/Imido/Imido_4010.jpg)
Killers (FRA) : Imido
/Imido/Imido_4010.jpg)
Las palabras
1. SIX PIEDS SOUS TERRE
Nous voilà revenus vers d'autres édifices
beaucoup moins exposés mais toujours pas factices.
Une place dans le cœur de ceux qui nous écoutent,
éloignés des râleurs, on avance sans doutes.
Où sont les beaux discours de ceux qui nous disaient :
« Faut évoluer les gars, la scène a bien changé » ?
Où sont les « bons » conseils de ceux qui nous jugeaient ?
On les a vu bouger, ils se sont enterrés...
six pieds sous terre, assis sur leurs derches.
Ils sont tous là, six pieds sous terre.
Les voilà repartis vers d'autres nouvelles modes.
Les voilà disparus, leurs milliers d'antipodes.
Ils ont papillonné sans jamais se poser.
Ils n'ont fait que migrer, au fil de l'eau, ils ont vogué.
Où sont les gros discours de ceux qui nous disaient :
« Faut tout changer les gars, votre avenir est passé » ?
Où sont les chers projets de ceux qui nous plaignaient ?
On les a regardés, ça nous a fait marrer...
six pieds sous terre, assis sur leurs derches.
Ils sont tous là, six pieds sous terre.
Nous voilà repartis sur d'autres nouvelles bases
beaucoup moins contraignantes et surtout plus en phase
avec ce que nous sommes et tenons à rester
juste des mecs sincères et toujours passionnés
L'indépendance est toujours le mieux pour durer
même s'il faut laisser les lauriers périmer.
On sait pertinemment que le vent fait tanguer.
On va toujours noyer ceux qui vont trop gonfler.
six pieds sous terre, assis sur leurs derches.
Ils seront tous là, six pieds sous terre.
2. HORS JEU
L'insignifiant devient capital dans ce monde,
on ne s'occupe plus que de ce qui fait buzz.
Magnifier la seconde au détriment des heures,
après la virgule se situe la vérité.
L'essentiel est ailleurs, il faut que l'on féconde
de nouveaux messagers, d'autres fumées foireuses.
Il faut que tu me « likes » ça rend ma vie meilleure.
Ceux qui ne sont pas là sont déclarés hors jeu, c'est suspect.
Tout ce qui me lasse est fait de hors jeu.
Tout ce qui délaisse est dit hors jeu.
Tout ce qu'on efface vit hors jeu.
Or, je dis que non.
Tout ce qui menace est là, hors jeu.
Tout ce qui retrace est fait de hors jeu.
Tout ce qui agresse devient hors jeu.
Or, je dis que non.
Le « je » rassure mais pourtant il tue « nous, vous, ils ».
La statistique est reine, on oublie le sujet.
Les Hommes sont des chiffres, les pourcentages plaisent.
On cache mieux la peine en colonne passif
On crache mieux sa haine en adhérent viril.
Si j'aboie avec toi, viens me récupérer.
Ça me fait frissonner que tu aimes ma thèse,
Je trouve ça délirant, déclarer hors jeu, c'est jouissif.
3. L’INSAISISSABLE
Ainsi va la vie et ceux qui foulent ses tourments.
Ainsi va le monde et ceux le font si dément.
Je suis le seul à t'avoir vu.
Je n'ai jamais vraiment su
s'il fallait t'aimer ou te craindre.
J'ai suffisamment patienté
pour apprécier tes vérités.
Jamais je n'ai eu à me plaindre:
les raisonner serait nocif.
Ainsi va la vie et ceux qui foulent ses tourments.
Ainsi va le monde et ceux qui le font arrogant.
Tu as repris ce qu'ils cachaient.
Ils n'ont pas su révéler
tout ce qui faisait leur bonheur.
Ils ont essayé de mentir
mais tu as su le découvrir.
On ne cache pas la chaleur:
tu connais toujours le motif.
Ainsi va la vie et ceux qui foulent ses tourments.
Ainsi va le monde et ceux qui doutent de mon rang.
L'insaisissable est devenu bourreau.
Il a saisi le menteur par les crocs,
démystifié ceux qui le pensaient faible.
Il a prouvé que la fin mystifie les moyens.
Je suis le seul à t'avoir dit
tout ce que j'ai ressenti
quand je les ai vus te haïr.
Ils m'ont demandé de parler,
j'ai toujours dit la vérité.
Je n'ai donc pas dû te trahir.
Ils ont trouvé ça subversif.
Ainsi va la vie et ceux qui foulent ses tourments.
Ainsi va le monde et ceux qui mentent impunément.
4. IMIDO
[Instrumental]
5. VICTORIEUX
Ils ont été décimés,
l’armée du roi bafouée,
il a fallu glorifier
ce qui n’était que désastre.
Changer l’ennemi de rang,
le déclarer plus puissant
la « bravoure » d’un Roland
et son épée qui s'encastre.
Le roi ne peut souffrir des hommes,
béni de Dieu; il ne peut pas mourir.
Un miracle pour le royaume,
comme lui, nous allons finir
...victorieux.
L’armée n’est pas décimée,
l'arrière garde piégée,
contre mille, c’était trop
pour l’archange et ses « héros ».
Le roi ne peut souffrir des hommes,
béni de Dieu; il ne peut pas mourir.
Un miracle pour le royaume,
comme lui, nous allons finir
...victorieux.
Il faut trouver le félon,
déguisé en Ganelon
qui n’aguît pourtant pas tard,
Pourquoi trouver ça bizarre ?
Le roi ne peut souffrir des hommes,
béni de Dieu; il ne peut pas mourir.
Un miracle pour le royaume,
comme lui, nous allons finir
...victorieux.
6. TXORIA TXORI
Hegoak ebaki banizkio, neuria izango zen,
ez zuen aldegingo.
Bainan honela, ez zen gehiago txoria izango.
Eta nik, txoria nuen maite.
Si je lui avais coupé les ailes, il aurait été à moi,
il ne serait pas parti.
Mais alors, il n'aurait plus été un oiseau.
Et moi, c'est l'oiseau que j'aimais.
7. TRISTE FOUTOIR
Il avait tout pour plaire,
il était jeune et beau,
le gars bien populaire
qui connaît son boulot: qui le fait croire...
Aux yeux des congénères,
il était le héros,
celui qui va tout faire
en sortant son chapeau: putain d'espoir...
Ne perdez pas votre temps
à savoir qui va vous décevoir.
Laissez les tout simplement,
un jour viendra, pas le grand soir:
putain d'histoire...
Les mouches vont changer d'âne,
elles veulent choisir la bouse.
Les démagos pavanent
pourtant ça s'ra la loose:
isolés notoires...
Ne perdez pas votre temps
à savoir qui va vous récupèrer.
Laissez les tout simplement,
un jour viendra les écraser:
figer ce triste foutoir...
N'attendez pas cette montagne
mais ne négligez pas les miettes.
Il y a pourtant des différences
même si, en gros, rien ne fait rêver.
N'aboyez pas avec les bœufs,
laissez les croire qu'ils auront mieux.
8. NOIR COMME LE SANG
Je me sens seul, étouffé, au milieu des cadavres.
Ils marchent tous en rangs serrés; résignés.
Ils parlent tous pour ne rien dire, ces minables me navrent.
Ils sont mort-nés; tout est vicié, pétrifié.
J'avais raison...
Durant des siècles, ils ont semé la souffrance et le mal.
Au fil des guerres, au nom du fric, ils ont sévi.
Fallait rien dire, juste survivre, c'était pas si crucial:
tout polluer, tout exploiter jusqu'à la lie.
C'était juste banal
C'était pas radical
C'était juste normal
C'était pas primordial
Noir comme le sang, c'était fatal.
Noir comme le souvenir, c'était pourtant si bancal.
Noir comme le sang, c'était bestial.
Noir comme le souvenir, c'était le palier final.
9. SANS INTERDIT
La route se dégage et les horizons fuient
tout ce qui pourrait ressembler à un doute.
À quoi bon se pourrir, faisons notre aujourd'hui,
laissons vomir ceux que nos actes dégoûtent.
Au jour le jour,
laissons les se défouler.
Aveugles et sourds,
on sait qu'on va continuer,
les énerver.
Sans interdit...
Sans interdit...
Sans interdit...
Sans interdit...
Fini de penser en fonction de ceux qui râlent,
on va penser à ceux qui nous font le plaisir
d'accompagner nos vies en nous disant merci,
les saluer en partageant toutes nos envies.
Merci à toi qui va écouter nos désirs
en respectant nos vices, tout ce qui nous régale.
Tant pis pour ceux qui nous voudraient supérieurs,
on va juste se contenter d'être meilleurs.
La fin se rapproche mais le plaisir augmente.
C'est malheureux mais c'est la règle du jeu.
Rendez-vous bientôt, bien sûr si ça vous chante.
On sera là, c'est sûr, j'espère qu'on sera deux.
Au jour le jour,
laissons nous en profiter.
Aveugles et sourds,
on sait qu'on va continuer
et apprécier.
Sans interdit...
Sans interdit...
Sans interdit...
Sans interdit...
Sans interdit...
Sans interdit...
Sans interdit...
Sans interdit...
Palabras añadidas por blackmet - Modificar estas palabras
