Loci Inferi : Dansent les Ombres

Death Metal / France
(2018 - Self-Released)
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Las palabras

1. AMBER DAMN

Dans son sillage tous les fantasmes
Dans son jeune âge tous les sarcasmes
Mais elle est forte Amber Damn
Elle gère la cohorte, elle la mène

Amber se donne mais garde son âme
Dans les chambres fredonne, l’homme se désincarne
Devient esclave, sous ses bottes se pâme
Le quinqua bave, s’enrichit Amber Damn

Y a des malins qui chantent
Les phantasmes qui les hantent
Au près d'Amber Damn

Dans le corps d'Amber Damn

Des malins qui ne dorment

Parce que brûle trop la flamme

Le long des verges folles

Dans le corps d'Amber Damn

Y a des bourrins qui se meurent

Pleins de sueur et de lave

Aux premières lueurs

Dans le corps d'Amber Damn

Y a des coquins qui naissent

De jeunes cœurs qui se laissent

Fondre sous la langue océane

Dans le corps d’Amber Damn
Tous les mâles se lâchent
La faiblesse des hommes
Qui se vautrent sans état d’âme
Des vieux gars du terroir
Qui pour un instant
Vident leur fond de tiroir
Puis s’en vont se regardant

Dans le corps d’Amber Damn
Y a des bourgeois qui mangent

Sur des nappes trop blanches

Des frissons ruisselants

Ils la montrent des dents

A croquer la fortune

A défroisser la lune

A bouffer du talent

Et ça sent l’putain de cul

Jusque dans le cœur des fibres

Que leurs grosses mains invitent

A revenir en plus

Puis se lèvent en jouissant

Dans un bruit de tempête

Raffermissent leur cervelle

Et sortent en jubilant


Dans le corps d'Amber Damn

Y a des coquins qui dansent

En lui frottant la panse

Sur la peau d’Amber Damn

Et ils tournent et ils dansent

Comme des soleils verdâtres

Dans le son déchiré

D'une guitare jouée en La


Et ils se tordent le cou

Pour mieux se voir jouir
Jusqu'à ce que tout à coup

Le dernier accord transpire

Alors la giclée grasse

Alors le regard oublie

Ils se ramènent hagards

Jusqu'en dans la plaine guerrière


Y a des coquins qui boivent
Dans le corps d’Amber Damn

Qui se gavent du temps qui s’écoulent

Et qui reboivent encore

Ils boivent à la santé

Du putain d’cul d'Amber Damn

De Nantes ou d'ailleurs

Enfin ils boivent à Amber Damn


Qui leur abandonne son joli corps
Qui leur donne ses vertus

Dans une pièce aux liserés d’or
Ou dans la paille nue
Se cherchent sur la toile
Se mouchent dans une étoile

Et ils jouissent comme je pleure

Dans le corps d'Amber Damn


Qui leur abandonne son joli corps
Qui leur donne ses vertus
Amber joue ses accords
Joue sur du velours
Et ils espèrent ses faveurs
Qu’Amber s’est déjà revêtue


2. COULE LE SANG FRAIS

Un pas dans la nuit, l’ouverture d’un bar
Les chevelus sont là, les coudes sur le comptoir
Du matériel sur la scène étroite, les décibels vont croitre
Les mains en foire d’empoigne, de Lille à Franconville coule le sang frais

Ici ça sent le fauve
Ça bouge dans la fosse
Ça vit jusqu’à l’aurore
Place à la grande faux

Dans la nuit les premiers accords comme un phare attirent les regards
Des voisins pas vraiment d’accord, on ne peut pas leur en vouloir
Ici ce n’est pas salsa, mais ça valse à tout va
Les nuques aux lendemains douloureux, d’Athènes à Meriden coule le sang frais

De Tampa à Birmingham
Des hymnes à tout va
De Stockholm à Göteborg
Sortent les armes

Les braves ont assuré, trinquons, il n’est jamais trop tard
Et si certains ont abusés, bavent, d’autres dansent sur les cadavres
Les rythmiques ont fait tomber, les remparts, les standards
Mélodies épiques, instants de bravoures, de San Francisco à Buffalo coule le sang frais


3. PRENDS MA VIE

Les ombres des corps dessinent sur les murs
Le décor des âmes qui se pavanent nues
Les peaux sensibles, se désaccordent dans les flammes
Aux poils hérissés sous les caresses légères de paumes

Prends mon vis
Prends ma vie

Dans la pénombre de nos récits
Demeurent des tombes, des non-dits
Ainsi nous dicte la raison
Ici se pressent les fruits de la tentation

Peu importe le nombre, les chairs s’extasient de longs frissons
S’extirpent de leur prison
S’extirpent de leur condition

Déesses, vos corps je ne m’en lasse
Diablesses, vos envies me dépassent

Déesse, au corps à corps regarde-moi en face
Diablesse, tourne-moi le dos que je te fasse confesse

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