nos regards nous offraient, au grand jamais on y verrait un pavé dans le reflet.
C'était tellement surnaturel et évident, qu'on aurait traversé la mer à pieds sans se demander comment.
On y a cru c'est vrai, mais peut être pas assez.
Maintenant va savoir quand va nous passer le sale goût amer dur à avaler.
T'étais ma viscérale, ma fiancée de Frankenstein, ma madame rêve.
Celle qui fait monter la sève et tomber la pression.
Tu semblait me réanimer me ramener à la raison.
Avant toi j'étais zombie, prince de Valachie, comme une momie qui s'étiolait dans des fondations avachies.
Prêt à mourir encore cent fois pour goutter ta substance, je t'ai dévoré à outrance.
On y a cru d'accord, peut être même un peu trop fort, dans nos cris dans nos corps.
Va savoir à quelle heure s'éclipseront les remords.
Pour toi, j'aurais voulu soulever des montagnes, mais je suis du genre à baisser les bras devant un tas de sable.
Dans mon bac à râteaux, pas de quoi faire un château, seulement un grain écrasé dans un étau.
Quand tendrement tu prenais ma tête entre tes mains, moi je me la prenais moins et ça me faisait du bien.
Mais ma connerie, ma folie, mes manières, d'gamins, t'ont poussée ma chérie à écrire le mot fin.
Et me voilà dans mon coin à chialer comme un con.
Il me fallait au moins ça pour que je t'écrive encore une chanson et que j'apprenne que l'amour ne sert pas de remède.
J'étais trop ignorant pour te prendre sans te perdre.
Je te souhaite l'extase avec un autre que moi, mais pas tout de suite.
Qu'un prince charmant te rende visite et heureuse, mais quand même pas trop vite et subsiste l'espoir que quelque part dans ta mémoire cachée, mon nom ne soit pas sur liste noire mais sur papier glacé.
Qu'il te revienne avec des souvenirs à consumer.
Si jamais un soir la chaleur venait à manquer.


12. AVEUGLE ET SOURD

De l'autre coté vit l'étranger, l'ennemi.
Sans savoir qui il est, d'aussi prêt on en devine le bruit.

Toujours plus mauvais, moins il ne croit, son envers ne vaudra jamais mon endroit.
Par le pouvoir des briques et du ciment et qu'il n'en soi jamais autrement.
Rendez-vous à l'évidence, le temps suivra son cour.
Derrière les murs de silence sort comme un cri aveugle et sourd.
De notre coté l'air est pur et l'herbe plus verte.
Le geste et la parole sont surs, les filles mieux faites.
Qu'il ose tendre la main ou avancer d'un pas, implacable, je ne l'épargnerai pas.
Par le pouvoir des briques et du ciment, il n'en sera jamais autrement.
Toi qui l'a vu, approche et raconte nous la créature.
Connais t-il de la honte à ne pas être des nôtres, l'oiseau de mauvais augure.
Jouirait-il en secret de plaisirs que j'ignore, pervers et contres nature ?
Est-ce que cet insecte de malheur nous guette au travers des fissures ?
Miradors et judas, répondez-moi !
Sont-ils comme on le croit un peuple aux abois ?
Ont-ils des alpinistes, des sauteurs à la perche ?
Leurs femmes sont-elles stériles et la terre est elle sèche ?


13. MONDIALE PARANOIA

Ceci n'est pas un test, vous êtes dans la réalité.
Tous ces gens qui vous détestent n'ont que la mort à mériter.
Soyons vigilants ensemble pour éviter le danger.
Déclarez sans délai tout agissement suspect dans l'intérêt de tous et pour votre sécurité.
Menace terroriste, ils ont dit.
La guerre pour la paix, ils ont fait.
Devoir, sacrifice, ils ont dit.
Le spectacle est complet soyez prêts.
Non, la révolution ne sera pas télévisée, la liberté sous condition d'un nettoyage organisé.
On vous averti, on vous a visé.
Sauver ma carcasse ils ont dit.
La guerre pour la paix, ils l'ont fait.
Réplique efficace ils ont dit.
Le spectacle est complet, désormais soyez prêts.
Levez le rideau Mondiale Paranoïa !


14. BUVEZ DU CUL

J'ai arrêté de boire de la bière j'avais plus les idées claires.
Maintenant je fume plus de shit ma mémoire prenait la fuite.
J'ai dis stop à la cocaïne, sinon je cours ma ruine.
J'veux pas gober d'exta pour pas finir comme toi.
J'ai pas terminé ma beuher les flics ont eu du flair, la vodka, le Ricard, y'en a plus dans les placards.
La dernière fois que j' ai pris un trip, on m'a retrouvé en slip.
J'en veux plus, j'en peux plus, maintenant je bois du cul.
Buvez du cul ! Tous les machins qu'on sniffe, ça me fait saigner du pif, j'ai même arrêté les amphetes depuis que mes dents sont refaites.
La keta, l'omelette aux champignons désormais je dis non. J'en veux plus, j'en peux plus, maintenant je bois du cul.




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