Killers (FRA) : Les Fils des Loups

Speed Heavy / France
(2004 - Brennus Music)
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Lyrics


1. LE POUVOIR SANS LA GLOIRE

Un regard triste, une beauté sans limite,
c'est dans un regard vide qu'ils ont choisi
De camoufler leur peur.
Dans leur visage une cicatrice invisible à tes yeux factices.
Dans leur cœur une déchirure, comme une peur qui les défigure.
Tu n'oublies jamais qu'ils sont fruits
D'un amour sale et honteux, d'une liaison étrangère.
La douleur qui les imprègne ne pourra se taire.
Mais je voudrais pouvoir crever mes yeux
Pour ne plus voir ta misère et ne plus voir son règne
Tant d'images dans le miroir.

Maudit soit le nom de celui qui engendre tous ces gosses.
Viens t'expliquer devant les hérétiques qui osent mettre en Cause
Le pouvoir sans la gloire.
Maudit soit le nom de celui qui a le pouvoir de changer les Hommes.
Mais je pourrais jamais pardonner ton absence,
je ne pourrais jamais comprendre ton silence.
J'ai pourtant essayé de comprendre pourquoi toujours,
Le pouvoir sent la gloire.

Faudra que t'arrives un jour à te rendre compte
Que t'es pas là pour vivre sans aucun doute.
Le jour où t'auras compris que les choses sont fausses,
Ca va venir, mais n'oublie jamais qu'on se casse souvent
Le cœur à rêver que la sincérité va passer.
Mais ce soir, tout me paraît triste, j'vois toujours pas D'issue.
Mais je voudrai partir de ce rivage pour ne plus voir ta mMsère,
Et ne plus voir son règne, qu'elle crève cette terre.


2. ICI OU AILLEUR

Essuyer les larmes
En se disant qu'il ne sert à rien de souffrir
Face contre terre.
Effacer sa mémoire en se moquant éperdument
De ceux qui croient qu'on pourrait nuire.

Je voudrais bien qu'un jour l'horizon se déchire
Et vomisse les pleurs de tous ceux qui se cherchent
Ici, tu seras toi, ailleurs tu seras proie.

S'élever tout seul
Au dessus d'un instant futile, s'installer, s'éterniser.
S'asseoir sur ses doutes et se marrer de voir tous ces gens
Qui sont sûrs, apparemment mûrs.

Parfois je voudrais retrouver l'envie de me sentir utile,
Aimer caresser tes défauts pour ne plus faire qu'un.

Ici ou ailleurs, de ce ciel bizarre et livide
Ici ou ailleurs, j'irai souiller leurs certitudes
Ici ou ailleurs, j'exhalerai des sens qui te feront diamant
Ici ou ailleurs, je saurai te donner l'impression d'avoir Tout.

Dénoncer les actes
de ceux qui marchent sur les traces d'un passé
qu'on voudrait mort.
Enterrer les prophètes,
leur annoncer démagogie et fin prochaine
Vivre sans doutes.

Ici ou ailleurs, de ce ciel bizarre et livide
Ici ou ailleurs, j'irai souiller leurs certitudes
Ici ou ailleurs, j'exhalerai des sens qui te feront diamant
Ici ou ailleurs, je saurai te donner l'impression d'avoir Tout.


3. LE FILS DE LA HAINE

Il était parti dans son lointain pays
Espérant trouver sa patrie, ses racines.
Il fuyait le dégoût et la haine racial
Pour trouver sa dignité, d'être humain.

Espoir légitime de vivre sans regrets,
Il ne veut plus être victime de tous vos préjugés.

Il arrive au pays de ses ancêtres
Croyant y trouver du respect, enfin.
Mais une fois de plus on le rejette
Tel un bâtard que l'on renie, fils illégitime.

Espoir légitime de vivre sans regrets,
Il sera toujours victime de tous vos préjugés.

Qu'il s'appelle Juan, Ahmed ou Nordin,
Il sera toujours étranger, rejeté.
Sa vie ne sera qu'un difficile parcours
Parsemé de pièges et d'embûches, vos pièges.

Espoir légitime de pouvoir résister.
Destin inévitable du fils de la haine.


4. AU NOM DU ROCK'N ROLL

Par cette chanson, je voudrai exprimer
Ma profonde haine pour ces nouvelles modes.
A toutes les sauces, tel un fauve de cirque,
On use du rock tel un vulgaire produit.
Au long de ta vie, au long de tes nuits,
Tu vois ton rock dévié, bafoué.
Envie de pleurer, envie de crier
Rassure-toi, tu n'es pas tout seul.

Des sons nouveaux, dans ta radio te rendent fou.
Des boîtes à rythme et du synthé, t'en bouffes tout'la journée.
Un danseur noir, deux allumeuses, on dit un vidéo clip.
Plus de musique, plus de feeling mais vive le fric

Au nom du rock'n'roll.

Sorti du cœur, enfant des rues le rock est un cri.
Un cri de révolte, un cri de haine c'est là sa force.
Sa force suprême, sa force éternelle triomphera
De tous ces clichés, de tout ce blé alors nous vaincrons

Au nom du rock'n'roll.


5. PARANOIA

Personne n'entend celui qui parle au nom de ceux qui se Taisent.
Personne ne souhaite vraiment mesurer l'ampleur du malaise.
Tout le monde s'observe.
Tout le monde se plait à jouer l'imposture.
Tout le monde se préserve.
Tout le monde se méfie et chacun murmure.
Personne ne paraît vouloir entamer sa duplicité.
Personne ne voudrait engager sa responsabilité.
Tout le monde s'isole.
Tout le monde délègue et se laisse conduire.
Tout le monde se frôle.
Tout le monde se dit que les gens sons capables de tout.
Paranoia sur l'existence.
Paranoia sur les consciences.
Parano, y'a sûrement une raison.
Paranoia pas de solution.

Personne n'a vraiment essayé de refréner sa violence.
Personne n'a évité de cracher sa divine sentence.
Tout le monde se vexe.
Tout le monde s'affole et se fout de savoir pourquoi.
Tout le monde est perplexe.
Tout le monde croit que son voisin veut piquer son emploi.

Paranoia sur l'existence.
Paranoia sur les consciences.
Parano, y'a sûrement une raison.
Paranoia pas de solution.


6. L'ASSASSIN

Elle avait juste douze ans,
Elle ignorait le mal,
Elle ignorait la folie des humains.
Elle vivait son rêve en dehors des chaos,
Elle suivait sa vie en riant.

Il était venu la nuit, rentré par effraction
Dans la maison presque déserte.
Il fut surpris dans son casse
Par le fruit de mon amour.
Il n'as pas hésité, il l'a tuée.

Tu es la mort, tu es le plus fort,
Tu es l'assassin.
Un assassin à tuer.

Il s'est enfui de ma vie
Emportant son méfait
En me laissant les pleurs et la haine.
De retour du concert,
Je l'ai retrouvée morte
Et je n'ai rien pu faire pour la sauver.

Très longtemps, je l'ai cherché
Mais c'était sans succès.
Je n'ai pu la venger, je m'en veux.
J'ai donc été dans la rue
Pour y trouver un passant
Et sans hésiter, je l'ai tué.

Je suis la mort, je suis le plus fort,
je suis l'assassin.
Un assassin à tuer.


7. FRENCH PARADOXE

Instants de vie qui nous rappellent que la mort n'épargne Pas ceux qui prennent
Un malin plaisir à nous prouver que la vie peut se faire Douce à crever.

Instinct de mort : dormez les anxieux. La faucheuse veille, Le pays va mieux.
A coups d'ordonnances, on prescrit les doses et les Dépressifs oublient leurs névroses.

Ainsi va la vie au mépris de nos dialectiques.
Ainsi les soigner à grands coups de neuroleptiques.

Pourquoi faut-il que l'on distille à tous les vents tous Ces poisons ?
Pourquoi faut-il qu'on croit utile
De toujours nous rendre plus cons ?
De toujours nous rendre plus dépendants.
Faut qu'on arrête de se doper, mes dix calmants, je suis ok

De toujours nous rendre plus cons ?
De toujours nous rendre plus dépendants.
Faut qu'on arrête de se camer, mes dix calmants, je suis ko

Instants de vie qui nous assomment,
C'est tellement plus facile de soigner les hommes.
Antidépresseurs et psychotropes
jusqu'à ce que la mort un jour nous stoppe.

Le coup du sort qui nous dédouane
De tout sentiment d'amours profanes.
On a sous la main la boîte magique
Qui jour après jour nous intoxique.


8. DELIRE DE MORT

Une nuit de plus je reste là à me saouler,
Encore une nuit à être seul.
Seul devant mon verre, je reste là à espérer
Mais je me vois gémir dans mon linceul.

Je pense à tous ces jours heureux
Et je pense à tous ces moments de joie.
Je me dit que c'est si loin.
Je pense à tous ces gens si vieux
Qui ne vivent que pour mieux mourir.
Comme toi, je pense à la mort, tu sais elle est si proche
Que je la vis dans ma tête à chacun de mes délires.

Une nuit de plus, je reste là à t'imaginer.
Encore une nuit à t'inventer.
Seul devant mon rêve, je reste là à me lamenter.
Je n'arrive même pas à te nommer

Et pourtant tu es là insensible à mon appel.
Mon destin dans tes mains me paraît toujours cruel,
Aussi cruel que ton absence.
Mais je reste sans défense
Comme un pauvre minable qui attend son heure et qui pleure.
Je pense à la mort, tu sais elle est si proche
Que je la vis dans ma tête à chacun de mes délires.

Je n'ai pas peur de mourir, je n'ai pas peur de souffrir.
Si telle est ta volonté, je veux bien me sacrifier.
Je serai mort pour cause d'y avoir trop cru,
Peut être d'avoir trop voulu.
De ne pas avoir crié, je suis mort.

Pour moi la mort n'est pas une fin
Tout au plus une délivrance.
Véritable aboutissement, la maladie me ronge
Mes jours sont comptés, plus d'éspoir
Je pense à la mort, tu sais elle est si proche
Que je la vis dans ma tête à chacun de mes délires.

Je n'ai pas peur de mourir, je n'ai pas peur de souffrir.
Si telle est ta volonté, je veux bien me sacrifier.
Je serai mort pour cause d'y avoir trop cru,
Peut être d'avoir trop voulu.
De ne pas avoir crié, je suis mort.


9. H.M 2002

On attend la mort en essayant d'être heureux.
On se remémore les galères, les coups foireux.
A chaque jour sa peine, on nous ressort les erreurs.
Faut changer de chaîne, y'a pourtant bien des bonheurs.

Heavy Metal !

Ainsi va la vie : on a souvent le malheur
D'être réunis pour parler de nos douleurs.
On était heureux, au mieux de notre passion.
On reste furieux, faut lâcher nos émotions.

Heavy Metal !


10. MINORITE

Ce soir je voudrais te raconter,
l'histoire d'un pays bafoué ayant perdu son identité.
A force de domination, à grands coups d'institutions,
Il y règne la pire sorte des oppressions.

On leur a dit, taisez-vous tous vous voyez bien que vous Etes fous.
Et d'ailleurs la majorité s'en fout !
On les a alors marginalisés en méprisant tout leur passé,
En les faisant tous passer pour des agités,
Minorité.

Lorsque l'on sème le silence, on récolte la violence,
On n'apprivoise pas une conscience.
Minoritaires sous leur toit, majoritaires par leurs droits,
On ne leur laisse plus aucun choix.

Certains ont pris les armes, d'autres n'ont que les larmes
Mais ces pleures ne font qu'attiser le vacarme.
Tu sais on ne tue pas une idée.
Tout au plus on ne peut que l'isoler
Mais jamais on ne pourra l'empêcher d'éclater.
Minorité.

Quand je serai mort, ne me pleurez pas et toujours Continuez.
Même sous terre, vent de liberté, je serai avec la minorité.



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