Killers (FRA) : Cités Interdites

Speed Heavy / France
(1992 - Brennus Music / Sydney Productions)
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1. INTRO

(Instrumental)


2. L'ARMEE DE LA MORT

La nuit tombait sur cette ville engloutissant tous ces Taudis,
Et, dans leur repères, ils étaient mille prêt à dicter la Loi des maudits,
La loi du vice, la loi de ceux qui n'ont plus rien.

Sortis de leur caveaux de pierre, d'un horizon qu'ils ont Scellé.
Dans cette chapelle s'Angleterre, ils étaient prêts à Déferler sur cette ville qui dort sans se douter du mal qui Menace.
L'armée de la mort sera la nouvelle race, nouvelle audace.

L'armée de la mort, tu la connais,
La puissance de ceux qui n'ont plus peur de perdre.
La souffrance est une force qui tuera tous les hommes.
Dans le réservoir de ce monde qui marche
Sur tous ceux qui traînent leur cœur,
c'est le grain de sable qui aura la peau de votre silence.

On a tous en soi une révolte qu'on arrive pas à Extérioriser,
Un ennemi qu'on arrive plus à combattre,
Un combat que l'on ne veut plus mener.
Faute d'un quelconque trace d'idéal
Ou à cause d'un trop-plein de désillusions.
Marre d'être comme une éponge qui essuie le trop-plein de Sanglots.
Marre d'éprouver des sentiments pour les autres
Et de rendre compte que la réciprocité
s'enrhume au moindre coup du sort.
Marre de toujours tout garder en soi
Marre de toujours en avoir marre.

Mais la vie a décidé de prouver que l'égoïsme devient Formidable.
Chacun pour soi, en soi, ça doit suffire,
Du moins jusqu'à ce jour où le torrent soignera
sur cette planète qui dort sans se douter du mal qui menace.
L'armée de la mort sera la nouvelle race, nouvelle audace.

L'armée de la mort, la puissance de ceux qui n'ont plus Honte de perdre.


3. SOUS LE REGARD DES HOMMES

Ils se sont connus, ça doit faire un peu plus de 2000 ans.
Quand bien même ça serait faux, l'horizon paraît lointain
A ceux qui ferment les yeux.
Choisir sa fin n'a jamais lavé l'affront de celui qui se Meurt.
Un peu de pudeur dans les rangs, s'il vous plaît.

Un matin elle est partie, elle a fermé les yeux, à tout Jamais le silence.
Lui ne pouvait supporter d'attendre ce compte à rebours
Qui n'en finit plus de durer.
Moisir la fin de sa vie cassée dans cet hospice de malheur.
Un peu de pudeur dans les rangs s'il vous plaît.

Laissez nous vivre et mourir au-delà de vos mémoires.

Sous le regard des hommes, ils se moquent du temps qui les Sépare,
En se disant qu'un jour ils pourront voir sur le regard des Hommes.
La détresse du temps qui les efface, ils se moquent du temps.


4. L'AIGLE NOIR

Un beau jour ou peut-être une nuit, près d'un lac je M'étais endormi,
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part surgit un aigle noir.

Lentement, les ailes déployées, lentement je le vis Tournoyer.
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel, l'oiseau vint se poser.

Il avait les yeux couleur rubis et des plumes aux couleurs De la nuit.
A son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné portait un diamant bleu.
De son bec, il a touché ma joue.
Dans ma main, il a glissé son cou.
C'est alors que je l'ai reconnu surgissant du passé, il M'était revenu.

Dis l'oiseau, emmènes-moi.
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant des étoiles.
Comme avant dans mes rêves d'enfant,
sur un nuage blanc allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie et faire des merveilles.
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel.


5. LE POUVOIR SANS LA GLOIRE

Un regard triste, une beauté sans limite,
C'est dans un regard vide qu'ils ont choisi
De camoufler leur peur.
Dans leur visage une cicatrice invisible à tes yeux Factices.
Dans leur cœur une déchirure, comme une peur qui les Défigure.
Tu n'oublies jamais qu'ils sont fruits
D'un amour sale et honteux, d'une liaison étrangère.
La douleur qui les imprègne ne pourra se taire.
Mais je voudrais pouvoir crever mes yeux
Pour ne plus voir ta misère et ne plus voir son règne :
Tant d'images dans le miroir.

Maudit soit le nom de celui qui engendre tous ces gosses.
Viens t'expliquer devant les hérétiques qui osent mettre en Cause
Le pouvoir sans la gloire.
Maudit soit le nom de celui qui a le pouvoir de changer les Hommes.
Mais je pourrais jamais pardonner ton absence,
Je ne pourrais jamais comprendre ton silence.
J'ai pourtant essayé de comprendre pourquoi toujours,
Le pouvoir sent la gloire.

Faudra que t'arrives un jour à te rendre compte
Que t'es pas là pour vivre sans aucun doute.
Le jour où t'auras compris que les choses sont fausses,
Ca va venir, mais n'oublie jamais qu'on se casse souvent
Le cœur à rêver que la sincérité va passer.
Mais ce soir, tout me paraît triste, j'vois toujours pas D'issue.
Mais je voudrai partir de ce rivage pour ne plus voir ta Misère,
Et ne plus voir son règne, qu'elle crève cette terre.


6. NO MAN'S LAND

Sept ans de plus pour oser te violer
sachant très bien que la prescription guette.
Sept ans de trop, c'est trop de temps perdu,
Trop de ponts laminés par des torrents de paille.

Mais le fruit maudit rejoint la masse,
La sève d'antan s'est changée en pleurs.
Que dire de tous ceux qui t'ont miné
Sinon que leur filon sent la poisse.

Mais nous, on a voulu continuer sans se soucier de tout ce Cirque.
On se fout de tous les juges qui nous visent
Grâce à nous on peut gagner un autre no man's land
Vers d'autres routes, de nouveaux horizons.
Il te faudra coûte que coûte, No man's land.

Retour en scène, "Salut à tous, ça va ?
Croyez pas qu'les tueurs ont perdu leur cœur.
J'imagine aussi que vous aussi, ça a du être dur".
Mais non, j'déconne, ça y est, j'me prend pour un critique.

Vieillots, tarés, abrutis, ivrognes !!!
Allez-y de bon cœur, on en a rien à battre.
Messieurs les cons, amusez-vous sans nous,
On a su grandir en se passant de vous.

Le danger avec tous ces oiseaux, c'est qu'ils essaient Toujours
D'imposer leurs modes, leurs goûts et leurs paroles,
Grâce à vous, on leur balance un autre no man's land.

Retrouver l'envie d'aller plus loin, bien plus loin que L'horizon et toujours continuer en avant sans s'occuper du Mauvais Temps.

Garder les yeux toujours ouverts et bien rester les pieds Sur terre.
Ne pas jouer au petit connard qui se plait à casser tout ce Qui le dépasse.
Tu sais, on cherche pas la bagarre
Mais le no man's land, c'est notre cœur.
Et si jamais il bat trop fort, c'est qu'il a besoin qu'on L'écoute.

Ecoute-le.


7. LES CITES INTERDITES

L'obscurité c'est faite au-dessus de nos cœurs
Pour éblouir tous nos espoirs.
Et dans les rizières, tous les gardes se morfondent
Dans les méandres de leurs doutes.

Au fil du temps qui passe, notre seule voie résidait dans la fuite.
Au fil du vent qui glace, tous les cordages de nos vies S'enfuient.

Mais soudain la lumière est venue nous surprendre
Dans la caresse d'un rasoir.
Un océan dont la rougeur n'a d'égale que la férocité des Hommes
Au fil du temps qui passe, dans le souvenir d'une autre Miséricorde.
Au fil du temps qui glace, vous périrez noyés dans le sang De vos crimes.
J'ai souvent rêvé d'un autre rivage,
Inaccessible envie de me retrouver dans les cités Interdites.

Où la bêtise et la connerie n'ont plus droit de cité.
Tant d'épisodes douloureux d'indifférence et d'impuissance.
A tous ces fanatismes, dirigismes et autres pouvoirs Politiques.
Je crois bien qu'il faudra changer de planète si un jour
On veut les retrouver. Ailleurs !!!

Au fil du temps qui passe,
Construisons nos arches puisque tout se saborde.
Au fil du vent qui glace,
Méprisons la terre pour les cités du rêve.
J'ai souvent pleuré des larmes de rage,
Gardez vos hommes, moi je repars heureux
Dans les cités interdites.

Où la bêtise et la connerie n'ont plus droit de cité.
Tant d'épisodes douloureux d'indifférence et d'impuissance.
A tous les fanatismes, dirigismes et autres pouvoirs Politiques.
Je crois bien que je vais changer de planète,
Bonjour chez vous et rendez-vous en enfer.


8. QUESTIONS DE CONSCIENCE

Dans tous les regards et dans tous les stress, je te revoie A mes côtés.
Tu connais mes erreurs ma honte et ma détresse, ma Désertion me hante.
Je me rappelle nos virées, je revois toujours son sourire.
Mais je repense à mes erreurs.
Pourquoi faut-il que tu nous aies quitté ?
Et toujours au dessus de moi je vois le ciel qui S'obscurcit.
Pour toujours dans mes émois, une gangrène qui s'installe.

Si un jour toutes les contraintes pouvaient s'effacer,
On pourrai peut-être vivre.
Si un jour on voyait les salauds
S'étouffer dans l'énormité de leurs actes.
Je voudrais crier ma rancœur pour les oublis, les regrets,
Tout ce qu'on aurait pu faire.
Il faut connaître le malheur pour pouvoir un jour effleurer Le bonheur.

Et pourtant, j'en ai bien peur on oubliera de te dire
Question de confiance,
Je ne veux pas que tu crois que la vie s'arrête à vingt ans.
Question d'habitude,
Je ne veux pas que tu vois qu'on oublies si souvent les Autres.

Souviens-toi des jours tristes
Où tu voyais le soleil s'imprégner de nos larmes.
Souviens-toi de nos pleurs,
J'crois bien qu't'as dû te marrer en nous voyant tous.
Question de conscience.

Partir sans jamais revenir, rester à tout jamais absent.
Revivre des cendres d'un feu, se réchauffer de souvenirs.


9. TRAVELLING FLASH

Dans l'angoisse d'une page blanche, je n'ai pu coucher mes Idées noires,
Comme si l'on m'avait violé toute ma volonté.
Comme un exhibitionnisme forcé, une douleur qu'on voudrait Tuer,
C'est ton scénario qui me brûle.
Mais tu as crucifié le héros, moi j'ai choisi de l'achever.
C'est pourtant pas ça qui va changer ce foutu destin du Second rôle.

Tu vois la façon dont je t'ai parlé, tous ces pleurs que je N'ai pu garder.
Je sais que toi aussi souvent tu t'assombris.
Dans la scène de nos émotions, la vie a dévalisé nos cœurs.

Retour aux sources à la case départ.
Travelling avant direction passé. Ralentis à l'interjection.
Arrêt sur l'âge, flou didactique : c'est l'expérience qui Nous parle.

Salut à tous ceux qui pourront comprendre que la raison n'a Plus de sens.
Mais je ne vois qu'un flash au-dessus de ma tombe,
Eteints le gyrophare, on s'est fait repérer.


10. AU-DELA DE LA FIN

Il traînait souvent dans mon quartier, dans les bas-fonds Des cités.
Moi je purgeais mon ennui en suivant sa vie, en vivant tous Ses méfaits.
Toutes les nuits, je guettais le retour de ses virées.
J'ai voulu le connaître pour partager sa vie à jamais.

Fuir avant d'étouffer, prendre ton chemin,
Briser tout ce silence et gueuler bien fort tous ces mots
Qu'on voudrait entendre plus souvent.

Défense de choisir entre la vie, la mort, le bien, le mal, Tout me gêne.
Défense de subir tous les ordres me cassent, ma jeunesse Révolte.
Impression de faire ce que l'on veut sans se soucier des Institutions,
Comme une envie de bousculer les trêves : Au-delà de la fin.

Mais il est retombé dans le passé depuis la fin de son Ultime virée.
Il s'est retourné vers moi sans vraiment savoir pourquoi je L'avais tant pleuré.
Toutes les nuits avec toi, on impose notre loi.
Le vigile qui s'avance n'a plus vraiment d'âge,
J'ai franchi le pas à jamais.

Fuir avant de tomber, prendre tout ce qu'on trouve.
Briser nos interdits et gueuler bien fort
Tous ces mots qu'on n'ose pas dire,
Tous ces mots qu'on voudrait entendre plus souvent.

Tous ces mots qu'on n'ose plus dire,
Tous ces mots qu'on n'ose pas dire,
Tous ces mots qu'on voudrai comprendre,
Tous ces mots qu'on voudrait entendre plus souvent.

Au-delà de la fin

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