Killian : Inno-Sang
Lyrics
1. INSENSIBLE
Insensible devant l'écran
L'être humain se cache
Hé, dépêches-toi, c'est commencé
Le monde s'exhibe devant la télé
On se tue pour des idées
Le sang des autres est si discret
Autre séquence, autre chaîne
L'horreur est là, nous effleure à peine
On parle de ghetto, on prie la paix
A la météo, tu pleures du temps qu'il fait
Faudrait-il encore s'attrister
Sur des images devenues démodées
Même la mort se fait son ciné
J'ai déjà oublié, l'audimat a parlé
Change de décor, vise un peu
Sur le sable, ils ne mangent plus
Sans un bruit, devant tes yeux
Leurs vies s'éloignent encore un peu
Et partout on diffuse la misère contrôlée
Sur la ville affamée
Garde le mouchoir pour la soirée
Après les infos, le match peut commencer
Faudrait-il encore s'attrister
Sur des images devenues démodées
Même la mort se fait son ciné
J'ai déjà oublié, l'audimat a parlé
Faudrait-il encore s'attrister
Sur des images devenues démodées
Même la mort se fait son ciné
J'ai déjà oublié, l'audimat a parlé
Je ne fais qu'oublier, l'audimat a dicté
Sur des images devenues démodées
Même la mort se fait son ciné
J'ai déjà oublié, l'audimat a parlé
2. LE TEMPS DES ROIS
Il est roi mais pas élu
Encombré de bonnes manières
Toute la cour flatte ses vertus
Il ne pense qu'à exhiber
La puissance de sa bannière
Comme au temps des règnes absolus
Doléances et autres dîmes
Ne ferons que s'ajouter
Sur les places on dresse la potence
La révolte n'est pas soumise,
Elle s'empare de nos pensées
Emportée par un vent de délivrance
Et si demain, la vie n'est que Misère
Elle sera partagée
Liberté, il fallait qu'il gagne
Tout un peuple y croyait
Egalité, juste un mot pour notre histoire
Juste bon à graver
Rappelle-toi de la Bastille...
1793, ton ancien peuple était là
Leurs insultes te font perdre la tête
Le couperet s'est abattu
Il n'ira pas beaucoup plus bas
Ce jour là, sera un jour de fête
Liberté, il fallait qu'il gagne
Tout un peuple y croyait
Egalité, juste un mot pour notre histoire
Juste bon à graver
Liberté, il fallait qu'il gagne
Tout un peuple y croyait
Egalité, juste un mot pour notre histoire
Juste bon à graver...
Rappelle-toi de la Bastille
3. OCTOBRE 83
Le bruit sinistre d'un clocher
Effleure les nuages
Un jour bien triste accompagné
De quelques larmes pour ton voyage
Dans cet endroit où tout repose
Peuplé de vie inachevées
Nous repartons sans quelque chose
Tout espoir est décimé
Une impression de tout quitter
Tout se bouscule dans ma mémoire
De souvenir errants
Témoins de tout ce temps
Je réalise soudain l'histoire
Tous ces gens à mes côtés
Aux sourires inanimés
Le temps passé sans prévenir
Apaisera la déchirure
Nos pas nous guident vers l'avenir
Mais les nuages resteront là
Figées dans nos mémoires
Tout se bouscule dans ma mémoire
De souvenir errants
Témoins de tout ce temps
Je réalise soudain l'histoire
Tous ces gens à mes côtés
Aux sourires inanimés
Tous ces gens à mes côtés
Aux sourires inanimés...
4. INNO-SANG
Tu pourras dire n'importe quoi
Ces deux gosses là ne t'entendent plus
Comme beaucoup d'autres ils sont partis
Vers ce royaume que tu leurs as prescrit
Ta blouse blanche ne te donne pas ce droit
Toute cette science qui a guérit durant des siècles
Restera pour certain la mort par négligence
Responsable non coupable
Quelle est la différence ?
Et chaque jour des innocents
Attendent l'ultime guérison
Et se demande de leur vivant
Pour quel tueur ils voteront
La haute cour te blanchira encore une fois
Toute cette science qui a guérit durant des siècles
Restera pour certain la mort par négligence
Toute cette science qui va tuer au lendemain
Négligée par certain, par souci de finance
Responsable non coupable
Quelle est la différence ?
Toute cette science qui a guérit durant des siècles
Restera pour certain la mort par négligence
Toute cette science qui va tuer au lendemain
Négligée par certain, par souci de finance
Toute cette science qui a guérit durant des siècles
Toute cette science qui va tuer au lendemain
Négligée par certain, par souci de finance
Toute cette science qui a guérit durant des siècles
Toute cette science qui va tuer au lendemain
5. TCHERNOBYL
Sous 4000 Tonnes de béton
Un réacteur vole en éclat
La mort invisible incruste la région
Et ce nuage que personne n'arrêtera
Dans ce paysage extrême
Les jours futurs s'annoncent noirs
Et ce volcan artificiel
Tout droit venue de notre histoire
La décennie commençait mal
Pour des milliers d'irradiés
Ils ont vécu un peu trop près d'une centrale
Et pour cela un cancer leur sera donné
Soixante dix années encore
Cette fin d'avril 86
Sera le jour d'une mort
Ou le début d'une agonie
Ho! le diable règne sur la ville
Ho! on meurt encore de Tchernobyl
Avec le temps s'effacera
Cette cicatrice de la terre
Les gens crèveront dans un parfait anonymat
Et crèveront encore au-delà des frontières
Dans ce jeu technologique
Où la prudence est de rigueur
Le cataclysme Soviétique
Peut être un jour d'une autre ampleur
Ho! le diable règne sur la ville
Ho! on meurt encore de Tchernobyl
On meurt encore de Tchernobyl...
6. ILLUSION
Imagine un peu que Dieu existe
Qu'il se lèverait tous les matins
Maquillerait son air un peu triste
Avant de partir faire le bien
Il irait aux coins du monde
A la recherche de vérité
Survoler ce peuple immonde
Qui ne pense qu'à déconner
On se demande bien à quoi tu sers
Depuis 2000 ans que tu es là
Et toi non plus tu ne peux rien y faire
Et toi non plus tu n'existes pas
Pourquoi aussi des gens s'effondrent
Ils ont prié dans tes églises
A coup de guerres c'est l'hécatombe
Sans qu'on leur demande, sans qu'on leur dise
Ton pouvoir n'est pas si grand que ça
Il faudra bien te rendre compte
Un jour viendra où il ne restera
Que tes églises surpeuplées d'ombres
On se demande bien à quoi tu sers
Depuis 2000 ans que tu es là
Et toi non plus tu ne peux rien y faire
Et toi non plus tu n'existes pas
Tous ces croyants que tu soutiens
Ont cru à toi toute leur vie
Se réveillent un bon matin
Entre 4 planches comme logis
La tête remplie de tes prières
Ils sont partis au paradis
Fin du voyage, deux mètres sous terre
Ils sont déçus, ils ont compris
On se demande bien à quoi tu sers
Depuis 2000 ans que tu es là
Et toi non plus tu ne peux rien y faire
Et toi non plus tu n'existes pas
Ton pouvoir n'est pas si grand que ça
Il faudra bien te rendre compte
Un jour viendra où il ne restera
Que tes églises surpeuplées d'ombres
Imagine que Dieu existe...
7. EXISTENCE
Ta première nuit a commencé
On parle de ta naissance
Tout va trop vite l'instant d'après
Ta vie est imminente
A peine debout, tu ne dois pas dévier
Le chemin que tu suis est déjà décidé
On t'apprendra à ne plus rêver
Et même Dieu devra exister
Les années passent et ne font qu'avancer
Et tu penses qu'il faudra compter
Tu te retrouves sous les drapeaux
Apprendre le meurtre et faire le beau
Tu trouveras la vie de plus en plus minée
Tu penseras plus fort jusqu'où tu vas marcher
Chaque instant sera fait pour l'argent
Le travail, la famille, et tes dirigeants
Et si ta vie ne croise pas la mort
Dans trente années tu bosseras encore
Et trente années tu n'as rien vu passer
Ton visage devient de plus en plus marqué
Alors la vie ne sera qu'une attente
Et si la mort redevenait pesante
Et chaque saison pourrait être la dernière
A peine debout tu ne peux plus bouger
Le chemin que tu suis est déjà terminé
Tu as appris à ne plus rêver
Et même Dieu ne pourra pas t'aider
Les années passent et ne font qu'avancer
Et déjà tu penses qu'il faudra s'arrêter
Tu te retrouves sous un drapeau
Ta première nuit a commencé
8. TIAN ANMEN
(Instrumental)
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